장음표시 사용
13쪽
pour Ia prosperito , Et la conservation sun Prince qui mel sa gloire drenise Jes 5 Heis heureux , ta qui par son exempla, sali faire respecterla Religion j ses deviolas. Puisse Voae RE MAIEsTE' ualer la gloire S Jurpasser les ann es de Louis LE GRAND , Coir les petits-Filiis Prince doni la nais ance fui margube par la iste de toute t Europe, F leur donner les grandes le sons qu'elle resut elismpme de son Auguste Bis eui. Ce sont les vrux que sali, SINE,
14쪽
Es Fabies sent pour la plupari si ancienties, que leur origine se perd dansl Antiqvite la plus reculee. Ceux qui en furent les premi ers Aut eursioni ausit peia connus que te tems auquel elles commencerent de parotire'& les Savans qui ont te plus approfondi Cette mattere, se contentent de due melles remontent au tems oh les Descendans de Noό se separerent
15쪽
Echo nes plus an son qui dans I air retentisse, Ubi une Nymphe en pleura qui se plaint de Narcise , &c.
Des Burces que je viens d'indiquer, & peu θtre encore de plusieuis autres, sortirent une infinite de Fabies, qui ansmises d'abord par tradition , ou cons ervees dans des Fetes de des Dux qu1 en rappellorent te Euvenir, dans queiques Ouvrages fugitis, dans des Eloges
Epithalames, passerent d'abord dans les Archives des Temples, ensiuite dans IHistoire & comptserent une grande partie des Annales du Monde. On les sit num entrer dans la Morale, & dans le
Systeme de a Religion, M on en fit des corps d'Histoire, dc de Theologie. Hesiode en compesa saTheogonte. Homere en sit te principes ornement de l'Iliade de de I'Odyssee Tous les autres Poetesi l 'eravi, les Tragiques fur tout, les ad terent, & y Mouterent fans scrupule tout ce qui pouVOitembellir & solitenir Ies si eis qu iis avolent choisis: ainsit grossi si it de jour en jour, parma Ies Grecssur tout, grands amat cars de fictions, uti systeme, qui tout monstrueux qu it clint par les piccesinat assiorties qui te composiolent, et oit neanmolns te Systeme dominant. . O utre les Aut eurs que je viens de nominet, ii y en eui plusieurs aiatres, tant Poetes qu Histo riens, Qui entre prirent en disserens tems des Compilations de Fabies. Naeandre, de la Ville de Colophon, qui Ecri volt vers la 1 so. Olympiade, in compose uti recueti, seus te titre de Cha emens, ou Mόtamorphoses. Obὶ ν .Heraclide de Pont en ramassa aussi un grand nombre, vers lan 31o avant i Ere Chretienne dans r uvrao e qu'il intituta , Les Alle ories d' mere. Anticlide en fit uri aut re seus te trire dii R -touj se sans qu'on facile si1 cest dii retour des Argonautes qu'il syagit, ou de celui des Grecs apresia prisse de Troye. Silenus de Chio , out re plus eurs Histoires doni partent Tite Live & Denis
JHalicarnasse, avolt, selon TZetus d , composse une compilation de Fabies. Phylarque enuimn 13o aris mant Notre Set eur donna aussi au public un Abres de Muthologie se , ainsi quonini inrto umir dans Suidas Theodore. comme nous trapprenons de Stobge M de Plutarque, avolt 13o aris mant Notre Set eur donna auim au public uia Hyrege ae ImmotoPe e ), amu ' Unpetit te volt dans Suidas . Theodore, comme nous trapprenons de Stobge M de Plutarque , avolt composse des Mόtamorphoses, & Boeus une ornithogonie , qui est citee dans Antoninus Liberalis. Enfin Apollodore avolt recueilli sis anciennes Fabies dans fa Bibliotheque, comme nous pouvons te conclurre des trois Livres qui nous restent.
16쪽
C'est de tous ces re uelis, 'u'Ovide tira les sujeis qui composent les XV. Livres de ses MClamor phoses, & 1l paroit par ce qu1 nous reste des anciens fur cet te mallere , qu'il les a infiniment surpasseet; au l1eu duri recueti froid, insipide, ou simplement di dactique, it en si une espece de Poe- me, doni l 'Univers eniter est la scene, & qui embrasse toris les tems qui s'όtolent όcouleg depuis lecommencement du Monde jusqu'au si1όcle od ii Ecri volt. Que de traiis, que de couleurs disierentes ne fallo1 il pas avoir ramassees potar tant de tableaiax l Cependant 1l ses a totis finis ces ta bleaux, & a ta fila de l'oavrage sion panceau n'est poliat assoibli : ii a plus fait encore: dans des F bles qui se res semblent , parce que fouvent ce sent des Nymphes changbes ou en Arbres, ou en Rochere, ou en Fontaines, it a su metire les lauances delicates qui tes distingitent les unei des au- tres. Aglaure metamorphosee en Rocher, est disterente d'Anaxarette qui epr uve te me me change ment: les Heliades qui deviennent des Peuplios , ne ressemblent ni DaphnE ni i Dryope, quissent austi changees en Arbres. Arethusie & Cyane mόtamorphos es rime & l 'autre en Fontaines noni rien de commvn, meme dans te dόtail de leur changement. Ce soni toti)ours de nou velles images, des beauteet lingulieres. Uni dans les narrations, pallietique, tenstre & touchant dans tesmonologues, eleve dans les harangues , Ovide sali faire past er imperceptibi ement te Lecte ur dian Fabie a une auire par des liai ns fouvent fori ingenteuses. Il a sti mὀme, dans une mattere obscv re arder une es ecedor ire Chronologique On te volt en estet, apres avoir commencό par lo
Ovide avolt uia gente extrόmement second , M les expressions les plus beareu sies siembloient venird'elle; memes se placer dans Ies endrotis les plus dissiciles a exprimer. Mais cet te seconditό mθme
Suntque oculis tenebrae, per tantum lumen obortae a).Il appelle les devotrs funebres que rend Apollon i Coronis.
Iouant aliasii fur te mot justa consacrό ὰ cette sorte de devotrs. Lorsqu Alcyone dit qu'il lui semble quelle όprouve lolites les horreurs da Naufrage de Ceyx, te
Poete la fati exprimer ainsi, ct habet me sne me pontus. Peu content d'avoir expose Mn idόe, M de l'moir mi se dans uri beau jour , si la remante mcore, & la retourne en cent se Vons disserentes. Hecube aprὰs la mort JAchille ne se contente pas de dire nunc quoque is metueudus erat sc , elle
oute, civis ipse sepulti in genus hoc sietiit, de pilis encore, tumulo quoque sessinus hostem. Si Virgile avolt mis dans la bouche de la mθme Hecube ces paroles, Mi ri orbator Achilles, ii s'en serescretiu li. Ovide tui seit riouter, AEacidae foecunda fui & encore aprὀs, in serias bosi peperi; commes une pissee devenest nouvelle parce qu elle est presentόe au Lecte ur avec des expressions disse.
Des beauteΣ & des dόfauis que je viens d'exposier nai Tent όgalement les dissiculter de la traductation. Il est dissicile de bien rei re Ovide dans ses beaux endroiis , de presque impossibi e de les ire Muter dans ceux que je viens de criti quer. Nous ignorons si les jeux de mois avolent de lagrace dans la Langue Latine , mais nous sevons qu'il est bien rare qu iis en aient dans la Langue Fran olse. It y a apparence que les Greos de les Latins e tolerat peta choquea des repetitiosas, puls
cholas dites plus1eurs fias, les rendolent supportabies ; parmi nous, seit malique de synonymes, sei: que par vivacitε nous almions i courir sans cesse i de nouvelles images, sins nous fixer trop long-- - 1 renas
17쪽
18쪽
resierinent pluseurs sens. Volla ce qui a portε les Mythologues il en parier si disi eminent les uiis des aut res : chacun aiant seis l'allegorie qui όtoit la plus conforme ὰ sa maniere de penser , ou au plan de ses όtudes. Et comme te voile doni les Poetes ont couvert les verit eZ ren fermόes dans leurs fictions, y a rEpandu une mysterieuse obseuritE , on y a trouvό tout ce qu'on a votitu ; Physque, Morale, Chymie, Medecine. Potar moi accoutumε depuis long-tems i ne regarder les Fabies que comme les depositat res des Evenemens du Monde naissant, je me suis tosijours appliquό Ξ dόcoi uri r l'Histoire qu'elles renserment. Les Actions des Anciens Heros furent cόlόbrόes d'abord par desCantiques quaein chantoit en leur honneur. Tel est te premier ξtat des Fabies, & si j 'osse in expli- uer ainsi, leur enfance. Ces Cantiques dans tesqueis les belles actions des grands hommes ξtolent ins doute exposies d'une maniere fori simple & fori naturelle, comme dans la plupari de nos anciennes Chantiis, passerent ensuite dans les Ouvrages des Poetes, avec tous les ornemens de la Poeta sie. Ceux qui dans la sui te iurent ces anciens Poemes ii'aiant psi sὸ persuader que de grands genies,n'eussient emptote que des fatis seuvent peu interessans, s'imaginerent qu'iis avolent cachε seus leurs fictions tout te secret des Sciences & des Aris, & ouurirent par li un vaste champ ὰ lyallegorie. Onentendit sinesse ὰ toui. Les Poetes eurent de tre*rit par tout, mθme dans les endrotis, od iis n'a volent Engό 'lu'a transmetire de la maniere la plus simple, la tradition reque ; & ce qui estassea dans le gosit des homines, fur tout lorsqu il s'agit de louer celix qui ne sent plus, ta sim plicitε est,mθme devini sublime , & plus sublime que te mervellieux te mi eux caracteri . Les PhiloEphes Platoniciens pressis dans la sui te par les Apologistes de la Religion Chretienne, qui leurreprochoient d'ane maniere ut omphante i 'absurdites de leurs anciennes Fabies , s i sirent ces Alle gortes & en invenierent de nou velles potir rendre supportabie te Systeme de leur Religion Telle est i 'origine des Allegories. D m'όloigne eniterement dans ces Explications de cette me stode linterpreter les Fabies qu'oni sui vi e ceux qui avolent traduit avant moi les Metamorphoses 'Ovide. La Morale, par exemple, M'on en peut tirer est Euvent arbitraire, ou si elle seri natu rellenient dii fonds du si1jet , les Lecteurs ont te chagrin de voir quhia leur enleve des rόflexions qu'illi aut olent festes eu mὀmes. Rόflexions , au reste, qui se presentent si natur ellement que cen est pas la pei ne de se Lire uti merite de les όcrire ; qui ne volt pas en est et que la Fabie de Phae ton reprόsente in jeune tόmeraire qui forme une erat repri se au demus de s s forces ; que celle de Narcisse nous apprend les solbi esses de l'amour propre ; de celle des Compagnons d'Ulysse chanta geZ en Pourceaux , les deserdres oli se plongent ceux qui se livrent aux charmes de la vo
Il 11'en est pas de m duae de l'Histoire que renferment ces anciennes si mons, qui avec uia sens morat presentent ausim des Evenemens Buvent asseet considerabies : comme la connoistance de ces satis demande des discussions labori euses, on est bien ais e de s 'en όpargner la peine.
19쪽
que j 'ai lues a I' Academie, & bien des QE couvertes que mont fourmes mes illustres Confieres, que ilai Euvent coinsulte z, tant fur la Tnaduction que fur les Explicationb. . . Lorsque les Sujeis demandent de trop grandes discussions, je meis en abrege ce qui is ont de plus interes ant, & je renuote par des Citations , ceux qui uoudront les approfondir davantage, auxAut eurs qui pourront les satisfaire. Un Ouvrage qui est fest potir tout te monde dori et re a la por tEe des Lecteurs de toute es ece, & j ai cru leur devotr plus de consideration , qu aux Savans quin'ont pas besein de mes lumieres.
20쪽
IΝ nova fert animus mutatas dicere formas Corpora. Di coeptis snam vos mutulis N HIas Adspirate meis. prim que ab origine Mundiis mea perpetuum deductu Iempora Carmen.
Nature, vix corps qui ont hil revinus de nouvelles figures. Dieux, autheos de tous ces changementa, favori seZ mon ent priste, & contab