Auli Persii Flacci satyrae = Les satires de Perse

발행: 1765년

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liaste dit plus has surie vers, non hic est Ilias acci. D A ,, eius Labeo poeta indoctus fuit illorum temporum, qui Ilia- ,, dem Homeri vessibus faedissime composilit: ,, It parcitque det Accius Labeo eloit te Chapelatu de son tems, commePerse en έtoit te Boihau.

V. 6. Examenoe improbam in illa 'cinstiges .istitiust. 'Le scholiaste nous explique cette mύtaphore, en dilant que examen signifie la langue d 'une balance & trutina te trou, ou eliasse, dans laquelle la langue iove. Castigare, c'est regier la balance ave la inain.

msse quis non verssiacit e vel Romae quis nou de Oersibus jtidiaeut 8 au lieti qu'on a V tu rapporter ce quis nou, 1 : Auriaeulas qsini habet. iv. II. - - -tunc, tunc, ignoscite, nolo. i

de rapportu ce tunc inscribimus inclus : la repetition expri-

me la passion de celui qui parte 3 cum jamfupimus patruos, tunc, tunc, seribimus inesus. V. Is Milicet haec populo pexusque togaque recenti. jusques in a I. vers. Et tremnis scalpuntur tibi intima .ersi. Cette description de l'Equipage , des gestes ridicules R degochs , tant de ceux qui dόelamoient, que de ceuX qui applauditatent dans ce gout Ι1 a Rome, s'accorde bien avec ce que Tacite & Quintilien nous dilant, & ee reproche tombe par-

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tientierement fur te regne de Neron, seus, Ieques Perse Aruvolt. Il est possibie aussi qu'il ait eu en vile la passion decet Empereur pour Ia dέclamation & pour se Iaire entendreen Publio. Nous ne rapporterons qu'un seul passage tirό des Annales de Tacite liv. XVI. Ohap. 4. & s. is Interea Sen ,, tus propinquo jam lustrali certamine, ut dedecus averteretis offert Imperatori victoriam cantus, adjicitque facundiae,, coronam, &e. Et plebs quidem urbis , histrionum quoque ,, gestus juvare solita , personat certis modis, plausuque eom- ,, posito, sed qui remotis e municipiis, cum manibus nes,, ciis fatiscerent, turbarent gnaros, ceu saepe a militibus vero, berarentur, qui per cuneos stabant, ne quod tempiliis ,, impari clamore, aut silentio segni praeteriret is Quintullen conseille aux orateurs de se promener dans la chaire , outribime, pour laiffer passer Ies applaiulissemens. is ConV ,, nil etiam ambulatio quaedam, propter immodicas laudatio-

sermons on tes interro Oit par des battemens de mala Les hommes sent toujours & partout Ies mρmes. Petrone parte audi de ces applaudissemens. . .

Interdum subducta foro det pagina cursum Et cortina sonet celeri distincta mςatu.

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NOTES.IorceuX qui auront enute d'appliquer ees vers a PEmpereur NEmn, peuvent encore voir dans Suetone les lains particu-hers qu'il prenoit de sa voix. Ipse meditari exercerique coepit, nec eGum quicquid omittere, quae ejus generis urti ces vel confervandae moesi cui a factitarent, sed/plumbeam chartum supinus pectore fi liuere classere vomituque purg ri abstinere pomis cibisque Κficientibus. V. a I. Ingentes trepidare Titos, cum earmina lambos Intrant Le poete parte des nobi es Romains , appelles Titi, s Ion te tόmoignage du commentateur Cornutus , dii nom de Titus Tatius, roi des Sahins, ct alliό de Romulus, aveo qui it partagea l'empire. V. a , a S. Guo didicisse-- eapriscus.

uDiuitigoo by Corale

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i NOTES.Iiv. XXI. ianthina vesis, a lilii colore dicta. A quoi bonoe changement 2 voγeZ ce que dit Xiplulin, I Epitomateiar de Dion Cassius au livre LX. de I'habillement de Gron .& te mεme en partaut de Commode. si toties theatrum ingrederetur , folitum fumere . λοπορφυρον. Un passage de Susitone dans la vie de Neron Chap. XXXII. nous apprend que cet Empereur avolt interdit Pusage des habiliemens couleur de pou re. Et cum interdixig et tisum Ameti distini re Tyrii coloris. Cette dύfense porte a croire que Perse designe ici Νέron, qui s'Eloit seul reservέ te privilEge de porter des habiis de conleur de pourpre.

V. I, a. - Et cedro digna locains, Linquere nec scombros metuentia carmina uec cibus. .

credamus carmina fingi Posse linenda cedro. V. 4s. susindo haec rara esla. La plupari des fiditions ont ce vers :Qitando haec rara avis est, si quid tamen aptius exiti Nolre manliserit Pomet, & j'avouῆ que la briόvetό de Perse m'a presque fati eroire que ce vers n'εtoit pas de tui. V. V.

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. V. U. --- - Neque enim mihi cornea sva est.

Fibra se prend ici pour te coeur, selon Casauhon , oupour te foγe, si1έge de Ia concupiscenee, selon Asterius ; cequ'iis prouuent tous deuX par tes autevrs anciens; it aurontiouS deuX raisen, parce qu'on emend fori bien ce que ueut dire Perse. V. M , So. Non hela est Isio seci Ebria veratro, non quidquid denique lectis Scribitur in citreis Le pέre Tarteron traduit aliasi : δε ne Dis pus nu Labeon, D ne prem pas comme lui de Pellebore , Θω.lII falloit voir que tout ceci se dit par une interrogation. N'est de pas 1'Iliade d'Accius, cte. que Pon combie de Iouam

Ebria meruiro. C'est l'hellέbore. Scaliger velit qu'uait reui ce nom des devineresses appellόes veratrixes, a qui on te falsiit prendre pour Ies giarir de leur solle. Pline parte alia si de ce remEde favori des anciens liv. XXV. chap. s. Candidum purgat vomitione causasque morborum eXtr hit, quondam terribile, postea tam promiscuum, ut ple- ω rique studiorum gratia ad perVidenda acrius, quae commen- M.tabantur, sumsitaverint D . Asterius. La mode de prέparer ainsi Ie corps potir έerire s'est conservύe parmi quelques modernes. Μr. Dryden, te traducteur de Perse, avolt coutime de prendre mEd eine, quand ii vovIoit composer potir Ie thόatre. Quicquid denique lactis feribitur in curet . Ces

s li

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NOTES.ces iiis de Mis de citronier , qui ne pouvolent conve vir qu'auκ persennes dii plus haut rang, ne sent pas testiis fur les queis les anciens se plagoient dans leur repas, malace soni ces e*εees de sophas , sur Iequeis iis se retirotentpour εtullier. Voyeg Suetone dans la vie d'Auguste. A coena lucubratoria se in lecticulam recipiebat. Un passage des leures de Pline liv. s Ep. s. prouue lamεme chola. visus est sibi per nocturnam quietem Fim,, nius ) jacere in lecticulo suo, compositus in habitum st ,, dentis , habens ante se scrinium &c. Cafacto n. V. s7. O Jane a tergo quem ED. Perse ueut dire qu'on ne se inoque pas en Dee des seidineurs Romains, mais derriere elix, ct quand iis fournent te dos; votia ce qu'il exprime par cette comparaison, qu'ileai fait avec la statue cie Janus , qui ἡtoit reprόsentέ aveo deuκ Bees 3 si l'on έtoit comme Ianus, dit-il, on ne seinroit pas exposi a ces moqueurs, qui se tiennent de triere Ies gens. Les anciens exprimoient 1'intention ne se moquerdes gens , par disserenis gestes de la main , ou en έtendant te doli vers 1'obi et de leur raillerte , Ω en te retirant,ue qui ressembloit au mouvement du hec d'une . cicogne qui pature, ou en imitant aveo les mains Ie mouvementdes oretiles d'un fine, ou en tirant la langue. Le scholiaste nous lyapprend, Ω S. Hi sirome parte aussi de ces differentes mani Eres de se moquer des gens. Epist. ad Rusticum : is Si is subito respeXeris , aut ciconiarum deprehendes post te collam curVari, alit manu auriculas agitari asini. aut aestuantis ca

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NOTES. III

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,, lecteurs 3 1es vers 1 la mode duivent Etre nombreuX , b, cadenCEs , pourva qu'iis Rattent -I'orcille, on s'embarrasse D peu du sens. V. 67. Sive opus in mores, in luxtim , in prandia regum dicere res grandes, No.

Je si appose que Perse parte ici des differens genres de puelle ; dans ces deux vers il parte de la Satire. Casaiaban& plus1eurs commentateurs voviolent que les moeurs euLsent ici trait 1 Ia comέdie, Ie lux e h la Satire, &Ies prandia regum a la tragόdie, a disse dii repas de Thyeste. Je ne Vois au contraire dans ces quatre mois, que la mEme Pho- se , te IuXe Ω 1es moeurs des grands ; reges pro quolibet

potenti. Ecce moti hctoas sensus asserre videmus - Et tua aratra domum lictor tulit. euge Ine a Ices vers sent petit -εtre les plus obseurs de tous ceux

Quum videaS.

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II 3I1 semble done que Perse parte ici de la mauuat se maniered'enseigner Ia podsie. casauhon conjecture encore que dansce69. vers on devroit Iire heroos, qui est adjectis, au lieu de heroas, qui est substantis a Pordinatre. II parcit par Ι'a clamation , euge metat placεe a la fin de ce passage , que cesvers mῆme sint en partie tirόs de quelque malivais ' poῆmedu tems de Perse, sans quoi cet euge poetas qui est visiblement une acclamation ironique , n'auroit pollit de sens ;V. 76. o nunc Briseis quem menosus liber feci. m. J'ai adoptό encore ici I'avis de Casaubon , qui velit qu'il soliquestion d'une tragέdie intitulέe Briseis , Dite pax l'ancienpoete Accius. Le scholiasse, qui Ilisit Brisei, velit que celait uia surmon de Baechus, donnἡ a Accius , parce que les podies sent laus la protection de ce dieia, ou parce que Briseusveut dire hirsutus, Ω que cette epithόte doli Ie caracteriser. Cet Accius Eloit contemporain de Pacuvius. Ce dernier εtoit petit fis ou neveu ) d'Ennius. A Gelle nous en atransmis l'histoire fulvante. Accius aFant tu 1 Pacuvius une de ses piEces , celui - ci tui dit que ce qu'il venottaeentendre εtoit plein de grandes idἡes, mais que lestile en&toit un peu dur & apre: Acerba esse; a quot Accius repondit, D'il en έtoit bien aise , parce que les genies ἡtolent commeles pommes, qui perdolent leur apretε en murisiant. Oneonnoit l'histoire de Briseis , mattresse. d'Achille , Ω celled'Antiope, mere de Zethus & d'Amphion , qui la vengerent

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