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η Volla, dis ot je a mes dleves, votia Ies grandes usiri esn que Dicu a confiees au pere des hommes, afin qu it Iesu sit pasrer a sos dcscendans. Depuis si x mille ans, ellesn soni Ic symbole du genrc humain . elles forment la bason de sa religion et de la bonne philosophie. Beeueillies parv Moise, par l'historien de Ia premiεre race des hommos, is ciles ont ute developpce par Jesus-Christ, qui leur a
n guste, plus eclatant d'origine cileste. Ces verites sontraibre majestueux qui, depuis tant de flectes, poussantn ses racines jusqu'au centre de la torre et dlevant 'es bran. v ches jusque dans les cieux, couvre dc son Ombre I'im v rant, Phomine simple, PhumbIe artisan, te pauVre mero cenaire, aussi bien que I heritier de γiches possessions, B te roi des peuples, te savant et Porgueille ux philosophe. v Ces vcrites soni redifice spirituet dont Iesus-Christ est v la pierre angula ire, et dans tequel uous deveg etre com-
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Noue Cours de Philosophie coinmensoit par Pexi Iicationde ces veritus sondamentat . J'exposois ensuite les systona inde la philosophie paten ne et moderne, que notis inpari Ons avx autiques traditions du genre humain. Cequi n'ctoit pas consorme a cos principes de Ia sag se eter-ncile e toti considere comme apparienant aux doctrinos de 'sable mouseant que Dieu a abundonnees aux disputos deshommes et au vent de leura passions : Mundum tradidit Deus disputationi eorum. , Dans ce premicrexereice, nous fulvio lamarche qu'Aris-.tote nous a tracee en ecrivant son Histoue des Animaum
Les cleves prἡpares par ce premier travati passolent sa-eilemensu la philosophie, que, selon Pusage, notas a Ons dixis te en quatre parties, ta Logique, Ia Metaphysique, la Iorale et Ia Phyrique. Tro vant, dans ces derniers temps, des eleves qui pa-roissolent peu disposἡs a partor latin, je pris la rἡsolutionde donncr dans mes calitera Ia version Dansalie en rogarddu texto lalin. La premiere Ieqon se salsoit en Dan lais; quand la classe avolt bicn salsi, elle exposoit te sujct enlatin, et arsumcntoit dans la meme langue. En sui vant cette marche, Ies h1hves s accoutumolent peu a peu et san3essori a exprimer leura pensius dans la langue classique.
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D Vous a VoZ acquis a Ia recorinoissanee des mai tres et des
n cipes, en publiant votre Cours eniter de Philosophic' Un qua trieme: u J'aidu la Philosophie doni volas etes
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ciclitent ii re; que ccile nou velle nicthocle donli ero it imoliau se assuranco a Ux cle vos; que dans I interet de letits et udes on de volt les accoulumer, mutne Ialal gre crax, a filii Q
leui pii losophie en latin; que cela et citatissi initispensat, ledans lus colleges que dans les.sci' aires. D'apies ces C, servations, j'ai cru dcvoir de taciter la version Iranca se drat exic latin, et publier Ι'un ct I aut re separement. Le promter volume da texto latin vient de parotire; ilconi prend, comitu on volt, talisto ire de la Philosophie, la Logique et la premiure partie de la Melaphysique. Les mai tres F trou veront cin quante-sepi su j eis de cona- position, parmi Ies lite Is iis choi sironi potar exercer Icuas eleves; celix de ces sujcis qui appariten iactit a la Logi tu rp0urroni attirer particuliere naent i cur attention. On a s ait, sur te toxic de ces exercices et fur les autres parties de notre premier volume, quel ques observations
ra parini les i leves de philosophie, quelqic instruits qu ils
eludes ordinat res ne sussisent potnt: aux jours de eonge, iis votiti ire et prendre des cxtraiis dans les bibliotheques publiques. It 3 en a qui se destinent a Penscignemcnt, a les 'neticns ἡlevdes dans Ie ministere sacre, dans Ia naagistrature, Ie barreau et Ies adni inistrations; sentant Ieshesoins de leur vocation, de leur ἡtat latur, iis vculent, iis demandent unc instruction plus sorte. Le mattre, heu reux quand it a do parciis eleves, doli diriger, furve ille r leur travail; il reservera pour elix les sujeis de composition dissicile. D'ailleura, ces eleves ne penseront pas aVoirs ait toute leur philosophie pendant qu'ils auroni et S sur tes
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M rites de la metaphysique et de Ia morale Z Au lieu dev commender par Ι'histoire, n 'auriez-vous pas du termineris par elle ic Cours de votre Philosophie hy - J'at dit :Cette observation pourroit a I, rigueun s'appliquor u une histoire qui ne sero it qu'un expose des systemes, un CX- possi indopcndant de Patitori id d 'apres laque Ile iis dolventctre juges; mais, comme on verra, notro Bistoire dc la Philosophie est un cadre 'dans tequel les doctrines pro- sanes ne soni placera qu'en secondo ligne, et toujours enrapport avec les traditions du genre humain. On montrela verit S aux eleves avant de me tiro 1 erreur solis leurs Foux. D'aille urs, Ie Cours eniter paro issant avec l histo ire, .le prose recur aura pleinc liberte de commencer, δ' il le vcut , par la logique ou par la metaphSsique, ou me me par lamorale; il pourra n 'cxpliquer i histo ire que successive mentet a me sure que t 'exigeront Ies questions de philosophie qu'il aura , tra iter. 30. u Uous n'ave 2 pas asscet de vel oppsi quelques arti-n cles de votre Histoire, notam ment ceux de Loche et, de Condillae n. - Si cola est urat, comme cola est pos- si hic, c'est qu'un livre elemen laire ne pe ut pas tout diro; cn ddit y laisser unc Place polir les explications que te pro-
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des sensations, de ces operations ou I'anae est sotimi se at action des sens et des Iois physiques. L'Αuleur de la nature a tracd en grands caracteres cette ligne de separation; Loche, Condit lac et leura discipies ne la deplacerout potnt celle ligno, elle resistera a leurs essoris. Aristote, Pline, Busson, Linnee, Copcrnic, Keppler et Newton ont commence par observer los choses visibios; en examinant Iessubstances minerales, les plantes, les animaux, en observant Ia marche des corps culcstcs, ces granci hὸmines elotent
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li vation de ccue liens e pure et intellectu clle, n F aurcit-il ita une sensation trian Ormee, ain si mae Passurent Condit
lac et ses discipies 3 Qu'y a-t-il de cc inmun cntre te ciet et Ia terre, aentre la liberte des inicili gencos descendu es d 'en haut et la servitude a laquelle soni condam ne es Ieschoses materielles datis leurs mouve mons Z Pourquoi scr-mer res Felix, asin de ne pas voir unc des grander lois partesquellos I 'Auleur de la naturo rcgit les substances do tacesd intellige nee ct de raison Z L'ame est domini e qua nil ellese scri de ses sens; elic est libro quand elle pense, quandelle medite; voila Ia Ioi eternolle qui a jam ais separera Iesreves de Condit lac des principes de la bonne philosophic. 40. it Votis avea e te beaucoup trop indulgent pour les sau vans de Port-Royal v. - Je n'ai parte que de leur Graminatro et de leur Logique: notre Histo ire de la Philosophien a aucula rapport axec les malieres de la grace. Ne proeliant en philosophie que respcci, que fou mission proson depour Ies verites transinises par Ia tradition, potirrois-j c. quand ii s agit des dygmes de 'la sol, louer des holiam es qui ont mis i cur propre sens avant I autori te de s Egi: sc atholique Z Dans l 'ardeur de leurs discussions theologi qties,les sciitai res de Port-Boyal soni un exemplo ossi a yant des vigemens que Dieii cxerec lors tu'il ab an donne i hcininoorgue illelix a la vanite de ses pens Ees. 5'. u Dans votre Logique, volas axe Z Passe tro P lcgcrc-n inent fur les propositiens, sur leurs pro prictes, leur quan-n tite, fur leur con Version, leur Opposition. et sur Icursu disserentes cspeces, solis les rapporta de la sorme et de lan muliere v. - Dans Mn traite elementatre, on doli aller
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ano ire, leur intellige nce, sae horis I eur opargner cos de talis sitites ite Panciennae scolastique, qui certes Ieur seronthien inutiles, quand un jour iis auroni a repousser tes a laques de Perreur, a porter Ia parOIe en public, et a rem-plir des lanctions honorabies, soli dans te monde, solidans I Eglise de Iesus-Christ. D'aille urs, Io prosesseur a qui ces letalis parot troni importans pourra iacilement y suppleerdans ses explications. Le second volumc do nolre texte latin comprendra Iase conde partierae la Metaphysique aveo Ia Morale, et lotroisi eme Ia Physique; iis parot troni successi vement de de ux mois en de ux mois. Le traiid de physique, degage deto ut calcul geometrique et des formules algebriques, ne presentera que des no1ions courtes et simples; il pourra sussire avx hesoins des eleves qui soni appetes au ministere ecclesiastique, a ta magistrature, au barreau ou a Ia me- decine. Ceux qu se destinent aux e coles militatres trou- Veront dans ces maisons savantes des trait 's plus etendus et plus analogues aux sonctions qui I eur seroni un jour contiees dans te gentei Partiti crie, ou dans Ies elats-majors. Le Cours en Iatin e tant termine, Pedite ur publiera de sui te la version Dan salse, aussi en trois volumes. II a e core uia certain nona bre d'exemplairos de t Histoire de IaPhil ophie en latin, avec la version Dan aise en regari . I 'aut eur de PEssai fur transfrence notis trou Vera sans dou te parsaitcment d'aecord avee tui sur Ia necessite de recoliri r at 'autori te dans Ies grandes questions de Ia philosophie; mais j'ai cru devotr Ibhandonner dans Ie Chapistre xiii de son cotid volume, et m'exprimer aveo Dan clii se, non pour attaquer un ἡcrivain religi eux dat je destre conservor resti me et Ia bienve illance, mais potar avoir occasion de professor hau tement, en face de mes ele Ves,les principes que j 'enseigne depuis plus de quaranto an s.
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Diblir la sorde des principes qui soni aussi anciens que les
lepois si prccicux consi es a Ia Ioyauid religi inise de la bonne philosophic Z Depositum custodi. No scroit-il potiat permis de comparer cette vraic philosophie k l 'Εglise de Iesus- Christy Iei, selon sat ni Paul, it y a division dans les gracesct dans lcs son clions, mais it n'y a qu'un se ut coiit. Dente mc it n'y a dans Plionimc qu'unc ame erue e a i image, ula resseni blance de Dicu, et cctic amo unique cxerce disserentes sonctions, soli en se repliant fur son sens intime,sur sa conscience, soli cn salsissant vivement les prena ieres verites, en formant fur elles des ration ne mens, scit en s'ar-r tant sur Ies objcis visibi es par Ie ministere des organes corporeis, soli ensin cn recolarant au temo igna go du genre humain. Τout cela sc lait par la momo substance spirituelle,
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science, I 'evidence ou Ia perception necessat re des grandes verites, otia relation de nos sens. Abandonner ces pre uves,
ne serottrire potnt rejovir Pincredulite 8 Pourquoi tui serious - nous de parcilles concessions y Nous avons besoin contre elle de to utes nos armes; celui qui jeteroit sa lance ou son javeloi, pour ne gariter que lo casque ou lo bouinclier, pourroit Otre vaincu. It y a en philosophie, commedans I Eglise cathol ue, une etcrnelle verit S. Nihil inno- Mettir nisi quod traditum est. Les troisieme et quatrium c volumes de I Essai fur PIndifferetice viennent de paroitre. L'auteursi grand, si elevd . Par son Zele et son crudition, y a sagcment e viti quelques questions placocs dans te second volume, ct dans les de underiti ors it a tout reunt pour formur une des plus hautes,une des plus precicuses productions de nos derniers temps.
Nous alloris extruire da quatrium e volume deux passages dans tesqueis nos cleves trouveront la doctrine la plus eXacte, non - Seulement fur la traditioI1, sur son origine et son autori te, mala aussi sur les autres granci principes