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INTRODUCTIO .esprit d'association qui, empὐchant tota te esphce de concurrencede la part d indighnes, augmenta rapidement te nombre et i in-ssuence deces sinanciers. Et ranger' dans nos contrsies, iis n'glaient pas retenus par cette dέlicatesse a laquelle oblige soli l'honneued 'une famille, soli te controle de t 'opinion publique, et se halaient .d'amasser utae fortune pour alter bientot ε taler dans leur patrie des richesses doni on ignorati l origine suspecte. A quelle sipoque ces Lombards vin rent-iis dans nOtre payspD aprta Muratori i, ces Italiens commentarent leur commerceusura ire du x' au xi' sidcle. Il parali qu'en Belgique on tes ren- contre un peu avant te milieu du xIii' sitate. Muratori semblelui-mὐme, plus loin, cori firmer cette opinion par I extrait fulvant d'une chronique de la ville d'Asti : Anno domini 1226cipes Astenses C PERuNT Protare et facere usuras in Francis et Ult montanis partibus, ubi multam Pecuniam lucrati sunt.
doni nous parierons plus tard et qui par ut en Isia i , ii est ditque c'est enutron depuis 4oo ans que la Belgique est victimede la rapacitέ des Lombards Une consultation datge du i 3 avrit i319, ad resfge au duo de Brabant par quel ques docteurs de l'universitέ de Paris porte que les Lombards exercent
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POre a quo non exstat memoris .
Bien que la Flandre ait eu , avant nos a uires provinces , defrέquentes relations avec t 'Italie, ce comtέ sui longiemps exploitέ par des usuriers d'Arras. C est contre eux que, en Ia Ja, te pape
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iXTRODUCTION. bards, dit avssi : hisce autem et Curia Romana utebatur ut reditus suos e pariis regnis colligeret. Puis it cite une qui trunce du pape
avalent ἔtsi chargsis de recueillir les revenus de la cour de Rome en France, en Angleterre et a ille urs 3. La cour de Rome sita itioin sans dOute d appro uver te trafic usura ire des nἡgocianis de I entremi se desqueis elle ἡtait obligge de se servir po ur la rem trέe deses revenus. Il est permis de cro ire qu'elle ignora d 'abordies exesis commis par eux, car elle les nί trit ensuite aveo unerigueur nouvelle et avec hin succos tel qu 'aia xiv sisicle plus unseul chrέtien n'exeretati l usure dans to ute i 'Italie ; Muratori l affirme positi vement. Ces Lombards ayant en grande partie rem placέ les Iulli, dans nos Contrέes, po ur les ἡchanges, surent aussi se rendi e tisicessat res dans la perception des impo is et dans la conclusion des em- prunis. En Angleterre, iis larent, dans I espace de quel ques an-nsies, admis et chasssis plusleurs mis. Les rois ἔtant leursdόbiteurspour de sortes sommes ire chassaient, mais s iis consentalent hdέchirer leurs orsiances, iis pou valent rester '. Dans tous tespays iis exploi talent habilement te heso in qu on avait d'eux, pour se sciustra ire avx rigue urs de l'autorith eccisistastique et au mύ- pris des nations. Datis nos provinces, sotiveratias, seigneurs, Villes msime leur salsa ient des em prunis et abdi qualent aliasi leur indό-cianis italiens empori hrent d'Angleterre la somnie vraiment fabuleuse de s 50 000 marcs cl'argent, soli 375. 000. 000 de Dancs li De Omnibus rationibus quas in Anglia, Francia, Curia Romana vel eliam alιbi nostro vel erelesiae nomine receperum Dissert. 16'ὶ. C'est celle circonstance qui leur a sali donner te sobriquet de Pausen knechten, et de Marchanda dea Papes. uca TORI et Duc ΝΩΕ. - On troiive avx Archives de la Flandro Orientale deux registres de Lombariis hiablis a Londres et qui probabi ment . dans un moment de proscription, se sont rhsugi sis en Flandre. Ces registres, tenus en italien, portent la date. I'un de 1305. l'autre de l300 ; iis oni pour entote ces mois : In nomine domini. Imen.
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leur usurier en titre, potar a in si dire R. On sait que la coni tesse de Flandre, Ieari ne de Constantino ple, sui obligite, en Iaa I, des ad resser a des usuriers pour se procurer de quoi payer laran con de sola sipoux Ferrand de Portu gal, retenti prisonnier auLOuvre. Delix si sicles plus tard, i histoirc notas monti e t 'archiduc Maximilien d Aut richo tarcέ, pour sola te ni r la guerre, is 'en gager chet les Lombariis les jo3aux de Marte de Bourgogne et jus-qu'aux superbes manuscriis de cet te biblioth siquo de Bourgogne,
POur se rendre compte de la position des Lonabar is, ii importea ussi de ne pas perdi e de vue qu iis tena ient lieu de Lan quiers. Iis orat orsisi te premier crέdit; iis ont plus ou molns tacilitύ les ἡchanges commercia ux et lavorissi te d si vel oppe metit de i indu trie, aveo I int sirot de laquelle iis savalent adroi temerit contandreleurs inti i sits personneis. Cela est si urat que, un certa in comte de Huy ayant chassύ les usuriers de son domat ne, uti historienremarque que te commerce sui anganti par leur exit ε. Sa int
En certa in Othon sui te banquier de Guillauine te Conquhrant et tui
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de Porche, de Lucques, comme mali res-monnayeurs distinguis au service de nos s vera ins.
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sorεis et des tables de Lombards L La Retire d'Anvera, de rapa, stipule que te duc se rἡserve de pron Oncer Contre les Lombards, qui soni sous sa sau vegarde inarrande , telles peines qu'il jugera convenables 2. L art. 47 de la grande charte dii duc de Brabant 13 iri est plus explicite; it porte : Lomlae,en staen onder denprinae a. Dans uti document de I 319 il est dit : Duae Brabantis
est in possessione tenendi, tuendi et manutenendi Lombardos, Tuscos et Gursinos et alios alienigenas mercatores LPour la Flandre, la grande charte accordsie aux Gantois par Guy de Dampi erre, en Ia96, renscrine un para graphe relatis avx usuriers qui 1 soni nommsis Pussemires β. Le Hai naui, au-Τ WiLLEus, nφ 217 du Codeae diplomaιieus qui fuit Ia chronique de
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a payer au prince au moment de I tablissement de leur table deprgi, laquelle somme s appelait en Dan ais Most Tentrage, ensia mand euentenisse ).- Chaque annέe, iis payalent fous te non de tallis, et, plus tard, scius Celui Samende, une a uire sommepour concession de leur titre. Ainsi, les II 88 livres payέes po urtaille par les usuriera de Gand , figurent, ala compte de I 314 , parmi les revenus ordinat res de cet te ville. Dans les leti res de Guil. laume conite de Hain aut et de Hollande, confirmant les privilises de Malines fa O mai 1316 , ii est dit qu'on pOurra teni r une table de prsit dans cette ville, pro tribus libris Boaniensibus a singulis cammoribus domino persoluendis '. La consultation thgologique de i319, doni nous avons dria eu occasion de laire mention, dit que les duos de Brabant ont le droit de reconnalire les Lombards ρro certo semitio quod sibi Protant singulis annis. Guillaume de Flandre, comte de Namur, accorda en x4O3 octroide tenir table de prδt . Fleurus, morennant une redeVance an-
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que' au contraire, prύOccupόs avant tout de la question moraledu scandale, fgvissalent aveo plus de rigueur contre les usuriers publici, comme te pro uvent tous les synodes '. L'autoritί eccisistastique salsait, dans certaines localitsis, deuxsois par an, dans d a uires, totis les dimanches, proclamer au bande l'stglise les usuriers publics β.-Murs dons et osseandes glaient rejetἐs comme contemtibiles 3. - Iis ne pOu valent pas reccvOirles sacrementa, ni jovir de la sἡpulture eccisistastique β. - Iis nedemeurer dedens ladite ville de Malines laire te puent et porroiit par te
consentement de nous conte et due devant ilia et totis les pronis qui envenrorat partirons nous a molith et leur deurons leurs stanchises ensam hie