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NOTICE BIBOOGRAPHIQUE IIII hsiophile Viaud et ses amis se munirerent a peli plusa dilcouveri ce que te pere Garasse, dans sa Doctrine curieuse, appelle si appreniisse de Pallidis me, enr00leg encet te inaudite consi erie qui s appelle la Consi erie des
Un des premi ers sicri vatias qui en aient sali uiae mention expresse, est uti moliae espagnoi de Portire des Carnies, Geronrmo de la Mailre de Dios. Dans uia livre publisi a Bruxelles, en l6li, solis te tit re de : Diea lumentaciones dei miserable estudo de los Atheistas, te i siverend pere s exprime en ces termes : si Uno desta Secta delos Λtheistas libertinosin compus o uti libro inlitulatio :
tinuerent de parier dii livre De tribus Imposioribus; aucun d 'eux ii affirma qu'il l 'avait via, mais la plupari repsi talent ce qu'0n en dis ait, en y Moulant pari is des
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me me restati invisibi d. On l 'avait cependant cherelisi avec une vive ardeur; onpretendit qu'un diplomate sudilois, Salvius, se Psit ait procursi; On Mout ait que la rei ne Christine n avait pasvoulu le lui demander pendant qu'il vivati, parce qu elle
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NOTICE BIBLIO GRAPHIQUE Vsies B0llerdam, l702, t. I, pp. 166 et 202 . simet i 'axisque te Liber de tribus Imposioribus ii a jamais existύ; les salix brutis repandus sur son comptu viennent de lamaligni isi qui s attacti ait a d sicrier uti pers0nnage qu on vovi ait peril re Bayle se rangeait h cette opinion; dans une note quisait parite de l'arti cle qu)il consa creaΓΑrsii in Diction-na ire historique), it dit : u It y a grande apparendeque ce livi e n'a jam ais existύ; M. de la Moianore a monti si par de tres-sortes rai sons que c'est une pure chimere. Le pere Mersenne sin Genesim, page i 850ὶ a dii qu'unde ses amis, qui avait tu te livre en question, y avait re- connii te strie de l'Arsitin. Chansons que tout cela. nNous aurons l 'occasi0n de paraer de quel ques-uns des sic rivalias qui ont lait mention dii Liber de tribus Imposioribus, et qui l ont attribu si tel ou tel person nage; d 'autres testimonia petivent se j0indre a ceux-la. Unphilosophe frans ais qui alla s sitabili' en Italie, et doni tessici iis, empreinis d' in scepticis me peti d Eguissi, exciterent de vives coleres de la pari des ili dologiens, Claude de Beati regard Beringat lusin, s exprime alia si dans son Circulus Pisanus il), p. 250 Patavit, l6643, ait si et des miracles de Moise qu'on a attribues h la magi e : u Tot viri saneti et Christus ipse Mosem secuti satis eum vindi-
1ὶ Notons en passam que te catalogue dresse potar la vente, uLondres, d une portion de la bibliotheque de M. Libri 1860 no 968), signate Beati rogarii commo nyant, dans sola Circulus Pisunus, des 1645 et par consoquent avant les eelebres experienees de Pascal), mentioniae Tinxention dii baroni iure et son applieation u la mesuro de la hau leur des montagia es; mais, veris ealion salte, ii s est trouveque te passage qui ovait juste metu fixe Patiention et qui commeneo a insi: Compertum enim est Aquam ... otait dans la seconde oditiondia circulus publide en litat, inuis qu'il malaquait duris edito de ii 45.
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cant ab hac calumnia quidquid essectus contra liber impius De tribus Imposioribus omnia refundens in Daemonem potenti0rem cujus ope magi alii aliis videntur praestantiores quo etiam refertur illud sic tum a Boccacio de
iribus annuli S. nUn jύsuite, qui se sit rem arquer par uia savoir des plus Utendus, par uiae secondite insipuis able et par une independance d 'esprit rare dans sa Compagnie, Theophile
Ra1naud Jὶ, di fait de son cote in L popl0t, secl. II, p. 259) : Opus de tribus magnis imp0st0ribus, M0se, Christo, Mahomete, exitiale suisse 'Vechelio , insigni alias typ0grapho, sed ejus libri pestifero attactu tandi ius
everso, reserunt, quod legerunt fide digni testes, mihi incestare ocul0s tam insandae scripti0nis lectione ad ingens scelus videtur pertinere. ηRien ta est venti confirmer que Wechel ait rien imprimede pareit, et ii est possibi e que Raynaud ait eu en vite uno ux rage d 'Antonius Cornelius, jadis recherchsi, et Ou seren contrent quel ques itides peia orthodoxes: Eaeactissima infantium in limbo clausorum querela adversus divinum judicium. IVechel init son nona Sur ce volume, imprime en 155l, et a l'egarii dii quel nous renuerrons a
gine hoeresium, lib. II, cap. l6, avec indignation, duil, Les ceu ures de Ilayi iuuit, imblides fi l 30ii en l6i 5 et anni eskui uniues, rein plissent 20 voluines iii- solio et renserinent uite ceti-iuine de traites disserenis. li 3 eii a de curii ux : De triplici eunuchismo; De sanctis meretricibus ς De sobria ulterius sexi frequentutione per sucros et reliuiosos homines.
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NOTICE BIBLIO GRAPHIQUE VI Illure qui notis occupe, et doni ii ne meti ait pas en dolitet 'existence : si Nesandus ille libellus in Germania excusus h0i ribili titulo inscriptus, ex ipsis in sernis saucibus libellum hunc eructatum, non argumentum s0lum, sed titulus ostendit. h Il Moula itque, dans son ens ance il l 'avait vudans les maliis de Pieri e Ramus oir la dissertati in dela M0nnoye); mais cus ali sigali 0ns soni regarilsies comme tres-peti dignos de sol. En i58l, un docleur, partisan seu gueux de la Ligue, Gilberi Genebrarii, pari ait en termes asseZ vagues, ii estvrai, dii libellus, c0mme a1ant sile mis en circulation. Disputant avec uia resorin si Lamberi Dan ea uin, ii s exprima it alnsi en a1ant en vite les callioliques : si Non Blandratum, non Alciatum, non 0chinum ad Maho melismum impulerunt; non Valleum ad Atheismi professionem induxerunt l); non alium quemdam ad spargendum libellum De tribus imposioribus, quorum secundus eSSet Christus Dominus, duo alii Messes et Mahometes, pellexe
Il et ait sori disseile de se prononcer sur rexisten ceu uia livre doni on ne connaissa it que te titre accompagia si de quel ques vagues ruine ars; it y avait impossibilite de determiner Pauleur il 'un derit contre tequel se ferait
ques mois. Quant a George Blandrata et u Jean-Paul Aleiati, cesti aliens embrassereni les doeirines do Soein, et se refugi orent auxexiremites de s Alle magne; mais ii ii est pas dia iovi pro uvἡ qu iis se solent satis mus utinans.
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silexsi te plus terribie des ora ges. Les conjectures allerent leur train, et les bibliographes, les littera leurs, qui s occuperent dii livre doni nous part0ns, mirent en avant desnoins, satis chercher ii 'ailleurs a j iistiser leurs allegations. On s attacha aux personnages qui, des le commenc ementdu moyen age, s etaient sali remarquer par des principestri siligi elix, sori raros a cet te sipoque. I 'em pereur Frederic Barbero iis se, mort en il90, est te premier qui se prsisente dans I 'ord re chronologique :ses querelles avec la c0ur de Rome, ses minurs peti rύJulieres, jeterent des dolites sur son Orthodoxie. Le philosophe arabe Averroes, ou Ibn-Roschil, mort en 1198, donna lieu aux soupζ0ns par les sentiments hostiles qu'ilavait, dis ait-on, h l 'sigarii de i istantis me, aussi bien quepour les doctrines de Moise et p0ur la sol des chrsitiens. Selon M. Ren an lin, qui a publisi sur I Averroisme uni ravati fori remarquable , Ia philosophie d 'Averroes, interprsitation tres-libre dela doctrine d Aristote, et inter- preisie a s0n tour il une lason plus libre encore, se rsidui sit a ceci : Nsigation dia sui naturet, des miracles, des anges, des de mons, de l'intervention divine; explicationdes religions et des croyances morales par impos ture. Tous nos lecteurs n arant pas sans dolite a leur disposition te saxant travail de M. Renan, nous pensons leurrendi e service en transcrivant ici quel ques lignes danslesquelles cet habile critique parte avec fa lucidit si habii uelle dii sui et qui est Pol ut de cultu nolice : si Ce n 'est pas sans queique raison que t 'Opinion chargea Averroes dii motiles Trois impost cui s. C est par leurs prsitendues imp0ssibilissis, et non par leur commune origine celeste, qu'on rapi'rucha a celtu opoque les cultes divers. Cette
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nyme Sans que personiae ose ravo iter; elle est comme latentation, comine te Salan caeli si au tand dii coeur de cesiecte. Adopte par les uias comme uti blaspheme, recitellii par les aut res comme une caloninie, te mot des Trois impost eurs sut entre les mains des moines mendi auis, unuarine terribi e totaio urs en reserve potir per ire leurs enne-
im post eurs ... et te mot res lait comme uia Stissmate . . .
P0ur si apper da vani age rimaginali 0n p0pulaire, te motdevini uni iure. Lorsque les travati x de Pierre te Vsinera bio et de Boberi de Retines sur te Coran, la crois ad e, Iest iures de pol simique comp0ssis par les dominica ins curent doniae uiae id de plus exacte de i istam is me, Mahomet apparia talors comine uia prophὐ te, standateiar d 'un culte monotheisie, et i on arriva ce rsis ultat, qu it y a aunion de trois religions, sondsies fur des principes analogues et to ut es trois mel sies de sabies. C est cet te pensee qui se tradui sit dans t 'opinion popula ire par te blasphemedes Trois Impost eui s. . . I 'Itali e participali comme la France a ce grand ebrante ment des consciences. Laproximite de i antiqui te paten ne 1 avait lais, si uia leva in
tangere ux de revolte contre te christianis me. Aia comine iacenient dii Ongieme fiucte, on avait vii un certa in
Vilgarit, mait re d edole a Ravenne, declarer que tout ceque dis alent les p0etes auctens et ait la verite, et quee ei ait tu ce qu il sali ait croire de presere iace aux naystereschi sitiens. Des Pan illi , on troiive a Fl0 ence unu sa tion assea sorte p0ur 1 provoquer des tr iubles san glanis. Arnaud de Bresse traduisait illa en mori vement politi liteb
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X NOTICE BIBLIO GRAPHIQUEla r6volte philosophi que et religi euse. Arnauid de Villon euve passait potir l 'adepte d 'une secte pythagoricien nersipandue dans totale P Italist. Le p0eme de la Descente desaint Paul auae ensers parte avec terreur il 'une societsi secrete qui avait jure la destruction complete dii christianisme. non a mis en avant te nona de l'em pereur Frsid si pie II mort en 1250, et ceci est bassi sui' une assedition dii pape Gregoire IX, qui accuse ce monarque ii 'avoir avanco quetrois impos teurs avalent successive ment abussi de la cre
lin Transeri votis iei un passage de Volta ire Essai fur las mors et fur resprit des nations , quoiqu'il soli satis dolite bien eoianu dela plupari de nos leet eurs : u La Sarda igne etait en ore uti sui et de guerre entre I empire et te sacerdoce, et par consequent dexeommunications. l. em pereur s'empara, en 1258, de prestiue tolli e t ile; a tors Grego ire IX nec usu publique ment Frisideri e II d ineredulite. Nous avons la pretive, dit-it, dans sa leti re-eireula ire dii ter tu illei l 259, qu il dii publiquem ent que Puni vers a die trompsi par trois impost eurs, Moise, a sis us-Christ et Maho mei; mitis it placeasisus-Christ sori nu-dessotis des aut res, ear il dii: Iis Ont vecti pie ins de glo ire, et I aut re n ii die qu uia tioni me do la lie dii peti plequi prἡehait u ses senibi abies. L em pereur, ui ou te-t-il. solitient tu uti Dieu unique et create ur ne petat dire ne d uno semine, et furto ut d une vi erge. Gest fur estite leti re dii papo Gri go ire Ixqu on crut dἡs ee te in ps-la qu it y avnit uii livre inii tuid De tribus Imposioribus : on a cherche ce livi e do fidele en si ecle, et on ne i alumnis tro ivd. 0 Aio uti ias que Ia lettro de Grδgoire IX se troiive dans la collectio conciliorum, odit de parte P. Labbe, torne XIll. eol. H57 ei sui v. xiii e t importlint olivi age de M. de Cherrier : IIisto ire de la lut te des pupes et des empereurs de la inuis in de Souube,2e edition, torne it, page 59s. 2) On fuit que cet ii omine ii Elat ei ait peii serupuleii x. ii sui
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ment dii di huitieme si ecle, en oncsie et appuo sie dequel ques argumenis dans une dissertation anonyme quenous reproditi sons ici. Elle est tota tes0is regat dee commedsinu He de son dement, et nous Moulerons que Frύdsiricrepoussa avec beauco up d 'sinergie t 'accusation que lepape dirigeait contre tui, et doni la gravit si et ait bienesrrayante ait tret Zieme si ecle. On petit consulter ab cet
Rem arqu0ns avssi que t 'em pereur ne sui pas te seu leonire tequel se sormula I inculpation qu articulatile ponit se. Un auteur dii treia lenae siectu Thomas de Canti m- prsi; Pnistoire litteratro de la France, t. XIX, p. 477, tui a consaci si une noti ceὶ axance, dans I olivi age ali sig0rique et uir stique qu'il a in titulsi Liber de proprietatibus apum, qu il existati a Paris un prosessehar qui ensei gnati a ses eleves que Moise, Jύsus et Mahomet a valent sitsi trois impost eurs. Nous doli tons sort qu'un prosesseu reui portsi alors l 'audace, s il avait eu de paretis senti-ments, jus tu' i les laisser percer devant ses sicollers; luchatiment eui etsi exemplaire.
accuse d a voir uoulia empnison ner i em pereur; colui-ei tui sit crevertes yeux, et te clianeelier, dans uti ueces de desespoir, se brisa late te contre uia mur de vi prison. Le sulcide etait a tors eliose a peti pro sans exemple. Volei d aille urs en queis termes Fredi rie s exprime aii sui et de t accusation portee contre tui : u Inseruit salsus Christi viearius tabulis suis nos christianae sit dei religionem recte non eolere ac dixisse tribus seductoribus mundum esse deceptum, quod absit de nostris labiis processisse eum manifeste confiteamur uni eum Dei filium esse ... n Malgre ses protestatio iis, Frederi e pura ita voir eis sort incrddule; des ecrivaliis de Lepoque attestetit qu il ne parui a derusalem que p0ur s y moquer olivertem ent dii. christia
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Postet salsa it mention, en 15 45, d 'un traiisi De tribus Prophetis, qu 'il attribu ait a Servet; it a lui-uis me etsi solapsonnsi d 'avoir compos si cet olivi age; il en avait dumolns repro duit quel ques itides dans uti des sici iis qu)il asait imprimer : De orbis concordia 2ὶ, initure d 'ungente inquiet, mais pilissant, qui a disi analysee avec sol n
l) u Deinde aecusarunt me quod composuerim librum De tribus
imposioribus qui tamen invenitur typis excusus annos triginta ante ortum meum ex utero matris. n On tro uve des delatis fur Campanella dans Brucher, Ilist. erit. philosophiae, t. V, p. 106-l44; dansi Misto ire de tu philosophie de Butile strad. franea ise, t. II, p. 7 9770j; dans le Di et Annaire des selenees philosophiques, t. I, p. 42l-424; dans l/ιst. des selenera mathem utiques en Italia, par M. Libri, t. IV, p. 169. M. Pierre Leroux tui a consacre un artiele remar-quabie dans i Eneyelopedie nouvelle. VOir ensii une these de M. Darest e. presentee en l815 u la suculle de Paris : Thomas Morus et Cumpunella; et une notiee eerite par mada me Loui se collet, in sorde dans la Revue de Duris, 4e serie, t. II, p. 124 -l8,, et repr0duite en tete de la traduction franea ise des OEuores choi sies de Campanella, Paris, 18 4, in-l8. 2, Postet sui uia visionna ire, mais tes extra vaganees in il ddbite les chimeres a pres tesquelles ii eouri. ii em pdebent pas de recon-nailre cliea lui une erudition extraordina ire, uti esprit enit neminentehercheur et bardi. Dans uti aut re fidele ii eut eid uti granis honi me. Nodier a pii dire que Leibnii et ii 'axait pas did plus savant, ni Baconplus universe l. li avult de vine te mesine risine, et Ton a uu de nos jοurs queiques-unes de ses idees repro luites avee les variantes lia umene necessa trement te eo ura des fideles. L apostolat de lasein me, preel id depuis par les Satiat-Simoniens, sui une de sespreoccupations les plus vives.