Auli Persii Flacci satyrae = Les satires de Perse

발행: 1765년

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NOTES.eten, doni Quintilien parte , prius famae gemus. On yeutrapporter au genre de Ia satire Μenippόe l'ouvrage de Ρ trone , doni ii ne nous reste qu'une partie. Le seconil esteelui doni Quintilien donne Pinvention a Lucilius, consistant en une piέce de poῆsie hexamsitre, doni I'obiet princupat est de mordre, en corrigeant Ies vices des hommes ; Seest a ce dernier genre seu1 qu'est restε te nom de satire, iusques a nos jours, quoiqu'on en ait depuis εtendu 1'idόeju ires a y comprendre toutes sortes de compositions en VerS & en prose , qui contenolent des rasileries piquantes, ou qui attaquolent quelques persennes en particulier. Je Viensa la differente maniere d'όerire .en latin te mot Satire, stie conclus de tout de qui a όtε dit ci-dessus, & des passages citEs, que pour observer Ia vraye Etymologie, it se droit Eerire Sabra , en partant des satiris de Lucilius, d 'Horace, de Perse R de Iuvenal, Ω Satira, en partant

, it nous reste a reudre ratiun de I'origine de la

Satire

Diuiti sed by Corale

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de la I. satire dόclare qu'il vetat avoir pour lecteurs ceuX qui aiment Ies comi ques Grees. Auduci quicunque assate Cratino Iratum Eupolidem praegrandi cum fene palles

piee B' haec , si forte aliquid decoctius audis. Les Stai έtolent des poesies en vers iambes, remptiesd'invectives contre toutes sortes de persennes. Leur nom

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Des sentences & des instructions morales appartiennent essentiellement a celle-ci. Dans Ies premiers sisicles de Ia Republique Romaine on introduisit dans les Ries champεtres des e*έces d'impromptus , remplis de raillertes trὸs- vives & persennelles , ce qui leur donnoit quelque rapportavec la comέdie des grecs. II fallut bien-tot reprimer cette licence par des loix. Horaee dans Ia Iere. Epitre du II. Iivre en Bit 1'histoire. Fescennina per hunc inventa Iicentia morem versibus alternis opprobria rustica fudit.

--. .--- doluere cruento i

Dente lacessiti, fuit intactis quoque cura Conditione super communi, quin etiam Ien Poenaque lata, malo quae nollet carmiue quenquam Describi. II falliit dono recourir a un aiatre mesen, Pour pouVoir

on se mit a έerire des comόdies satiriques appellἡes ,& qui resiembloient au spectacle fatirique des Creos, doni nous avons partε plus haut. Un trῆς - long passage de Donat a Iatεte de ses notes sur Terenoe έtabiit positivement cette origine. Diomale te Grammatrien Ia confirme en dilatat. Tertia Decies e altilarum latinarum , quae is civitate Os rum stella, in qua primum coeptae, Atesianae dictae funi, a rumentis dictisque focularibus smiles Duriois fabulis graecis. Mais Donat va plus Ioin , & assure que Hest de la , que Lucilius prit Ia premiere idέe d'εcrire ses Ρoemes, appelles δε- 0rae. voici les termes de Donat et '

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,, Et hinc deinde post Fescenninoriim versuum licentiam

is inhibitam aliud genus fabulae, id est Satyra sumsit ex-D ordium, quae a Satyris, quos illotos semper & petulan- , , tes Deos scimus esse, vocitata est; haec quae Satyra die, ,, tur ejusmodi fuit, ut in ea quamvis in duro & veluti ,, gresti loco, de vitiis civium tamen sine ullo proprii no- is minis titulo carmen esset. Quod item novum genus eo- is moeciae multis obfuit Poetis, eum in suspicionem potentuis bus venissent illorum facta descripsisse in pejus, ac dela ,, masse genus stilo carminis. Quod primo Lucillius novo is scripsit modo, ut poesin inde faceret , id est unius nomi- ,, nis plures libros.

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terrare te

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NOTES.nous avons εtabli. Selon nous, c'est' Ρerse, ou un Poῆte, qui parte seu I dans te prologue , son ami, qui dans te reste . dii dialogue scutient Ia malivat se cause, interrompi te poῆte &. OUVre te qu'on appelle la premiere Satire. Si qnelqu'un a desserit pules stir Ie changement du mἡtre des vers dans la mἡme piἡce , Io prologiae Etant en vers Jambes , ou Iambi scazontes, doni te dernier pied est usi spondόe, Ω la Satire en hexamῆtres, nous tui oppofons l' exemple de Ρόtrone, qui a fati la mεmeeliose. Voyeet te commencement de Ia Satire de cet auteur. Artis severae si quis amat effectus &e. La sui te de ce petit poῆme est en hexamἡtres. It Saul pour. tant ren ire la justice Badius Ascensius, h Hermann Buschius, ae a Phil. valentinus , d'avoir presque svivi te vrai sensis onPe ut voir par leurs commentatres fur Perse, qu'ila sint dyavie de rapporter ce prologue a la premiere Satire.

v. a. Mee in bicipiti mniasse Parnasso. Un manuscrit de Bongars , & ceux que cite Calatibon , li-sent ici Parim vist lieu de . Parnaso Cependant Ies vers dece prologue έtant Trimetri Jambici Scazontes , cyest a

dire, composses de Iambes, exceptἡ te dernier pied , qui est

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Et si praeterea tamen esse Acherusa tempIxEnnitis aeternis exponit versibiis e lens Unde sibi exortam semper florentis Homeri commemorat , speciem &c. 'Les vers de Properce lib. III. Eleg. 3. appuyent velle

Parvaque tam magnis admoram lantibus ora Unde pater sitiens Ennius ante bibit. Caselibon nous apprend en passant 1'origine dii nom duParnasse. Parnes, en Syrien , ou en Phlnicien , Veiit direptatre ; Par sun veut dire Paste s. t On stat que Cadmus vini de la Phέnicie in Greee, Elie'est dela que Viennent beau- eous de noms groes. La fontaine Hippocrene , selon la thologie, doli son nom & son origine au chevat Pegase, 'qui la fit sortir de terre en Bappant du pied. προ ν chevat, , sontaine. De 11fons Cabastinus.

pleurant Ia mort de la sille, alour la fontaine mεme , qui e-toit dans la citadesse de' corinthe. Pausiinias nous a transmis cette histoire. - V. s , 6. Istis remitto , quorum imagines lambune, Hederae 1equaces. Ηbraee lib. I. Ode I, doctarum hederae premia Bontium, V. 6. I. .' ' -ilo semipaganus Ad laesa malum. carmen gero nos m. ' ias eommentateurs ont eu bien de la peine a expliFex ee

i . . .

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NOTES. semipaganus. Casaubon a dii, que l'on oppositi te paganus au miles , qu'il niuiroit tradulae,smipuanus, pas entolἡ se lament a demi dans te corps des po tes. Je crois que ce mota iei une force particuliere, mis en opposition meo les fa era matum, & j'entenssemipaganuς pour semiprofanus. Hor lius lib. XIV. Ode I. Odi profanum vuIgus & arceo Favete linguis, carmina non Prius. Audita, Musarum facerdos Virginibus puerisque canto.

Ie lais bied qu'on enteni ggnEralement iei par faci a Da- . tum te temple d'Apollon . bati par Auguste fur te moni P Iatin, R enrichi d'une Bibliothἡque par ce Prince. Volea Suetone. L'est la que les poEtes & les Ravans s'assembloient& apportoient leurs ouvrages. Horace Epist. III. lib. I, Scripta , Palatinus quaecunque recepit Apollo.

Nais te crois que Perse parte ici simplement des mystὸ es de I'ari poetique , de mEme que Quintilien liv. V. Peregi Ise mihi vide'r res sacras ugdentium arte . V. g. uis expedivit istineo suum Perse fati ici potar la premiere seis une de tes transitionshrusques, qui te rendent obscur. Plusteurs commentateurs, ct Dryden son tradu, heur Anglois, Ont pris te parti de dire, que Perse , craignant te conrroux de Neron, se ueut latrepasser ici pour uia poῆte pauvre & famElique. Cette opinion est eniterement contraire I l'esprit de to ut te dialogue, R de

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V. 9. Pica ue docuit. Le Ρ. Tarteron a mis dans son έditionun vers condamnε par la plupari des critiques, & que nos

vient naturellement. . . -

Praetulerint i K

non Pompeium modo, sed πρώαν, μι - . . .

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