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Caetera si prusit F AU CE Sque OBSTRUXIT
Vent sinu terrain, qui entroit avec vehemen ce danS COConcavo rond, par te trou d 'enbas , que je viens denommer te nombril , y eXcitoit , ou une es pece de murmure, Ou Un pluS grand bruit, qui imitoit memeen quelque faSOn celui cici tonnerre : sui vant la forceavec laquelle te vent soumoit. Justin l'Historien parte de ce Vent fou terrain In hoc rupis anfractu, dit-il, b tib media ferme montis altitudine, punicies exigua ess, atque in ea PROFUNDUM terrae FORAMEN , quod 1Μ '' O ACULA patet. Ex eo frigidus Spiritus VI Q UAD A M vetat V ΕΝΤ o in subtime expuisses, mentes Vatum tu vecordiam vertit. Ce vent et oit quelquefiis si vio
que j 'ai rapporte ς Ci-dessu S. cpag. 7O,. . . . TREMERE omnia visia repente
NA reclinis. Ce me me vent, qui falso it trembler to ut ce qui ἴtoit aut our de la Caverne, formoit en meme temps une Of-
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p6ce de mugi sement dans la ConcaSit de Ia Cortine e &c 'est ce mugisse ment, ou ce murmure de la Cortine, cause par le Uent sinu terrain de l'Antre que les anciens Ont appell6 la υoix d'Apollon. C 'est austi par une imitation de cet usage, que Lucain donne une parole ace Vent s. 81. a Ut vidit Paean vastos telluris hiatus
Divinam spirare fidem, VENTOSque LO UACES
ne la jettat a terre. Il est me me probabie, que la Pythie avolt sol n en meme temps de modiiter te bruit, qu 'on formoit dans te uuide du Trepi ed, pour te Dire
Pythie qui tachoit de tromper Appius, & ob l'on verra
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Verba refert, nullo CO NFU S CAE M TRIIT REVOCIS
Instinctam sacro mentem testata furore, Haud aeque siura Sucem, cui fama canebat,
Dium Tripodas, Phoebique i dem. Non RUPTA TREME IVERBA SONO, nec VOX ANTRI COMPLERE CAPACIS
SUFFICIENS SPATIUM, nulloque horrore comiarum Excora Laurus, immotaque culmina Templi,
Securumque Nemus , veritiam fe credere Phoebo
Prodiri rant. Sentit TRIPODAS CESSARE ID
Appius Ces derni 5 res paroles dolvent et re en tendu es , ou dubruit qui se falsiit immanquablement dans le Ventre duTrdpied , quand te vent sinu moit, & y entroit par letrou d 'en bas: ou du mouVement sensibie, que Ce ventdon noti a la Cortine, en sortant par l 'es pace qui la joi-gnoit au Bassin,& falsant ian bruit, ou unsonsembi ableau mugisse ment d 'un binus Peut-etre aussi que ce sonύtoit en ore anime ou augmente par quelque ressori, ou aut re invention Cachee dans la concavit 6 du Trύ- pie d. & que la Pythie savolt gouuerner, comme ellevouloit. Le Scholiaste de Gregoire de Nagiange, cit Epar bi Ir. Van Dale, semble appuyer Cette Conjectu- b Di . D.
dire dans te Bassin , ou dans le Ventre du Ti Epied. il
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' avolt de certaines Pisices Di Vinatoires si ijφοι μαντικα θ
en CeS termeS. Et erant hae sortes Divinatoriae IN
PHIALA TRIPODIS. Euando igitur ille , qui a
oraculum consilendis advenerat , inter relationes ouas
iustitueret, SORTES ILLAE IN PHIALA AG1TA-AAN UR ET MOVE AN UR: ac tunc 'thia Implebatur , S proferebat illa quae volehat AFouo Pour former un son penetrant, la mallere du Bassin& de la Cortine, ne devolt pas et re plus epaisse quecelle de nos Chaud rons ordinat res. It y a me me apparen ce, qu'elle l'Utoit Un peu molns , si l 'on peut juger du Trepi ed de Delphes , par celui de M r. de Petres c, doni Mr. Spon decrit te Bassin de cet te ma- a m Dis ni e re R E f Crater hic ita tenuis fit subtilis , ut Dixi chartae Pergameuae crasstudinem aequet, sonumque ederet acuti mum , nisi aerugo is vetustate contrariZa eam hine inde perfora et i di eique ; siquidem alter ejusdem magnitudinis , proportionis S materiae , quem coinci curavimus , peracutum S admodum penetrantem sonum edidit. Mais auis il n'6toit pas possibi e qu'une machine 11 de liee solituat long-temps la violence du vent doni j 'ai par-lε , & Ie polds de la Pythie , qui devolt s'asseolr densus. Il falloit done les renouveller de tempS en temps:& cet te necessit 6 fournisIbit auX Princes une occasionfavorabie d'exercer leur liberalit E envers ce sacre lieu,
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p. 779.c P. 88.d Dion . Lib. XIII. p. 368.
Vaticinium interro avit. Et spirantia P thius Axis
CIRCULUM SUPER PER SE SONANTEM divinatus est VOCE CONCAVA.
ce que la cause de ce son et oit inconnue a ceuX qui ve- nolent consulter l'Oracle. Nonnus nit encore mentionde ce son dans un aut re d endroit, en partant de la Pythie & du Trepied en ces termes:
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Pythia vocatis divina planxit pet= a
Avant que de finir cet Article, it faut faire quelque reflexion fur la grande ur du Trepied , t et qu'il est re- pro sento sur te Marbre. Sa haut eur me surprit ausit tot que je t 'observat, & me sit cra in dre que t 'Ouvrier Archelaus n 'eut fati ici une faute contre les regles deson ari, touchant la proportion des cholas qu'on ve ut representer, & doni j 'at eu lieu de parier Rci-dessu S. am. 66. Mais aprbs a voir examin6 la chose, je suis revenu dema surpsi se . & au lieu d 'une bevud , comme elle me parois soli, j'ai trouve que c'esst ici une nou velle pre uve de l'habilete de notre Sculpt eur, qu 'il a Dit si bien pa-roitre dans te reste du Marbre : car la haut eur du Trepi ed se recueille des eXpressions des Anciens, quand iis parient de la Pythie. qui se pro pare a se ire se inctionsur te Trepi ed et iis dissent ordina trement qu'elle y mon-roit. Diodore te dit plus1eurs Dis dans l'endroit ob il
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rapporte la pris e du Temple de Delphes par Philomcle, Ches des Phoc siens, qui donna lieu a la Guerre qu'On
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iure de Mr. Van Dale R de Oraculis Vetertim , faute λῖς a Q. de sevoir cet te proportion a repr61ente te Trepi ed de Delphes de plus d 'un tiers plus petit qu'il ne deuroite ire. Il se trouve beau coup d 'aut res eXemples de mθ- me nature , que je me dispense de rapporter. Mais ilfaut rem arquer, que je parte se ut ement ici de la proportion du Trepi ed pour sa hau te ur , & non pas podrsa large ur , qui me semble asseχ mal repro sente e surno tre Marhre. Cela e1t au molns contraire 1 l 'usa-ge auquel cet te Machine servo it , & peu conforme auxDest in s des Trepieds qu 'on volt sur les Medailles &sur d 'aut res Monumens anciens; oli cet te Machine est par tout bien large & fou tenue par des pieds foris &solides. C 'est sans dou te encore ici une des fautes duCopiste de ce Marbre, qui a mal des si risi cet endroit
montr6 son habile te par tout ait leurs. Mais il est temps de qui iter entin te Trepi ed , qui m 'a tenu plus long-temps que je ne crob Ois. A son occasion je me i atted 'avoir sic lairci quel ques potnis importans & curi eug
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pied de Delphes, & sur son usage, m 'ont conduit insensibi et Dent k une nou velle Conjed ture , par laquelle j'esipere pou voir de bro uiller les disputes & les embarras des Savans to uchant les Engo rimythes, doni ii est parto dans les anciens Aut eurs sacreZ & profanes. Oncon Vient en generat Que les a Fugastramythes , Οu Par- Drs Venire , et olent des Gens qui se meloient de predire t 'a venir Mais On ne convient ni des person-nes qui falsolent cet te profession , ni de la mani eredont iis la falsolent La plupari du monde cro it que c'6toit des Gens qui avolent la facult si de parier du Ventre ; ou de formerdes paroles, qui sem biolent sortir de leur Ventre, Oum Eme de quelque endroit elo ign6. On allegite a ces vj et quel ques exemples rapporte X par b Jean Brodeau, par c Udmond Dici inson & par d a 'aut res. Mais sans
Contester Ces eXemples, qui dolvent et re fori susperis ;a t-on jam aig tuque les Anciens eu sient quelque metho de pour ense igner a d 'aut res cet artifice , ou communi quer cet te adresse ' C 'est pourtant ce qui auroit et 6 necessa ire , po ur ne pas couri r risque de man quer deces sortes de gens, lorsque quelqu'un d 'eux viendroita movi tr. I 'on est d 'autant plus en droit d 'en de mander des preuves, tire es des anciens Auleurs, que cet te id Vene S'accorde potnt avec les refleXionS que quelque S-un Sci 'entre euX oni faites. Par exemple Plutarque trai te