Cartulaire de l'église Notre-Dame de Paris

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franchisy, et frappa it d' excommunication te seigneiar et te magistrat qui opprimatent i 'homine saltile oti satis dύfense'. Lorsque des velaves ou des Orphelitis sitaient appelsis en justice , t 'sivoque ou son dέlsigusi les assistati h la cour dia conate, et emphchait Iu 'On ne leur fit aucun tori'. I 'archidiacre ou te prύvot del 'sigii se devait visiter totas les dimanches les prisonniers, et Sub-

Quoique t 'ali sination des biens eccisistastiques fiat interdite nuclergύ, nsian molns te concile d'Αme, dans uti esprit)vrai mentlibhral et de charilsi, permit avx hvhques d' affranchir les esclaves apparienant a leurs 6glises, et de leur donner en monte temps, Polar Vi Vre, uia fonds de terre de tu valeur de vingi solas d 'or environ dix-huit cenis franes)y. De plus, te clergh institu ait desinfirmeries potar les malades et des hospices potir les VOyageiars'. Il dsifrichait la terre et peuplait les dsiseris de colon S; et, comme

Concia. Agath. , a. 506, c. VII; danSLabat, col. 783. Concia. Aurel. V, a. 549, c. VII ; ibid. , col. 1036. Concit. Matisc. I R. 585, C. VII; ibid. , col. 1299 et 1300. y Concit. Turon. II, a. 567, C. XXVI dans Labat, col. 1180. Concit. Matisc. II, a. 585, C. XII ; danSLahat, col. 1302. si Concit. Aurel. V, a 549, c. XX; ib., col. 1040.

I, 941.

Canciani, I, 156. Statuta Adamaraei, I, 4

et 5, dans te Polypl. d'Irm. Amen f., t. ΙΙ, 13. 309 et 310. Il est fouvent que8tion. dans les conciles et dans les chartes, deSinaisons destinhes h re evoir les malades et

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xi iv ΡR FACE.son administration sita it en gsi brat i sigillisire et Pateria elle, tines bule de person nes renon alent a leurs hiens et solivent a leui liberisi, et accournient se ranger foras les io is des hglises et des

Sotivent aussi les si 'seques usaient de leur pilissante interventiori au9rbs isti prince en saveor de leurs concitoyens. Ce fui h

iit nux commersanis de cette ville l 'axance d 'une somme de septin ille solis illor, qui les sa uva de leur ruine, et qui, plus tarit, letari ut remise en eniter lors tu' iis en ossi irent te rem horai sement . D 'utili es sols les sivoques falsa ient servir leur autoriisi et leui stri sors aia r. tablissument dia cal me dans les cit sis. Potir donne ruri exemplo du role de Puix que te clergi remplissa it sota ventati milien d 'une socii tύ li urbe, solas l' empire des institution S germaniques, a totales les horreurs des vetigeances privsies, qu 'ilme soli permis de rapporter uiae a necdote doni Grύgoire dero urs est te hi ros et i 'historien'.

Modiation ite l' glise clans les querelles des particuli et s.

Iusti egi sit, c. l. bratent les soles de Nodi dans te bourg de Mantelan village a 3 l. O. de Loches , avec d aut res habitanis du

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i R FACE.chaire, aini dia Protre, prit ses armes et Se rendit h l'ύgli se potiry attendi e Austregi sit. Celai-ci, de sola coisi, S'entoura de gens urna hs et marcha contre tui. LeS detix Parti S en Vinrent aiax mains , et Sichaire, ayant eu te dessotas, S'ensuit dans Sa terre, en laissantch eZ te protre quatre de Ses gens blesssis avec son argenterie et ses essetf. Alors Austi egisti recommensa l 'attaque, sigorgea cesquatre Servileurs, et s'empara de to ut ce qui appartenait a leui maiire. li s 'ens uixit uti prochs, dans tequel Austi egisti sui accussid' homicide et de pillage devant te tribunal de ses concitoyenS

Il sita it dύj. commenesi, lorsque Sichaire, apprenant que les essetf

mori de son phre, de son sishre et de son oncte, refuSa la Composition '.

' Les Francs surent libres d' accepter ou de Chartemagne, qui Volat ut qu'elle fui ac- de refuser la composition jusqu'au temps cepisie loraqu'elle hiait Osserte par te cou-

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maisons des aiatres proprisita ires de la monae terre, aprhs avoire iue si les troia Peaux qu elles renferina ient et to ut ce qu' iis en PotaValent em Porter. Les detix Parties furent de notaveati obli-

gsies par te magistrat de comparatue aia tribunal de la citύ ; et,lors tu' elles e urent plaidsi leurs causes, les juges issici thrent queeelui qui ii 'avnit pus vo ulla d 'abord de composition, et quia plus

d ait tu mollisi dii prix qui tui avali sitsi adjugsi, et que Sichai re

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exemples des actioris honorabies de eo premier ordire de l'Etat ;ceux que je Viens de rapporter sussi sent k mon Sujet, en montrant que les biensatis et les vertus des sivoques et des autres eccisistastiques dolvent Otre aussi compths parmi les causes de leur

sipoques matheureuses, oli Ses ministres, livi sis a totas les dύsor dres dii sthcle, semblent a voir perdit te sentiment de leurs devotrs et te solavenir de leur mission. Mais ces temps de honte, qui sui virent immύdialement la violation de sa constitution par lepouxoir temporei, dolvent Otre impulsis molns h l'Egli se elle monae qu'h ses OPPPOSSCUI S.Co fui pendant i 'agonio de la dynasti e insit ovingienne, et principalement solis le gouuernenient de Charies Martet, que les homines de guerre, ayant enualii les tisinsifices eccisistastiques, occuphrent les abbayes et les sigilses, et formhrent ian nouueau Clergo, aussi in siprisable, fulvant saint Boniface, Par SeS moeUrS que Parson ignorance'. Ce fiat aussi au milieu des guerres des petits-fils de Charie magne et des invasions des di ornaan is, que, la Plia Partiles hglises et des monasthres ayant sitsi de nouueau dsipouillsis deleurs possessions, on vit des Comtes se fati e hvoques ou abbύs, te scandale s' introdui re dans te sanctuaire, et tu discipline eoolh-siastique relachsie menacer de se per Ire enithrement .

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Fondemenis de la popularith dii clergo.

command sis sigalement a tramour de totas les fiddies'. L sigalitsi seir uvait dans l'ύglise; ύgallisi impars alte, ii est vi at, car elle ex Piruit a la porte dii temple ; mais elle sita it Promi Se Potir Une nutre vie, et i 'espoir tenait lieti de la possession, de monae que i imagination suppli ait k la rsialitύ. Ce qui renda it ensuite te clergsi popula ire, e . talent les csirύ- montes dii culte et les institutions eccisistastiques doni notis avonspuri si et qui se soni per psitu sies jus tu'aux premiers sidcles de la

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s' exercetiit aveo plus de justice, de doueeur et δ' intellige iace. Certainement te clergsi abusa de la sienne ; mais qui ii 'abiasait pasal ors, et de quoi ne salsalbon Pas abus Θ Les rois , les graniis, les Seigneus S et, Plus tard, les Communes et les silais gύnsiraiax ont-iis monti si plus de modύration Θ Dans te moyen age , t 'usurpation etl 'abus sitaient si commvns, que s'il fallait condam ner tout ce quis' en est rendu coupabie, h la rigueur rien ne serati sipargiisi. Onest forcsi, je cro is, de reconnaitre que te clergsi a beauco tapino ins exesid si ses droiis que les a uires ordires de t 'stat. Les armes spiritu elles, les seu les qui fiassent proprement h sadisposition, dolvent hire consid sit sies, malgi si les justes plaintes Iu elles Ont excitύes trop solivent, Comme ayant ἡtsi essentiellement utiles et hien salsantes. Longiemps elles Ont protύgsi les populations non molns que t 'Egli se, et servi de reinpari contre laforce brutale qui opprimati la socisitsi. Qui potarrait, par eXemple accuser d' abus les sivoques de la province de Reims, lorsque, api sis la guerre de 923, entre les rois Charies le Simple et Robert, iis imposaient une psinitence de trois ann sies aux Fran ais qui s' sitaieni battus contre des Fran ais p Dans les actes ecclύ-

Conca. Remens. , dans Bouq., IX, 324 c, et dans Coleti, XI, 795.

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L PR FACE.siastiques, i 'excommunication monae 'est d 'ordina ire que lasanction des lois les plus humaines et les plus tuisilaires. Ainsi, en 988, elle est prononcsie par te clergύ d' Aquita ine contre les briganiis qui ravageatent te pays ' ; en 1031 , te chthbre concile de Limoges interdit, Solas la mome Peine, les guerres privsies desseigneurs, si funestes auX habitanis des campagnes'; dix aD saprhs, d 'autres conciles, en instituant la trove de Dieu , la placent solis la protection des fouitres de l'Egli se'. Enfin, dhst 'an 855, te troisi hine concile de Valence frapi ait te duel d 'ex

Communi Cation '.

Nationalito dii clergo.

excusabie d 'ailleurs par la puretsi de ses intentions et Par Sonamour de la jiastice, volat ut se moler de nos discordes ci-

' rum, PraedaVerit ovem aut bovem, aut Hugo, abb. Flavin. , dans Bou I., XI, H RSinum, aut VaCCam, aut Capram, aut 145 a-c.

n hircum, aut porcos, niSi per propriam Can. -, dans Coleti, IX, l156. culpam, Si emendare per omnia neglexe- Astronom. , Vita Lucino. Pii, 48. VOy. x rit, anathema Sit. v Concia. Carmifense, aussi la letire du pape aux ἡVἡques, dansa. 989, c. Π ; dans Coleti, XI, 982. O ora A barati, t. ΙΙ, p. 53-60, et dans Coleti, XI, 1233. Voy. avssi ibid., BOtiq., t. VI, p. 352-353. col. 1251 - 255.

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dhclaration qui ait hisi salte des principes de l'Eglise gallicane.

et 1 siglait, dans ses capitulat res , les matthres religietases aussibi en que les matthres civiles. D'un auire coth, les hvoques et les

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24. C 'sitati te peia ple qui, trouvant peia de sui etsi dii coth dela juridiction civile, courait au- levant de la juridiction ecclύsiastique. Et quelles aiatres institutions polivalent tui hire plus cithres que celles de l'Egli sep uel autre sidisice que te temple luirappetait des id sies de hiensaisance, d 'ord re et de palx Θ Tous

les matheureux composaient alors Presque totite la nation. At