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sa parole,c est tousiours dire, ne mel mechose, ne rien dire. Come qui diroit que ce sera n homme, tandis qui dem eureravn animal raitannable. Et cela semo urioit dire o moindre dumonde, qu4lielourta errer atqu'il se tiedra bie a Dicu L'instillibilitε de 'Eglis comprendi includiouiesces conditions,&commeelle est certaine, perpetuelle partes raisons de tes- moignages c dessus, aussi sonties conditions les promesses de assent ances deliniaillibilitε te soni par metae moyendu reste. Parquoscestine chimere, vatiae supposition de dire querEglis equittera a parote,n'esco utetason espoux,,c Caeselle ne
tre nepem adueniriant que durer te mon de Les susdiet teiamoignages det Escriture te monstrent , a pulsinu elle est enmus ede Die atousio urs, puis que Iesus-Christ est auec elletous lesio ursiusques ala consomatio duraecie pui quele consolat si sprit de verit εχ emeure auec elIe eternet lement, puls
avxpromesses de Iesus Christ. Si vo us gardeE: Si vous dem eurea desperseuere eis ma parole en mes comandemens,&c. Carteiles promesses cotidition nem saddressent aux particulter'
λueelesqueIsiliemble que Dieiveut paetifer, conuenir qu'en uisant par eux , t fera de son costε Mais avx generales,qui sontaictes 1 PEglise, commeles, dessus produictes ala preuue deiostre proposition , i ny a aucune condition appocte, ainsout simplementi absolument, car elles regardent Won-
eruent restablisement publici perpetue de 'l Eglise,4 festatula ista Permanant , qui est roe re de Dieu depandant de luit
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26 VERIT E TROIsIEs ME, sevi,, non de rhomme Les affaires des partioulier sori utre hose: iis requierent,neffect particulter,i applicabie dela promesse generale acla personne, ou iis'agit de leur proin prefatur. A quo est requis ne intelligen , correspon-dance deleur pari i
Et quandat serottainfi, ce qui est nux, que lesainct Espritne dicteroit ienda'Egliisque cesque Iesus Christ auolt dit, enco res nes'ensuit is pas, que E se ne deust rien dire, ny queusainct Esprit ne tu dicla rien, quece qui est e rit,comme Vest
aent nos aduersatres: car in finies choses onfestestatistes, dictes de Iesus Christ,qui ne soni potnte rites: comme nous lauom
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Iis disentque tellex omessesdu fainct Esprit,ei'adressentaene sustendent qu'aurcpersonnes de Apostres,& non a leuis su cestaura, ne puuriousiours, a perpetuite. Item Sella,s'entendent non dena publiqueri Ecclesiastique. mais de riparticuliere, secrette, immediate reuelation,& consolation, par laquelle Dieu confirme Massiste a tous les siens enleurs destresses, dontii appelle ausile S. Es,ritie consolateur. Item que ces promesses de rintaillibilite s'entendent de rE- , glis inuisibie, des salneis, esteus, non de la visibie, Vni- mers esse qui lauuentanilly. O pauures remisci abies fuittest Lapremiere, qui nuten restriction, que les promesses soni a Lictes seulemet aux Apostres, est desia par tro ridicule, inepte
Pariaisons euidentes Aux agaires de lase les successeum de Apostres,qui sonties Pasteum MDoi heurs, ont cestentesmeassistancedi inet Esprit, que leurs autheursi premier Peres,dontiis soni appellea ministres de Christ. Ce qui se preuue patia fin, let,ut hi ministere, qui est, comme dictain a Paul, a publication dela doctrine deverit e,redification dicorps deChrist. Iaconfirmauoni ferme des fideles, ta conseruatio de runitε dela Ay. Lequel but commet est perpetuet wtousiour me metusques ada findu monde, aussi requier ii, ne meis ei perpe--elle assistancedu ainet Esprit Aussiles Apostres on donne di resignε AEglise, a leurs luccesseurs, qu ilioni ordon nε,tou-εedeur charge, pulsi ance, commission. Laa. qui en extension est contraire ala premiere, M quia est R. .u meismbratae de Caluin, Rauoi queces promesses ontestε fati tesinon seulement auxilost s&au raro decistise, mali a oux Di0jtjets by COOste
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α Vn chacun Chrestiem, estencores plus fausse, absurde αquandelle seroit raye, elle serottiour nous. Premierement fausse, car Iesus Christ nil ces promesses a sex Apostres, lors qua les delegue, enuoy au monde, commomaistres, ouuerneurs dest Esliis. Et ainsiet est burrexercico acquit de leur inalge publique, potirae prosit public de rEgliis. Et ecce te sainct Esprit e vrayement consolateuri Camaux dissicultende la doctrine, aux affaires dea fo religionit enseigne suggere la veritε, re ce qui est te plus expedient, commeti fit au premier Concile det Egliis, lors que les Apostresse trouuerent en peine ouchant robseruation des choses legales, o uiatnct Pierre ayant prohoncessa sentence, mus ira aulaesindutias ducanct Esprit dirent,our conclusion: Ira iamblesainsiau saindi Esprit, a nous. Ainsidepulsa estε nidi aux Conciles:& ceste-c est ceste tres- grande consolatioridusainet Esprit pro misisti Eglisci Nous nenion spasque testinet Espritne soli promis, wn'assiste aux particuliers mais non commea a personne publiquo det Eglise .c'est adire auxgouuerneur Sicelle, succeHeurs des Apostres collectivement, unanimement, ains auec grande dis ference, in equalite telona melare decla donation de Christ Ephes. aux particulier pour obeir , consentir, croire,aesar der unite auxiasteuripour en igneri conduire: aux vns enheurs cmur pour leur iustice ερ salut priue auiautresentabo che. pourde salut public. Secondement absurde, car si chaseun en particulier adesainctEsprit,aucun ne tombera en erreu itous dironi verite. Item ne faudrapoint de maistres&Docteursen Egliis, estant chascuninstruict parile satiatu Esprit, qui est l'opinion des Anabaptistes. Tiercemen estant,raye auiant comme esse est Auste,nous mons donc gaignε car sin Esprit est donnesa tous en particulier, a plus forterat natous ensemble.Et ain sil Eglise en cormarat sprit en plus grande abondance ne pourroit erreriamais. Quant auaterien ce'u'ils eulent destourne tant de lieu derEscriture, si clatis, si expres, doni iis se trouuentaccabiez,iles appliquerat Egliis inuisibie, iis ne Raurolent en cela trom- per oux quiles tironi,& tantseu soli,considereronta suille des
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Caluin est bienaussi plaitant&impertinent, a detorque ceneu, dilant estre appest.&ustien, appu de verite,non qu'elione uisse nillir, mais a Use que commeridiale gardienne, esse
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diis i/iri, sis en f ict me longue descriPtion discourant partoutestes pe-D- sessi riodes dea'agilis depuis Adam: mais out cela est,iour eant: Caro utroque partout lya force choses a redire, a repliquer&disputer contre luy encores comme ille dit, it ne nict de M conclusiten contronous, commet estanta propos. .
Nous dii onsque out ela est en vati, me sonique paroles: ear il esti 'vestion dei Eglise Chrestienne, Euangelique,com cene siesci'se par Iesus-Christ son autheur, de son che publiee, sondee,, estabile partes Apostres, re non de celle, qui a precedEla Iudaique Foutes le promesses, tous les lieu de rEscriture Hlegueet par nous cy-dessus pourpreuue deson infallibilit parunt disertement de celle la De la precedente, vieille, telleson emblabies choses ne furent tamais dictes mais au rebours predit, qu'elle viendroica si illiri destillliri seroit deuissee de
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Apres Adit, qui ne Eglis particuliere peuthien errer,ce quil
eui monstrer , parce quedaincti aut elati aux Corinthiens, Galatiens , Thessaloniciens tuis par experience de Egliser Syriennes , Armeniennes, Greeques, de insique rEglis uniuerselle peut erre en se partim , iusques la me me quela'entretent enses entraillesia perdition , t Antechrist , qui sera sirsis en regitis.
Mawc'est luy, quiore en cec diuersement Encores'u'illustainsi, qui ne glis e particuliere vinsta errer,comme celle de Corinthe wGalatie cen'esta direquela Catholique, runiuerselle, de laquelle est question, & nous partans en out ce propos, erre, ouiuisse errer Mais iij aibas ear aucune Eglise particuliere, tant qu'elle se tient ala Catholique participant, perseuerantem
la doctrine, communion dest Eglis uniuersellei pource em appelleo Catholique, voire aussiles personites bresqui est de
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reta. sellitae Ce qui centendis choses qui concernent la fornc'est ainst que centendiostre proposition deliniaillibilitε Parnquosl Egliis Catholique ne peut ire ny en sonio ut , ny enses parties. Et encores de ce que Antechrist se tronue dans 'Egliseia vexant, persecutant, ce,'est adire que 'Egllis erre. ousus deo soni predict&Wpromis quil sera en Eglis lami- eant a utrance, 'uerEgliseri . rera pas que les portes Ten-fer,c'est Antechrist, nepouroni prevaloir contreelle: decequ illa persecute,it,'ensuit'Celle luscontrarieraa n errera pas. Mais de cecnnous enparieron cya pres amplemcnt audernierohapitre.
1eviens auraernier plus grand , plus pertinent argument. qaeiis alleguent, qui est tel L'Egiis e telon queles Catholiques
It diesque lesConciles sont entre eux contrairesinontii faut queles, ns errent, carta verit n'est pas do testes,ns corrige partes autres,&correction presuppose erreur: Bela dessus il alleguesainct Augustin. Et ourte monstrer par exemples ii confrontelas Conciles particultera ensemblato des particulterias gerierat o des conciliabules , Conciles suspeeti de reprouues avngenerat, legitime:&ainsi out impertinemment Parmyioue celailya force fautes en rhistoire, faut donner Lente in
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uoisiles premiers de Nice, M de Constantino ple .lesqueis nynon errε, ny n'on estε corriget , non seulementiat ladu eudodictiain, Docteutae dos Catholiques, mais de partie aduer-
Le secondioini est, quela proposition de riniaillibilit de issiglise, des Conciles generaux , quida representent, HSQhtend que des choses,qui concernetia substanee de laloy aquei te ne resoli potnt de contrarieth iuersitε,changoment,&poum nulle correclion, reformation, ou amendement, estantinetou- 'ε -- soursimmuable,, non reformabie, di Tertullen Aux choses qui sonides moeurs, dela police,& discipline,des ceremontes, duculte externe, bres au drotet positici regime de la vie humaine,ilypeut auoir, voire necessatremenes a quesques is diuersitbWchangement, pouria consideration des temps destieux, ω
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res, dilour cela ne soni aucunement contraires, Terrans, non
plusque DimmenΗant Niniue de subuersion dedans quaranteiours,&'uis,'en falsamiten. Le troisietae potnotest, que ceste instillibiliti eiulato Pen tend,non enla dispute, deliberation, Magitatio dela doctrine. que fonties Peres Pasteurs & Docteur,es Conciles, en argumentant, ratiocinant car enco res tu in ues-lace sontaduis&.dires particuliers,ouil peucauoi erreur nisis en laconclusion, arrest,determination duconcilea carae est lors linglise qui parte& decide. α - Surquo nos aduersatres se mescontent en Heucnsons , . . ia' eis obiectent deuXchoissentre auires 'contre I aut ritε, vetitis Iu de nos Conciles: Line,que pour monstrer unconcilla auolt nil. ly, ae par consequent i Egliis, iis produisent quelque argumentationsae rassons, deduictes mal a propos,pariles Peres A quo' nous, somme cy-dessus, respondons querinfaillibilissis'entendenda conclusion, laquelle est tousiour,vinye encores que les argumens yent este quelques is bien solbies, voire ineptes, ridieuis , si uous voxdec: Cesson ouurages humain particu- Ilers Laconclusion est diuine, de 'Eglise,dusainctEsprit,&ini, uersellenitant ausatur public de tous. Et cest en e sens, ques entendi doli estre prinsela promesse deliniaillibilit de rEose, dea 'assistance ditiinct Esprit, comme linature ne defaut ance qui est necessatre, o ne surabonde ence qui est superflui Minoudice soni proposees, publiee les conclusions des decrets&arrests des Conciles, non te preuites, argumens non pasou'ilyen yeeu faute, inspourcequela conclusion napas este traicite parda force, vertudes argumens .mais parua suggestiondi instruction desiaini Esprit: taussi que Eglis ordonne Eecnisigne non parari ny persuadant parroutit dela raison com- me te Philosophe laesa pouuans Lire en particulier te Do-