Études historiques et critiques sur les monts-de-piété en Belgique

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organisation Fnsirale des monta-de-pisitsi en Belgique, ii yavait en Flandre trois montaine-pisitέ particultera, fondsisd'aprhs la msithode italienne, qui prolatent gratui inment, et qui, potar ce motis, furent appelsis italici par quelques

historiens.

Α coia et en dehors de ces deux granda systhmes demonis-d piέtsi, ii s'en est form6 une esphce particul thre participant de la nature des uns et des autres et constituantune fusion des deux systhmes appliqusis en Italie et en Flandre. Ces monis s'appellent mistes. Lh, te fonds fur le-quel on proinit avx indigenis clinit en partie don si par lacharitsi des fidhles, en partie emprunisi h intέrsit, soli h des particuliers, soli h des villes. Τeis furent quelques monis-de-pisita siriges en Belgique ; teis furent aussi les derniersmonis cliablis en Italie, entre autres celui de Vicence qui

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falsa lent les premiers lanci qu'iis poli valent reprendre et mur tesqueis on leur payait ian intaret ; parfois ces particuliers n'avalent pas Ia facultd de reprendro les fonds etl'intsirhi annuel que l'administration de ces monis leurpayait sit ait viager, ou bien passait avx hsiritiers. Ces mouiss'appetaient respectivement redimibiles, i redimi biles, x cabiles et non vacabiles. - Queique is, au licu d'argent,les monis protaient aux indigenis des fruits du sol ou des matthres premthres mur l' industrie, telles que graines, tartales, Vins, etc. et chae une de ces institutions tirait sonnom de in spέcialit6 mons tritici, mong farinoe, nιοπι

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Italiens, em brassent son opinion M. Peubotre y a-t-il moyeud'expliquer ces contradictions apparentes et de concilieries detix opinions en prsisenoe, en dirunt avec Morichini sique la priori id de la fondation appartient au mont de P muse, et celle de l'approbation pontificale au mont Sor-

Defensorium montis pietatis lonρὸ validissimum . a Dalre Bemardino de B ιis, fierit en et 497. mpositum suu defensoriumὶ ad complaeentiam beati paιris fraιris Bernardini Murini, ejusdem ordinis, qui saepius ipsum fratrem Demarainum hortulus esι uι aliquid in aeriptis redigereι de justoeatione ae ut lume ipsius saluberrimi montis, dicens ei : Ego libenter video scripta

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en a totinours, des Personnes rωllement prudentes, d 'autres affectant la prudenco, qui s'Opposent h toti te innovation. Mouleet h cela que, les mont de-pisito stant annonc/s comme Un remsede efficace contre les abus do i'usure, iis De Pota valent compter sur te concOurs de cetix qui vivalent de cos abus : Or les Juiss, influenti par leur nombre, leurarichesses et leurs relations, letir aValent dέclarέ la guerre aveo cette opiniati etsi et cette cnergie que peuvent seuis donner les deux plus puissanta mobiles de toute action,i'intdesit et l'instinct de conservation. Mais, chose siti ange i cette institution, totate religieusedans ses moyens et dans son hut, sita it destinde h rencontror la plus violente opposition de la part de person nesprofondsiment religieuses, et au nom mome des principes

religietix l

C est ainst que s'exprime leue annaliste WADDINGUA tom. xvi, a

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de voir demander quel ques 'Ib pour l'administration des montaine-pisita, soli par uti sentiment de rivalitsi h lavue de l'influence et de la popularilsi que dono ait auxFrancis ins la propagation de ces institutions dans totalel 'Italie, cen d siclaratent, dans leurs prsidicali Ons et dans leurssicrita, les adversa ires constants et impitoyahles. Les deuxordi es eurent, h ce siuet, de issiquentes disputes 3 oti, aveo des intentions pures sans doute , te asile dinsin6rait parfois en animosith. Quand on parcourt les autevrs de I'sipoque quioni sicrit fur cette matthre, h chaque page on trouve lapreuve que la charitsi ne prsisidait pas toriours 1 ces contrOVerSes qui, Mel ques annsies plus tardi sirent dire hLύon X , dans te dύcret dii concile de Latran : San δ olim infer nonnυlios dilectos filios sacroe theologiae magistros et

juris utriusque doctores controversiam quamdam Non gine popidorum scandalo et murmuratione eaeortam comperi- mug t.

p. 444ὶ : Fratres hujus ordinis usurarioe pravumis eaetinclionem qu dammodo protiιeri videbantur. y M STRO FINI , p. 99 en note . - MOBILHi I, P. 166. Volci comment sthre Bernardinus de Bustis Franciscat n) raconte une de ces schnes. Pour la troisthme lais, une discussion solennelle au sujet des monis-de-pihil a lieu te 8 septembre l493. Cette inis c'est 1 Crh- mone. Sur la place publique de cette ville se trouve rsiunie. autour dei'luoque, des plus lameux docteurs , des prosesseurs de l'universith et deshommes les plus instruits de la ville . tant religieux que lates , une laute immense accourue pour assister h la discussion Ouverte entre les deuxord res , reprhsentis chaeun par deux religi eux. La discussion terminἡe , les Dominicains courent a leur eouvent, en soni sonner les cloches a pleines volsies , en signe de triomphe et pour latre croire qu'. eux apparinlient la victoire. Les Franciscains, jaloux de leur voir aussi audacteusement contester leur succhs , protestent 4 l'instant. L'eveque enuoie dh-landre aux Dominicains de continuer leur sonnerie triomphale, et, en

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L'opposition d'un ordire aussi respectatile que l'έtait celuidos Domini ins, donna lieti h la publication d'une infinitaclo thhses et de consultations. Τhsiologiens et juristes, Parti Ctiliers et corps enseignanis, inui te monde vovi ait direson Petit mot dans cette question qui remuait toute l'Italie 3. Enfin, au concile de Latran, en 1515. le pape L6on X e

Volci uti extrait de la bulle Papale :

NOS... Sacro a Probante concilio, declaramus et desin mus montes pietatis ... in quibua pro eorum impensis et indemnitate aliquid moriratum ad solas ministrorum Pengag, et aliarum rerum ad illorum comervatio nem pertinentium, pro eorum indemnitate dumtaxat, ultra sortem, absqtie lucro eorumdem montiu- recipitur, neque vectem

mctia Promerre, nec peccαndi incentivum proe8mre, neque reuo pacto im robαri ; quinimo meritorium esse ac laudari et probari debere tale mutuum, et minime umrarium Putari, licereque illo M pietatem et misericordiam populis proedicare , etiam ctum indulgentiis a gancta sede aposto-

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20 PROPAGATIONI a eam ob causam concenta e ac deinceps alios etiam similes montes cum apostoli in pedis approbatione errigi

P08Se .... i.

Cependant, tandis que les moines ultramontains se lais- fatent enti ainer h ces interminabies querelles fur l'usure,un Orage se P parati dans le Nord, h la sui te d'une aut querelle de motum, moins importante h son origine maisautrement rari euse dans ses rύsultats. Bome, troubigeati milieu de ses splendeum artistiques et de ses projelad'amsiliorations sociales, ne Put done, dans ces moments

de Iutte aveo la reforme naissante, songer en ore h confimmer Ses doctrines Par Son exemple, en organisant dans son