Hortorum libri IV, et cultura hortensis

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tentit au lo in du bruit astreux de cessaux declis iaces & qui s'clancent desen trailles dela terre. On rapporte que ce sui Sapho, qui donna aux ondes cet te irregularite, si triste dans fa cause & si charmante dansses esseis: cette Amante infortunee, de- se speree derinfidelite crvelle de t 'ingrat Phaon, porta ses pas egares Vers te pro montoire de Leucade , monta fur losommet de ce rocher qui domine aulo in ta mer d'Actium , S portant sesregards tro ubles fur Pimmense Ocean, elle s'y precipita soudain : la Nayade Lesbie lui avolt enseigne, que ce n'eto itqu'au sein de Thetis , que les se ux dei'amour pouvolent s'eteindre: c'est aliasique , long tems avant, Deucalion so lagea sa misere; ce fui la, qti it oubli ason amo ur pour Pirrha : mais tandis quola tendre Sapho se nourrit da pol sonquila tue, Apollonson Protecteur, lovinche de compassion pour cette nou velle

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amni que ces Nappes si riches & si belles volat se conflandre dans des basiins spa

point, si vos yeux sont charnies par de

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vastes Etangs ; si vo us cies oblige de distribuer leurs ondes , en mille petits ruit se aux qui font rorne ment des Cani-pagnes qu' iis arrosent, je votis conseille de prati quer dans les terres, de pro- fondes ouve mi res, dans les lieux les plus bas de votre Iardin , ou ces EauX Vagabon des s'accoutument a se precipiter Scaugmentem te nombre des Fontaines; 1ien ne les em bellit plus que des piccesd'Eau , qui pour peu qu'elles ayent d'etendue , font toujours pestet d'un Fleuve. Prepare Z enluite des Lacs profonds &de larges Etangs; mais fou VeneZ-VOUS, que te lit que uous leur chercherer do it

Mais dans la cra in te que te vallon odvo us aure Z creu se te lit de votre Canal, ne se trotive inon de par ses Eaux , ilfaut qu'une muraille fortem ent cimenice , l'en defende ; que les bords duCanal solent des masses solides, qui

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vu les conduire, a travers leurS terres,

dans de superbes bassitas. Tel est te fame ux Elane de Βάνille: la Nymphe fere de rota ter ses ola des, solis celui qui est te deposita ire des lo ix de fa Nation, fait tous ses emoris p Ourajo uter a rem belli gement de ces beaux

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C si A N et III. 1 8

1 et volt a abbreuver les troupeaux ducanton , doni te lit e troit e ut pu e trefranchi d uia pas, partage maintenant

ia glo ire de son Maure : la Nymphe qui

se cacho it dans les roseaux , volt ses

Eaux en nobiles couler ditas uia vaste Lac & s'y contandre avec mille rui se aux elle les volt nourri r uia peu plede Pol sons qui se iovent dans leur element ; elle volt les ainat eurs du Jardinage so urire a fa beaute nou velle , 8c de respectabies Senate urs venit respirer lefrais des do ux Ombrages qui co uronnent ses ondes fortune es; te beata j et, qui s'e- lance de son se in tes e tonne & les anausepar fa grace & par sa fierie. Rien ne plait davantage, dans uri Iardita superbe , que de belles ondes

fugitives & pures, qLcombra e uia epaisse uillage: les Driade 3 ont des long tenas, anates des N ades ; chas AZ loin d 'elles,ces hi deus es 8c importunes Grenouilles, doni les cris assieux tro ubi eroient un

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silence qui ne doli cire interrompu quae par te bruit seul des ruisseaux: que ter Cigne e clatant de blanc heur, vi e nne S'yjouer; & qu'iis ne solent sillonnes que par de legeres gondoles artist ement do- .

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C n A N T III. 189aulsit vos campagnes, it faut ramasserto ut l'Eau qui s'ccoule des disterentes parties de vos Iarditas, & en former des

car , les Jarditas ne soni jamais plus agre abies que torsquil coule aupres, uia large ruit se au, & que to ut te Village

En volt ro uter les ondes , a travers laCampagne, ain sit qiOine rivi e re considerabl 2.

Alii si je ne craigno is poliat d'altereria ricli esse de mola suiet , par la Di bl esse de mes exoression s. ce sero it ici

le lieu de votis celebrer , Jarditas de antilli, Bosque is deli Cieux , ou te Grand CONDE apros avo ir porte dansio ut i Univers la terre ur de ses arm CS, ou ce Grand Prince dis-je , a figured'une main accoutunaee aux victoi res

le riant spectacle de ces Laudi, doni tes

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rassem bier & distribuer parto ut d'aussi. belles; &jam ais la Nature prodigue de

Cet element, ne repondit avec une se

condite plus heureus e avx doctes emoris; de l'Art. Ici, l'ceil satisfait volt serpenterces s urces vives, doni te cours se pre cipite , puis se releve , trace mille contours & prend toutes sortes de figures: la, de clatres Fontaines, des rutiasseaux toujours purs, des j eis multiplics

dance de la colline prochaine, tombanta grand bruit sur uia large canal, formela casca de la plus charmante, & se perdensui te dans ces beaux lapis doni elleentretient la ver dure; semblabie a uia fleuve majestueux qui arro se & fertilis eles Champs qui Pen viro ianenti Au surptus , fans accumuler pre ceptes fur preceptes; & sans uous fati

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la Nayade prena tant de plai sir a se re poser ; figurez-vo us les campagnes de Liancouri, si lameus es par la pure te deleurs ondes; go uteZ te frais de ces grot-tes si riches Sc si simples ou roule un clair Ruisseau. Uous, furto ut, belle Nayado de Fontaineb au , qui orgue ille usiod'etre so umi se au plus auguste des Rois,

Mine, meme si fiere de son lit superbe dc de la Ville celebre quelle traverse,

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Que dirai-je encore de ce Canal prodigi eux, qui roulant d'abon dantes on dessur uia lit vaste & profond, semble te di puter au Fleuves les plus vantes; & deces fertiles rivages, oti l a Nayade a tantde is considcre les discordes de rEurope, doni elle a vii les Peuples venirentin briguer po ur Mailre uia Heros qui lusato usualiacus