장음표시 사용
21쪽
dans le Diction naire des sciences philosophiques 485l, t. VI, p. l85 . On a mis en avant les nonis de Machi avel, de Rabelais, d Erasine, d 'Εtienne Dolet, brutea Paris en 1546; de Giordano Bruno, brulsi a Rome en
Duel ques autres sicriva ins, reculant de plusi eurs si eclesia composition de ce traii si celebre, Pont mis fur lecompte de Boccace, auteur dunt i 'orthodoxie n est pas
Campanella pensait que te usiri table aut cur silait perit-
et re te P0gge, qui, blen que secretaire dia pape, et ait peti
dsi vot et tres-libre en ses propos, ainst que te pr0uve lerecueti des Facetioe imprim si suus s0n noni; mais Campanella ne parati pas a voir beauco up tenti a cet te opini0n, car II. Εrnst, dans ses Observationes Mariin, a vance que te moine calabrais tui in liqua, a Rome, Muret comine Pauleur dii livre en question : or ceci ne s ac- corde nullement avec Pimpression dii livre trente ans
l) L aut eur anonyme inuis oti fait que e est M. Algernon ne beri d un ouvrage angi ais, savant et paradoxat, Fimrod, a disco urseon eerta in pussasses of uratory and Fubie s London, l828-ω, 4 vol. in 'ὶ, sait observer que les trois premiores nou velles dii Decameron ense ignent des sentiments peii orthodoxes. La troisieme, ou estraeonide i histoire des trois anneaux, a paru suspecte; elle ei ait d ailleurs sori repandue au moyen age; on la retro uve dans les Gesta Romanorum, cap. 89, dans le Novellino antico, p. 72; Lessings est servi de eetie donnee dans sa pieee de Nathan D Sage, uti desehe -d ceu ures de la sedile allemande. L idde premi ere de ee conte
a utre ouvrage de Boccaee, la Genealogia deorum, est rem pii de delatis qu on ne troiive pas a ille urs ei qui semblent provenir doso urees gnosti ques.
22쪽
avant la naissa iace de Campanella; Muret, en i 526,n'avait que doliae ans en l558. D'uia avtre coisi. on apro non si te nona dii capit cin Ochin, qui, quiliant te catholici sine, em brassa les principes de la rsistat me; mais,t0ut en P0ursui vant de ses arguments et de ses Sarcas mes
tes d0gines tandamenta ux dii christianis me. Cette asse ti0n, que notis ne trouv0ns que dans un derivain dii dix-
septieme si ecle lὶ, nous parati donc privee de tout laudement. Νοus en dis0ns aulant de celle qui concerne Aretin. Le trop csilebre aui eur des Ragionamenti et des Sonetti iussuriosi potissa la licence ius Iu a un degre inconnii jus tu'alors; mais it sil ait incapalite d'aucunevue phil0s0phique prosonde, et, tenant par-dessus tout a vivi e tranquille et a gagner de l'argent, ii emplora laptume qui avait trace les aventures de la Nanna et de la
li existe de ee livre des traductions latines et une version fran- salse spar N. Lesebure , 1668, qui ia ost qu uia tissu de contre-sens dolayes dans uti style illistble. On pe ut consulter sur DroWne I Edinburgh reuiein, oetobru 1856; la Reuue des Dei -Mondes, aurils 838; l Anuleeta biblion de M. Du notare, t. II, p. 19s. 2ὶ Si l Arei in ii 'avait derit d aut res ouvrages que Ia Passione aei Giesu, It Genesi e rhumunita di Christo, ete. , soli noni sera it oublio depuis longi emps. M. E. de la Gournerie a donni , dans Taneten ne Revue europemne, t. IlI, p. 297, uti ori tele fur ees livres pieux, qui ont otii traditiis en spati ais. Viae de ces versions purie uia iitro qui paruit aut ourd hui bieturre : La Dussion de Iesus-Christ utrementdeserite par te diuin myin de Pirere Aretin Lyon, s 559 . On eomprend qu engin se prenis ici dans te sens de g/nie, talent, ingenio plus tard on donna a ce mot uii aut re sens, ain si que te proiive une
23쪽
I e philosophe it alien Pomponnace, mort en l524, si gure parmi les auteurs auXqueis on a attribu si, satis aucune pretive, i 'olivrasse qui nous occupe. On s ait quece penseur hardi se monti ait favorable ait massiriali sine et hostile a I I glise. Ses olivi ages furent brulsis a Veni se; mais i auidur diit a Pindulgetice de Leon X et u la proiection de quel ques cardinaux l 'avantage de moliri r tranquille. Parini divers passages de ses sici iis qui 0nt provo lusi des coleres, nous ti en transcri rons qu uia sevi, em prunisi a son Tractatus de immortalite animin
1554, in-l2, p. l2lὶ : u Ad quartum, in quo dicebatur
quod sere totum universum esse deceptum, cum omnes leges p inant, animam immortalem esse. Ad quod dicitur, quod si totum nihil sit, quam suae partes, veluti multi existimant, quum nullus sit homo, qui non decipiatur, ut dixit Plato in de Republica, non est peccatum, illud concedere, immo necesse est, concedere aut quod totus mundus decipitur, aut saltem maior pars, Supposito quod sint tantum tres leges, scilicet Christi, M0ysis et Mahometis. Aut igitur omnes sunt salsae, et sic totus mundus est deceptus, aut saltem dupe earum, et sic maior
tres urieuse Marari nude r Impa Eeatiori eontre reaigin de Mazariri s M'. Lors md me qu il eerivati potir .des eo uvenis, s Aret in se Souvenali uri peia des o avrages qu it eomposait potir il aut res lieux. Datis son livre fur la Genese, it iraee des charmes d Eve un portrait qui ii est potnt dans le texte hebre v. i. Ses eheueuix respirotent leti te neeiar et i ambro iste. Axee les tre ses pendantes fur ses epaules, elle ne se fouetoli des mantelles mises en Pivoire de son estomaehu comme joya uix de la belle naturo. M Voir la ira luetion fransalse, i Lyon, La morale indulgente de t aui eur te porte a excuseria eo nisu te de Loth et de ses silles.
24쪽
de Ia veritή, un livre tres-hardi, tres-lisit si rodoxe, ain si tu il l 'annonee lui-meme dans une leti re qu'il adressa itali celebre satirique, et qui est imprimee dans sa corresponda iace. Un passage de cette leti re se troiive dans ladissertation de la Monia0ye que nous rei ni primons. Oncomprend que de tres-puissantes rai sons Ont em pecti si lapublication dia Templo delia verita, en ad metiant quecet olivi'age ait sit si sic rit. Nous avons inutilement cherclisia notis procurer quel ques renseignemenis fur ce Fausto.
Longiano est une tres-petite ville des ci-devant Etat si Omains, pres de Forti. Lo nom de Cardan a sit si pro noncsi; ce person nasse, aussi si studit que bigarre, et doni les sic riis prsis enient unmsilange de scepticis me et de credulii si assea si siquent auseigieme si ecle, D'a pas cratiat de conaparer ensemble lepaganis me, te iudaime, te malionisitis me et te christianisme, et, apres les avoir Opposes les uiis au X aut res, sans
dire aliquet it a flat, it termine en s criant : si IIis igitur arbitrio victoriae relictis; n laissant alii si au has ard a decider a quelle religion restera la victo ire. Plus tarit, ilest urat, ii ad 0ucit ce passage ; mais ii s etait dria ali ipsi,
de la part de Scaliger nos animent, i 'accusation d a
lὶ L edition des opera tardani. Lyon, l665, 10 vol. in- solio, contient olivrages disserenis. Tous les historiens de la philos plite ont apprecie cet homine de gente, uti Peu soli. Naigeon tui a consuere uti long urticle dans I Eneyclopedie methodiqi Dietion-nuire de philosophie, i. II, p. 875-910 ; M. Franck en a sati l obj etd uti memo ire tu en l8 1 a Pheade in te des selene es morales et poli
25쪽
NOTICE BIBLIO GRAPHIQUE XVIIIl a si te question de Pierre de la Ram sie ou Ramus
D meux par ses atta lues contre Aristote, et qui sui accussi
Un capit cin, te pere JOly, avance dans le troisieme volume de ses Conferetices fur les mystἐres, qu)uia hu-guen0t, Nicolas Barnauit, sui excommunisi, en 1642, potirav0ir comp0ssi uia sicrit De tribus Imposioribus. Ils agit de Nicolas Barnaud de Crest, auquel on a attribusitan olivi'age curi elix, te Cabinei du roy de France,
dans teque i ii v a trois pleri es precisuses, 458l, et qui passe aussi potir l 'aute ur dii Miroir des Franso is,l 582, livi e qui reclame des reformes doni Paccomplisse-ment se sit attendre detix siectes 2ὶ, et qui n'Ont pol nit outes passe dans te domat ne des salts : cet sic rit demandele mari age des preti es, la rsiunion de la Belgique et duali lanais a la France; il eiit tombe plus juste, en se pro-
26쪽
XVIII NOTI CR BIBLIO GRAPHIRUR
ger ssiri eu sementa si tablirque Pauleur dii Paradis perdua it compossi uia olivi'age doni ii sita it question bien long-temps avant qu'il sut ne, et qui eut etsi en desaccord complet avec ses principes, ou domin ait un puritanis mersipublica in bassi sui' la lecture de la Bible
Parmi les ecriva ins cunnus comine libres pense urs et alix queis On aurait pii encore attribuer te Liber de tribus Imposioribus, nous n'avons pas ren contre Bonaventi ire des Psiriers; on sati que cet sic riva in spiritu et se sui eida dans Phi ver de l542 a lo4o, a pres avoir tali imprimer en 4557 le Cymbalum mundi, livre aussi tot poursui vi par te Parte ment, comme contenant de graniis abus et lisii sistes. Nous n'avons pas beso in de redire quel imprimetir Morin sui mis en prison siet detenti en grande pati vi ete, i, et que t 'edition originale sui supprimee avectant de soin, qu on n en conia ait plus qu'un ou de uxexempla ires.
B siceminent tu Cymbalum a eu detix siditions nou- velles, revia es, rutae par M. Paul Lacro ix Paris, Gosse-lin, l84lin, rati ire par M. Lotiis Laco ur dans le tome I des oeuvres de B. Des Periers, Jannet, l856ὶ. Eloi Johan-n au retro uva la cles des nouas des interlocutours cach sis solis te voile de Panagram me. . Dans te second dialogue surio ut, dit M. Laco ur.
Pauleiir lourne cn ridicule lotites les crorances reconnii S
27쪽
ile sola tenaps; te Clarist, illa par tui transforme en sit pon, va Se voir maintenant proclamsi tet; Luther, ches de la Resorine, n est pas repi sisente d 'une fason molns satirique : catholiques et protestants tombent dans Iein si me fac; Des Psiriers se joue sigalement des uias et des aut res. η La Monnoye avait de vine Patisigorie, et ii ax ait ex prini si sa pensi e avec toti te la Dei tete qu it poliva it selier metire : u Si j osais d sibi ter ici mes s0tipsons, je dira is iii 'on prsiten d ici ridiculiser celui qui nous apporta, descendant des cie ux, la veritu siternelle ; je dira is que las uite dii disco urs de I rigabus est une ra ille rie impie et Oiitree de ce que celle usiritsi a Opsirsi. δεΝous n avons pas bes in il insister; il est evident que si te Liber de tribus Imposioribus a reel lenient etsi imprimo en i 558, cum me rassi me Campanella, on potiri ait avec quelque vrai seni blance te metire fur te complede Des Periers, qui 1 aurait developpsi avec plus de ne t-tetsi la these qu'il voti ait a dessein dans le Cymbalum, tequel potivati, aux Jeux deS m10pes, passer P Our uneraliterie dirigue contre te paganis me. Mercure, Cupidouet auires divinites mythologi ques figuratent dans cesreciis, circonstance qui se retroiive egalement dans lesa me ux Ouxi age de Giordano Bruno, et qui s explique sans la motu ire peine. Les coups portes a Iupiter, a Saturne, allatent ali dela.
Un desec rivalias qui ont manisi avec te plus de bonii curles resso urces de la langue Daneat se, uti bibliophile ser-
28쪽
aucii ne plume ne dui en hasarder i exsiculion a uiae epoque ou pareille liberte alii ait si te par ti Op dangereti se .
Sur te bruit qui s'en sis ait psipandit dans une classe degens de leti res, on tui prela unu rsialite impossibie; onalia jus tu' a nommer les imprimetiim qui l 'avalent publisi
et qui donnerent quelque lieu a cet te accusation commeinc Psidiales et comine gens habiles, les Wechel entrea utres; mais ce sut sans silayer cet te opinion d aucuneautorii si sussisante. 0ue penser a tors des exemplaires de ire trailsi qui soni actu et lenient connus et doni la date serapporte assea bien a i 'opoque ou il a dii parati re sui vantiolites les hypotheses Z Cette decoli verte ne d sit ruit-ellepos tes raison ements les plus specieux , et reste-t-il quelque cliose li dire e0nire rexistence d uia lix re qui se re produit dans plusidui's catalogues de suile Zu Ce probleme exige uiae solution doli ble. Oui, ilexiste uia trait si De tribus Imposioribus, doni les exemplaires soni exire mement rares ; non, te iratio De tribus
finpostoribus, qui a occupe les bibliologues dii dix-
septieme si ecle, n 'existe Pas. D
29쪽
NOTICE BIBLIO GRAPHIQUE XXIque certains bibliographes Ont regat dee a cause de l'appare iace moderne de i impression, comme si gurant celle de l698. Ιl n est petit et re pas plus de cette derniere que de Pautre, qu0i tu it 1 ait bien quelque rais0n p0ur quela supposition en ait lieri a cet te sipoque. La rei ne Christine de Suede avait offert, quel ques ann sies ali paravant, irente mille livres a qui conque poliri'ait lui en procurerun exemplaire, et c sit ait uia motis it simulation tres-capa-ble d exciter I industrie des edite ui s. Ensuite, la liberisid 'esprit, et en certains pays celle de la presse, sit alenta tors a leur combie. La Ηοllande et i 'Alle magne regor-geatent de hardis i si fugi sis potir qui ce travati aurait Mun jeu, et i 'impression de ce livre n aurait pas a torsos fert beati coupplus d 'obstacles que celle des alid acieii sesilisiori es de IIobbes et de Spinosa. Il est bien certa in cependant que tu traiisi De tribus Imposioribus ne sui jam ais livrsi h la rei ne Christine, et ii est malaissi de croire que s il eut imprime des torsau plus petit numbre possibi e d 'exemplaires, ii ii en sui
Comment aussi expliquer que ce livre ait sic happsi auxi echerches dessa vanis et labori elix bibliographes dii dix-huitieme si ecle, des Prosper Marcha nil des Sallen gre, des David Clement, des Bauer, des Vogi, des De Bure, et de
tant d 'aut res, et qu il ne se soli renconti si dans aucti ne de ces immenses et curiduses bibliotheques doni nous avons les catalogues
Il passe p0ur certa in en Alle magne, it a site assii me dans divers oti vi ages la Bibliotheca historim litterario selecta de Jrigler, t. III, p. l665ὶ que te volume de 46 pages arant la date de villic a cisi imprim si en i 755,aux frais et par les solias illiin libra ire de Vienne, Stra ub;
30쪽
XXII NOTICE BIBLIO GRAPHIuli Eil en vendit quel lites exemplaires au prix de 20 pliaesd 'or et plus, et ii sui potir ce sali j etsi et long temps detenu
extraordinatre quel ques aut res avantasses, particulierement celui de nous conserver les sentiments d 'un sicrivain distingue, et celui de res0udire u ne question de bibliographie tres-celebre.
pereur, ain si qu a Son chan celier, uia olivi'age qu auculae tete humaine n aurait pia concevoir en i 250, ouvrage oud 'ailleurs la toliche moderne se trahit a cliaque Phrase.
Cependant ii laut bien accorder qu'un pareit livre a puexister vers l555, comme Passurent Guilla uine Post ei et te jes uite Richeomine solis te noua de Flori monil de Remonii. Comment te monile erudit se sui-il mepris a cepotiat de chercher parto ut i ante ur il uia livi e qui ii eut pasexiste, de rattribuer tour a tour .a Boccace, a Servet, auPogae, a l 'Arsitin et a tant ii 'aut res Z Quoi . tant de bruit potir riunt lant de sum sic sans seu i Cula n est pas possibi e . hM. Renouarii, posscsseur il uia cxempla ire doni nous parte runs dans te para graphe sui vant consacre, dans le