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son Imprimeur avolt ces Matrices ; Ω des maim de son fit; Henry elles passerent dans celles de sonpetit-fils Paul Estienne. Celuy-cy les vendit ou em gagea a la stigneurie de Geneve pour une sommede mille ecus. Le Clerge de France, ayant enerepris de laire imprimer les ouvrages des Salais Peres Grecs, presenta sa requeste au Roy Locis XIII. & demanda,que ces Matrices lassent retirees,& apportees dans l' Universite de Paris. Auruel esset, disent les Agens da Clerge dans cette Requeste,
tirer leuites Matrices des mains de la Selneurie de Gen
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mortel. Ie ne parte potnt de ses livres fur l' exposition des quatre Evangelistes, que la Facultd dans son Catalogue des Livres CensureZ appelle, Libras
impios ct nefandissimos. Ie laisse-la aussi ses injures,
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ses calomnies, ses faustes histoires, ses contes ridicules fur les Doeteum, qu'il appelle seuillet I . de
gloire, qui Iuy est due sur te Parnasse. - Et nousn'Osons pas la porter au mini ou M. de Thou l' a Portee dans son Histoire, quand ii dit, que la France& tout aut re Etat Chretien a plus d' obligation a Robert Eslienne, qu' a celuy de tous ses Genera uxd Armees, qui a fati te plus de conqueres, & pousseses frontieres le plus Ioin: - Si la France luy a obligation, d' a voir porta I' Imprimerie jusqu'auplus haut degre de sa perfection, elle ne luy en aguere d avoir abuse de ce bel Art, de s'en Hire servi pour imprimer tes Livres de Calvin, de BeZe, de Viret, de Bucer, & d' autres Sectat res s doni lalacture empoi nna les espriis, leur inspira de lafureur, I las porta aux extremitis, oti iis soni Venus, de faire une guerre cruelle a leur patrie, d'yie iter par terre les plus beaux monumens de la pietεFranqoisse ; enfin d'y faire tout te mal, que I'Hς
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Immensum modico venum datur aere volumen.
Robert Estienne dans te dernier Siecte pori r impression Hebraique tout Sun coup jusqu' a si persection. ι Robert Estienne stoli fils de Henri Estiens: premier du nom, Imprimeur de Paris. Il fit sonapprentissage som Simon Colinet ou de Collati
Lege Epistol. Aurat. p. 97. supra.
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Robertus Stephanus Parisiensis I quo ego secundum patrem meum in emendandis atq; edenais veterum scriptis nem
nem fuisse aut esse arbitror diligentiorem. Et sur I' Epitre I 4 du Livre 13. Robertus Stephanus Upographus Parisiensis diligentissimus. Mr. Baillet a ecrit, qu'illais it metire fur les quais, fur les pons, & dans Ies places publiques de Paris, les livres qu'il im-Primoit, aveo des assiches, par tesquelles ii prioietout te monde de les uouloir lire & de les corriger ;Prometiant de grosses sommes dargent pour re- compenser la peine de Ceux, qui y remarquerolent des lautes. Cela n'est pas veritable. Il expo itfur sa boutique ses lauilles imprimees et non tirdes.& il promettoit des sols & des doubles a ceux, qui y trouverolent des lautes. - Ιl sut aid 6 dans sonaeresior par Budde, par Bais, & par Tusan ; &ensuite par Iean Thierri de Beauvolsis, comme ilesmoigne dans sa Preface de l' edition de ona omis cette Presace dans l' edition de Lyon enxy73. en quoi On a eu tori. Ce Iean Thierri a revu Ω corrigd la premiere edition des Annotations de Budiae sur Ies Pandectes, salte par RobertEstienne, & ayant fati e imprimer Ces Annotations par Vascosan, il les dedia a Gilles le Mailrepremier President du Pariement de Paris. - Ro- here Estienne demeuroit 1 Paris, dans la rue deS Iean de Beauvais,a l' enseigne de l' Olivier,vis-avis
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Pas une petite negligence.d Robert Estienne Eloit gendre de Badius Ascensus stavant Imprimeur de Paris. II travailla d'abord Pus Simon de Colines, qui avolt wouia samere. Mais ayant depuis tui. me dresse unebOutique, cacquit tant de reputation, qu'il passapo te plus habile & qavant Imprimeur, qui eut jamais au monde. It y en a qui tui pre serent Alde Manuce & Froben. Mais il est certain, qu'illes surpasse en erudition & en exactitude. on dit, que pour rendre corrects les livres, qu'il imprimoit,il en falsoit exposter les lauilles dans Ies places publiques, & qUil donnoit des sommes considerabies a Ceu , qui y trouvolent quelque faute. Aussi assur t-on que des livres qui soni sortis de sa presse ily en a plusit eurs qui soni sans lautes. C'est ce qu' on
Espagne ne firent pas te meme jugement de Ia Ue son & des Notes de Robert Estienne sur la Bible,
que la Sorbonne i caretans persuadeZ, qu' elles serotent tres utiles au public, si ris avoir εgard au
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hom n la religion de l' interprete, iis Ies firene imprimer a Salamanque, en y changeant tres Peude cholas. D faut remarquer, que mutes les editions de son Tessor ne soni pas egalement bonnes ;car celles qu'il a fait lui-nieme sent les mellte es. on murroit metire au nombre des Interpretes de Ι' riture Robere Estienne, s'il navolt temoiges tui meme dans toutes Ies Presaces de ses Bibles, qu'iln estoli potnt I'autheur des nouvelles traductions dela Bible, qu'il don nola au publici Clast ainsii qu au commencement de I' edition rs' s. ii declare qu'ita joint avec Ia Vulgate la version, qui avolt elotro Ee Ia plus Latine, n'ayant pas Osu nommer Leon de Iuda Tuinglien, qui en etoli 1' autheur ;& il presera cette derriere traduction de la Bible a cella de Pagnin, qui Eloit trop obscure, bien qu'il sit persuadd, que celle de Pagnin approchoit d'avantage de 1' original Hebreu. Il presera au contraire dans son edition de IIs . la traduction derpagnin a toutes les autres, & n dit qu'il a donne ceste traduction beaucoup plus exacte, & de la maniere, que P Autheur meme Ι'avolt corrire de sapropre main en plusieurs endrotis. Cette memeedition de Pagnin a aussi etε imprimεe dans uno autre edititia de Commetin, qui est a quatre colonines, ou ont vola eri un instant te rexte Hebreu
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de la maniere qu'il se trouve dans la Bible d'AI lacu Complute, & la Vulgate Latine. Ie laisse ce pendant a juger au Lecteur si tes reformations, que Robert Estienne assure estre de Pagnin k ecrites meme de sa main propre, sont en esset de Pagnin. Il est certain, que Robert Estienne n'a pas agi avec asseZ de sinceritε dans la plu pari des editions de la Bible qu'il a don es au public, & qu'il a vovi Iu imposter en cela aux Theologiens de Paris ; primcipalement dans Ι' edition de Is s. D'autre partii semble, que les memes Theologiens de Paris au- roient pu traiter avec plus de douceur & charit Robert Estienne, a r occasion des nouVelles tra ductions de la Bible, qu'il fit imprimer avec des no tes sori utiles, blen qu'il y en eut en esset quelqu&unes qui meritotent d' estre condamrelas. ' Pierre Castellan Grand-aumosnter de France, qui rap- porta au conseil du Roy l' astatre, qui eloit alonentre les Theologiens de la Faculte de Paris & Roaberi Estienne, n'a pu s'empecher de condamner es queique chola rexces de ces Theologiens, Iesqueis trouverent des heresies, ou il n'y en avolt potne, &Cela venoit, comme l'asseure te meme Castellan, de Ce qu'iis ignoroient dans ce temps-la les Langues
Petr. Gallan . in vita CastelIani.
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sons, qu il avolt tiolas des Exemplaires Manu- se iis de la Bibliotheque du Roy. Ces Homines Sςavans, dit Robert Estienne, jugeolent que les diverses Lectures, qui soni a la marge, lassent quelques annotations ajouides hors du Texte. Maisc'est une calomnie manifelle, parce qu'il y avoleators plusleurs Docteurs de la Faculte de Paris, quin gnoro leni potnt la Langue Grecque, & qui ont meme ecrit doctement fur la Bible. Robert Esli-
enne a sans doute uouiu rendre odieux les Theologiens de Paris dans la reponse, qu'il a Dit aleur censure; comme quand ii rapporte au memeendroit ces paroles, qu'il fait dire a un de leue Docteurs : ye suis esbabi de ce que ces Dunes gens novis aliguentia Nouυeau Testament. Por Dieu. avois pia δε so. ans, que je ne scavola ce 'Me celois que du No eau Testament.
Depuls le temps de Clenient VII1. on n'a recaclans l'eglise Latine, que cette derniere correctioncle Clement VIII. M on a commencg a negliger les Editions de Robert Estienne & des Theologiens de Louvain, qui estolent cependant fori utiles a causedes diverses teqons & des petites notes critiques, qui soni au marges. Gest pourquoy, bien qu'onsciit oblio de suture dans l'usage public la Bible I a Latino