Relations des quatre voyages entrepris par Christophe Colomb pour la découverte du Nouveau Monde de 1492 a 1504; : suivis de diverses lettres et pièces inédites extraites des archives de la monarchie espagnole, et publiées pour la première fois par o

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La flotio quo lo Rot et la Reine catholiques, nos Seigneurs, enuoyhrent d'ESpagne aiax Indes, par la permission divine, potar y porter Christophe Colomb, leur a mirat de la mer Ochane, partit de Cadix te di 5 septembre de l'annhe

rester quelques jours potar faire la plus grande provision possibie de viande, de bois et 'eau, a cause de la longue traverssie que nous allionS

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vers Ia slotte qui avait mouillo dans l 'autre ite i)',sur laquelle l'amirat, sui vi d 'une grande partiede son siquipage , descendit, la banniore royaleen main, et doni ii prit possession au nom de Leurs Altesses dans la formo de droit. It y avait dans cette ite des sutates d'une si grande opaiS-Seur, que C'sitati merueille, et une si grande dia

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laquelle sitati uia pic plus haut que tout lereste de la montagiae, et diiquet coulaient deSsources ii 'eau vive de divers coisis, furtout decet ui par tequel nous sitions venus. A la distance de trois lieues Ces solarces resfemblatenth un jet d 'eau qui se proci pilait de si haut,

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DE CHRISTOPI E COLOMB. 409

Dames que ces iles sitaient colles do Carme, qui soni habithes par une race qui mange lachair humaino. En esset l'amirat, d'apros les indications que los Indiens des iles qu'il avait alaparavant d6 uvertes tui avalent donnsies suria siluation de ces iles, lors de son retoiar des Indes, avait dirigo sa navigation de maniore lites dύcoiivrir, parce qu'elles sitaient plus prsis dei'ESpagne, et aussi parce qu'elles sitaient dans laroute de l'ile Espagnole, oti it avait, dans Son premier voyage, laisSsi plUSieiars de SeS genS, que I OUS rejoignimes, par la grace de Dieu et la science

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montagnes tros olevsies, et de cellai que nous

quillioris, ii paraissa it y avoir de grandes plat-nes. It y avait fur te rivage de la mer quelques petites pelapiades; mais dos que les habitans

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li terre, parcourant les peuplades et visitant les habitations de la cote, oti nous trOuva meS une grande quantito d'oMemens humains, et des Cranes pendus auX mai SonS, Comme des vaseSpour contenti' quelque chose. Ici nous aperς mestros peu d'homines, et cela provenait, d'apros ceque les femines nous rapporthrent, de ce que dixombarcations sitaient sorties potar alter Saccageri 'aut res iles. Ces gens nous pariarent cependant