Hortorum libri IV, et cultura hortensis

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il l imite avec plus Le grace, it est plus

heureux ; il pro duit des fleurs si brillantes, elles exhalent ua parsum si doux , queles jeunes filles viennent les cueillir lemat inς tandis que leurs meres en composent des guirlandes pour les Autelades Di euX.

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'mant des Zephirs a Papproche d'un Prii tenas destre, ne votis abuse poliat partes se intes do uceurs qu iis Vous promet tent; fleurs brillantes& delicates , l'honne ur de nos Jarditas, ne uous hale Zpo intd'ccloret que rimprudente Marguerite, soli eni mal traice e par les HiVers, po uravo ir o se te voir dans sa fui te, que cet te

fleur uous instruisse par son exemple dc par ses mathe ursi te brutat aquilon ne respecta janu ais tes fleurs naissantes s Scies j eunes et ephirs qui les care sient , styent lolii d'elles a sola moindre so u D

se : differ ea , attendea PE te; cest a ses

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Rien ne doniae plus de nobiesse &plus de graee au Jardin te plus riche, rien ne reinbellit tant que te superbe Oranger: du se in de sola Duillage epais,

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c'est ce qui la sedulsit & ce qui put se ul

Mais sans la culture la plus crup leus e , jam ais te superbe Oranger ne feraeles delices de votre Jardita : ecarie Z-eule stoid ennemi; ento ureg-le de haut escharmilles ou de murailles, qui te protegent contre te foum e du vent d'

rient: cet arbre fortune ne redo ute rientant que les Aquilons destruct eurs; iln'a potat eucore oublie les ardeurs de ta

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CA ANTII. 1 37Me die, qui te vit naitre ; il languit, il

I arbre que je viens de peindre, croliseus de ux formes differentes ; lorsque son fruit oblong est coli veri d'unepe audure, ola te nomme Citronmer; te fruitqu'il porte est pleia de sucs acides, quipeuvent ne pas flat ter beau coup les palais: delicats ; mais aussi iustifie t-il ce

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Mais roranger par excellen ce , est celui qui nous vient de Portugal : sonfruit delicie ux murit & se dore, dans tescam pagnes riantes de i Etrurie; tui se ulporte te nona forange, d'une ville situe eau pie d d'une Montagned'Anca ; il est supcri eur en to ut, au Citron; se pe aufine est rempli e de sucs exquis, qui tui donnent la couleur d'un or pale ; songout differe, selon tes sols qui te pro-

duissent. Ie ne Vous repeterat potiat les FableganVente es par les Grecs ingeni eux, ausuj et de cet arbre: on scali asse Z, avecquel so in tes Hesperides gardoient cefruit precie ux sur les bords maritimes des campagnes de Maulitanie ; & com ment te fils T Alcmene , arme de sesseches redo utabies & couveri de la pea udu Lion de N cmce, scut penetrer dans

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ces fruits, ahia de les en lever entui te plus heureu sement ; oti sic ait qu'it Iesporta en trionaphe dans les champs Ita liques, & qu'il les planta te premier , aupied de l'Aventio , pour en riclair cet te

Le Marthe surto ut est uia present des Dieux : la blon de Ventis te planta elle- meme dans les sombres valle es duMont-Ida; Diane lui pretoit fa dou celum iere; & les amotirs badins vitarent sola trer sous son leger se uillage. LoMitthe est Parbre favori de la Reine de Paphos ; elle te prefere a zo ut aut re ,c' est pour cela que, tors'u'On celebroit des Hymene es, les j eunes epouΣ

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tial, en compose les torches destinees aux mysteres amoureux & sacres. Dans les champs heureux de I Elisee, les amans errent en silence, dans une Foret de jeunes Mirthes ; & celles qui conservent leurs Dux , en depit du trepas, comme la matheureus e Phedre, latriste Procris , & la tendre Eriphile sent couronnees de Mirthes amot

Le Mitthe ne se boriae poliat a ceraVantage precie ux ; it a rhonne ur deco Uronner les Heros; il se mele so uve ut aux fers Latiriers; il orne les plus beataxtri omphes Tiridate, te premier arimitation des Sabins quil avolt vati

se uilles d'une douceur singuliere ; les Nymphes quil enchante par sis beaute,

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meteries Orangere Sc les Laurie -Roses tela est et, rien de plus riant que te con

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phe la plus fame use & la plus belle : elleeut e te ausii la plus heureule, si l 'amo urd'un Dieu eut pu flater son coeum, mais sonpeu d'ambition tui fit rejet ter les volux SApollon qui Padoro it , qui la pour suivolt, & qui arme de flecties de dimbrillant arquois, to ut sier encore d'avo irvainc u le Serpent Pithon, alloit rati e partager a Daphne son char rimmortalite. Cette chaste Nymphe , peu flatiee duri tre d'epou se, refusa constanament, laDivinite , a ce prix: te titre respecte de

Vierge, tui sembloit plus do ux mille Dis; tui se ut polivoli faire les de ces deson coeur; & le Dieu sensibi e , trop delicat pour alterer te boni eur de fa digne

amante, fui asse a genere ux pour la favoriser contre lui-menae, en donnant