Oeuvres d'histoire naturelle, Volume 3

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A reste les difformites du corps Ecoulent ouvent de ma- ladies hereditatres, e qui diminue beaucou la dissiculte doni j partois ilis' a qu'un moment Les sucs qui devolent se pomteris certaines parties etant mal conditionnes , es parties enseron plus ou molns defigurere, vivant qu'elles se trouveront Plus ou moin disposees a recevoir es mauuaises impressitions.

LXVII. SixIEME uuEsTION. ourquoides Muleisci'engendrenta 6 Questionii potnt ZRfPONfE. I 'AuTEu de la Nature ayant,oulu limiter te es peces, elabii uestet rappor entre la liqueu sseminaleis te germe, queles organes de la generation de elui-ci ne aurolent eue de-veloppes en eniter que par te fluide semina propre a son es pece. Je dis en entier, parce qu'il ne distinctio de sex dansles utet mais cette distinctio est incompleti , uisuqu'iis,'engendrent potnt i . Des aisseau que te uide semianalis' pu developper o qui soni demeures oblitterἡ des a Conception , donnent heu a cette impuissance. LXVIII SEpTigri uugsT1ON. Les Emes germes qui, dans Ies vegetaux, produisent les brahchesis te racines, donnen iis encore naissincera la petite plante enferme dans la gratiae 'R PONfE. Le germe qui est conten dans a gratiae ne auroit se developper an te secour de laiso fiere des etamines Cettepoussiere renferme une liqueu queri'on peu supposier tresia plus subtiles la plus active de ovies cesses qui circulent dans la plante. Les germes qui donnent naistanc aux branches 4ucracines, sede eloppent an secondation, d molias apparente. Un uidemoris subtilis moin actis que te uide seminat, suffit onc

les germes qui, dansles plantes,

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CHAR V pou te developpement de ces germes; d'oil'on peut legitimementconclure qu'il different de ceu qui produissent a plantula e cequbis soni plus grands, o que leurs mailles soni molns errere. O pourroit oupςonne De la liqueu des etamines en ire dans te corps de la plante Cy seconde es germes doninaissent les boutons Mais e retranchement de fleurs 'e pecti potnicia plante de ousse de nouvelles branches taenouvelles racines. Question

COIanient se forme ne nouvelle ccosce , une nou velle

FΑ1TEs une sorte ligatur a ne branche, si se Ormera au-dessus de la ligatur uia bourlat coupe la branche a ''endroit de la ligatur planteZ-l en terre elleo reprendra avecheaucou plus de facilite, de promptitude qu'elle n'auroi fait sans cette petite preparation. a ligatur en interrompant lecour durauid nourricier, te determine a se porter en plus grande abondance u germes qui se uouvent places a dessus de la ligature. I 'AR ave teque toute les parties de Ia plante soni dispo- sees dans a graine, nous id a concevoir elui que supposie Parrangement de ces memes parties dans le germe primitis. LXIX. HuiTIEME 37EsTION. Si oute les parties 'un Corps organis existolent en petit dans le germe s'il ne se ait oint de nouvelle production, conunent concevoi la formatio tune nouvelle corce, 'une nouvelle eau, c. ΤR PONfE. oute les fibres d'un Corps organis ne se develodipen pas ara Dis. I en estis grandisombre qui ne euvent parveni a se developper qu' Daide de certaines circonstances Telles soni es fibres qui foumissent aux reproductions doni ils'agit ici. a late Dite a Pancienne eau determine es sucsnourricier a se porter aux fibres invisibies qui enuironnent Ies

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Ienes de la plate, &c. Mais an recouri I existenc de cesfibres invisi Mes, on eui se contenter 'admetire que les bres des enutrons de a late tant mises plus a large parcia destructio de fibres qui te avolsinolent, .recevant out te sucqui tot portera celles-ci dolvent naturet lenient grossiris 'etendre avantage. X. EUVIEME UEsΤΙΟΝ. Les ues de differens animaux, leur metamorphoses, a reproduction des paties de s crevissctes, celle des denis, c. iae prouuentaelles a qu'il est de germes particuliers, destines ara reproduction de differentes parties 3 RheoNfE. Si nous ne ouvon explique mechaniquement laformation 'une simple fibre, a molns 'une maniere a satisfaire la aison, comment expliquerions-nous par la,hme voleta reproduction 'organes ausi composes que te soni ceu dela lupari des insectes 3 uelle mechanique presidera a la o mation 'une dent, 'une ambe, 'un eit, c. Si Pon eui refere des idees asse clatres a des idees tres- bscures, on Onviendra que outes es parties existolent en

petit an te germe principat Ainsi te germe de insecte qui se

metamorphose contient actuellement oute les enueloppes donice insecte doli se deflaire .lous te organes qui te accompa-gnen Ces differentes peaux emboitees lesines dans lecautres Ouarrangeescies unes surcies uires euvent Etre regardees commeautant de germes particulier renserines dans le germe principat J'A eu recour amne utre hypothese ou rendre raison deIa multiplicatio de boutureis de celle par rejettons, parce lu'ili' par que e soni des productions d'u genre different. LXXI. DixiEM QuEsTION Un germe 'une es pece donnee, peutii se developper dans u corps organise 'une spece diffe-

Question:

des insectes,la productio des denis, lais productiondes attesdeifcrevisse prouuent

qu'il est des

propsius adi Terentes parties

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pece differente Reflexionssur origine des Vers du

rente Ie germe u Taenia, par exemple, porte dans notre corpsis abreuve de sucscies plus propres a la Ourriture dec Ver , parviendroit-inais' developper; serott-ce a Porigine des Versis corps humain ΤREPONfE. Comme e ne crois a que te germe de la ut pepuisse aurai se developper dans a Rose, e ne pense a non plus que te germe dii aenia uisse se developper dans te corps humain comme dans a matrice naturelle. e crois qu'it 'est potnt dans la ature de tot plus invariabies que celle qui Ndoniae que les germes 'une spece ne se developpent Oint dans de Corps organises d'une spece disterente. Ainsi, quoique Porigine des vers u corps humat sol extrεmement obscure, je refererat oujour de suspendre mon jugement sur e sujet, embrasser hypothese doni j viens de parier i). LXXII. UN Muche a deposer es oeus dans te ne duriouton. ne utre mota che plus hardie encore, va pondre dans te oster du Cers et Lors'u'on ignoroit e fatis, o eloit ausi embarrasse sur origine des Vers d ne d Mouton , usu celle de Vers uisoster du Cere mu'on est vjourd'huisu porigine de Vers u corps humain. Un heureuchasar des observations plus fines o plus oussees nous decouvriron unjour te mystere is nous apprendron qu'il en est de origine de Vers dico chumai comme de celle des uires animam. Si te aenia existoit dans a terre, comme Passureis habile Naturalistes, e problem seroi facile acies udre. Mais obse vatio fur laquelle ce ait reposeis' potnt et repetee, Cessemanque des etatis qui aurolent et propres h la constateri 3 .

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L Tania est commun a differens animauc: a Tancte cI Chim y sint fori fujets. On imagine essemen comment et Insecte eui passer u corps de ces animau dans elui de

Phomme. Mais comment 'introdui it dans 'interieu declamam obessae eau soni encore molas connues que la terres serotenta

elles la rate patrie d T lassae semences invisibies de coVer, o te e lui-mεme encoxo petit, passeroten iis avectes alimens dans te intestin de la anche mal le meme Insecte euNil iure galement dans reau dans te corpsd'un animal vivant 3 es observations de plantes qui on germedans estomacis es intestin de divers animaux, cesses 'Ι .sectes terrestres ou aquatiques, qui soni sortis du corps de tu sieur personnes , endrolent cette consectiare plus probabie si elles tolent plus ures , o Geu constateed i). Quo

fiance u aturaliste hilosophe. 'aien main a copie 'un certificat signe par unmedecinis par u Chirurgien Anglois, laus la date ducis luillet i 63, qui prouuem que de Cloportes soni

sortis vivans u cor psi'une eune sille, qui es avolt rendus ave de granda vomissemens. e certificat porte 'u'elle avolt vale uel questem auparavant deces Insectes vivans ceu qu'elle Hetta, domi te nombre eloti prodigieux, etoientremferm is dans une humeu visqueuse. Il En volt de out grandeur; e qui prouueroi qu'ils 'eloieut developpes dans restomac en de tem differens.

O trouve dans Histiar de Academi de Prusi pο une rel/tion circonstancile , presente a cette compagni par M. BATIGNE, Medecini de onipellieris bon observateur, qui prouueri que des Salamandres aqua iam avolent multipli dans restomac 'uni Paysan de Languedoc cessarian, aget dem ans, rendit par a bouche en 'ai t sy, des Salamandres de differentes

grandeurs les unes vivantes Iecautre mortes. peud'annem alaparavant presse, de

tre communes dans les eaux de ces com

trees Elles 'eloient tablies dans sonestomac comme dans ne arre Leur multiplication excessive causoli spuventdes dentilances a malade, qu on a soli cesse en tui falsant avale de ea Le Salamandres se trouvant alor dan leur element n'affectoient plus te me hinnes nerveuses de restomac Des o,

initiis administres a malade tui stem

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extremement chaud nous retardon o nous acceleron commei notis lait, la transpiration de ces petit animaux, an qu'sis paroissent en ouffri IJ Ce sontra aulant de resoniptions en faveu de transmigrations u Tania. ΕΗvi , 'en eroit-il a d Tota des utres vers ducorps humai comme de lusieurs speces 'insectes, doni lavi ' paroit avoi et lie de te commencement a celle de differens 11imaui Les Vers u Muton ceu du Cer doninous venon de parier, a Puce, te ou &c en serotent des exemples es tres oues de sentiment ni et multiphes au-tant que te plan de la creationis purae permetire. Un animal

rendre dans respace de uelques mois par a boucheis par es elles ora,

lamandres.

Les toportes Cles Salaniandres neehangent poliu de formes 1 devra donc parolire plus singulier, que de Infecites, genre de ceu qui subissent des metamorphoses, uissent iure uelque tem dans interieurra corps humain. est pourtantis qui paroit atteste parte temoignage 'un Medecin que mon

Porte se propres termes in Auecincelabres, dicit, ni a fauisoi des adives de Mouestes communes qui volent et ren es par es felles M. de GE ERcite a cette occasiou Eum ENHOEi, qui avolt trouve de semblabies larves dans une tumeu de a ambes, inuites avolt ues se charager en Mouches. O peu voi dans Encyclopedied'Yverdun, a mot Verra Motiche ducirps humam, bie des exemples trεs-remarquabies de Vers, donicies uns se changent e muche , es uires en Papilion o en Marabse, qui nivec dans interieu du corps humain. nais e ne repondrois pas de la verite de tous es fatis. Il est tro facile cideri'en laisse imposer.

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in uest: comment se Dit a mul tiplicat ora

LXXIII. ONziΕΜ uugset1ON. Comment se lait a multiplication ans accouplementet REPONfE DAN les speces qui ne soni a Quinises h la tot de accouplement, chaque individuis en sol le principe de lasecondation Il est ouo u 'organes qui separent de a masse de son sang, ta liqueu subtile qui doli opere te develuppe-men des germes Ces germes soni nourris, iis croissentis Te, perfectionnent eomme les uires parties de l'animal; cette multiplicatio qui nous parot si extraordinati e nous parostroitia plus naturelle, parce qu'elle est a plus mel si nous,

O peu propose la meme questio su les Etamorphoses de Insectes le reflexion auxquelles elles donnent heu, reparoissent ici, -peu-pres laus te meme poliat de ue.

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S punite .la et ariete constituent te beau phlisque la distin tio de la lupari des animaux en males, femelle est tres- propre a nabelli la Nature La diversite qui resulte de cette distinction, sol a Pegar de formes, des proportions descouleurs, des mouvemens sol a Pegar du caractere, desgouis, des inclinations, ait ne perspective qui fixe agreablement la uera spectateuco pourtoi conjecture ave queique fondement que e concour de sexes fert principalement a rendre es generations plus regulieres Dan un out ausi compos que restu olseau uia quadrupede, homnae, it eu et sans dout biendissicile que a generation 'eu pas te Ouvent trouble oualteree, si elle ' fut ait a la iniere de Puceron o des Poldipes Les defcctuosites qui se serotent facilement rencontrees dans individu aurolent pu passer a Foetus is de celut ii, ait animau qui e serotent provenus. Le derangement auroit cru insio chaque generation Dans union dessexes , a contraire, e quesis a de defeetieu chegri'ui des individus eui tre repare par ce que fournit aure individu.

d molas dans auire.

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De la nutritio confidere relativement a Misenisation. Conjecture sur a formation de a queu seminale. LXXVI. Ous avons jetes uescou d'oen suraeconomi oetam Deum deque la nutrition estis de se principaux effeti. Considerons en Fhφῖ xxς plus attentivementisci maniere 4 lesiuites Cet examen plus approflandi , eclaircira eu eue a mallere de la generation. LXXVII. La nutritis est eue o ration, par laquelle De la u.

Ies matteres alimentatres. des malle

res alimen-

CE matteres varient vivant Pespece u Corps organissi. ELLE se divisent, commerae corps terrestres , en atteres fvidesis en atteres solides ; en atteres non laetanifere, en atteres oronifere e masiere viles, vegetales Wanimales. L Chymi remonte plus aut, Cnous offre dans a terre, dans o se , dans son Oufre , dans son sprit , dans sonphnem , es lεmens de tous es mixtes Mais es elemens ne sontis aussi simples M'elle les suppos enicies seules parties constituantes de corps 1 est 'autres sortes 'elemens, queri Chymi ne pares pas avoir connuci e eu parier de Corpuscules organique , auxquel on a donn te nom de

Germes.

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S EI V desie, ais trEs-heterogene La terre que ce uide tient enidisssolution est un εlange de trois regnes La rose les exhalaisons qui 'elevent de la terre , sonti impregnem de amticules de ces differens genres. I n'est pas usqu'au metaux,

qui ne penetrent dans es'interieu de plantes. Sans parte de cesses doni a lige ou es euilles ni par ornees de Mines d'o ou 'argen , te coiitea timante nou decouure dans tescendres de lusileurs speces, des particules ferrugineuses O retro e dans es no riture des animam, de principes emblabies , o analogues a ceu qui enirent dans es nourriture des vegetaux mis e soni vitres combinaisons,d'avtres melanges, 'autres proportions. Dis rence LXXVIII. RDrNAIREMANT les matteres alimentatres soni molns,i his,' attenuees, Oius divisees , orsqu'elles enirent dans interieurtes animaux des animavi, qu'elles le soni lors γ' elles enirent dans interie

tion. premieres decomposition des mixtes, en faveu de vegetaux. I 'alimen est deja rhs-prεpar , O tre subtilisse orsiqu4 arrivae leur racines ouo leur Duilles Les animauc, construi ssur 'autres modeles que les plantes , ni comme esses, des racines, mais es racines soni fore interieures elles soni l cees dans te intestitas. 'aliment enim 'abor sous une forme

ΡΑΑΜ les animaux, es uns ne rennent que des noureutures liquides 'autres 'en rennent que de solides, 'autres iuvent galement de nourritures liquidesis de nouritures solides. I est de animau doni aes alimens appartiennent a genre