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car il a s ait cela en s' offrant une seis. Notam ment ii dit, En s o rant une Dis: car jam ais ceste oblation ne sui, ni ne sera reiis reree, n 'aucune pareille. Item, au 9. cha. Christ Euesque desbiens auenir, par son propre sang est entre une so is es sanctuaires. Uoici ou derechef it dit que par s'estre presente une fois, laredemtion e ternelle est salte. Parquoi il est evident que en nostre redemtion nous n'auons beso in de teis sacrificateurs, si nous nevoutans renoncer a la mort de Iesus Christ. Item, au Io. chap.
Volci jevien, afin, o Dieu, que je face tavolonte, par laquei te volonte nous sommes sancti fieZ, par l'oblation uiae seis nitedu corps de Christ. Et aussi te S. Esprit te testifie, dilant, Ien 'auray plus seu venance de leurs iniquiteE: & la ou est remissiondyicelles, it n'y a plus d 'oblation pour te peche. Ce que par argument inevitabie de P Apostre je monstre ainii: au Chap. s. 7. 8.& io. des Hebrieux, te seinct Apostre dit que pour Pimperfectiondes sacrifices de l'ancienne Loy, it taloit tous les j ours recommencer, jusqu' a ce qu'il en eust este offert un du tout parisit,ce qui a estό fait une lais par Iesus Christ. Dont te demande ietous sacrificateurs, si leur sacrifice est parsali, ouom parisit. S 'ilest imparisit, po urquoi abusent. iis ain si te pou remonde 3 S'il est
lement provoque, mais aussi plonge & du tout abysme quasi I universet monde en idolatrie publique, quand Dussement on udonne a entendre, que inus les cspeces de pain dc de vin, Iesus Christ est contenu & cache corporei lement, reellement & per- nnellement, en chair dc en os, ausit gros, grand & par fuit, comme de present ii est vivant. Ce que la Dincte Escriture dc
nostre lay ne nous ense igne pas: mais est du to ut contraire, CarIesus Christ apros se resurrection est monte au ciet, & est assis ala dextre de Dieu te Pere tout-puisiant, & de la viendra jugeries visi lc les moris. Aussi S. Paul aux Coloss. 3. e rit a insi. Sivous estes resusciteZ avec Christ , cerche Z les choses qui soni enhaut, ou Christ est stant a la dextro de Dieu. Il ne dii potnt,
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Cerches Christ qui est en lii Messe, ou au sacra ire, ou en Ia
repliquer, que comme il est to ut-puissant, ii est ausit invisibie, infini & par toui: Cela ne peut avo ir lieu, considerant, que comme il est tout-puissant, ii est ausit veritable & la verite mcs- me, nous ayant certi fie de la verite de son corps, parce qu'il a respondu a ses discipies que c'esto it tui spartant de se presen cecorporei te leur Disant entendre qu'il n'estoit pol ni famos me ni invisibie: & que resprit n'a ne chair ni os comme tui. Et en cequi est recite en i 'Euangite de S. Iean Eo. chap. qu 'it vini& futau milieu de ses discipies, les portes fermees, n'est pas a dire
este ou vertes par la vertu divine de Iesus Christ, po ur te pastage de son viai corps. Car s'il a bien eu la pulsi ance de les Dire ou-vrir par son Ange, po ur deli urer S. Pierre de la prison, ii tui abien este aut ant facile de se faire ouverture pour entrer a ses disciples: par les moyens miraculeux qu'il lui a pleu sens changerta nature de son corps en e sprit, ou en un aut re qui ne fuit po intvrai corps. Ausi l 'Euangelist ne dit pas que Jesus entra par les portes sermees: mais qu'il vini a ses discipies, & qu 'il fui la aumilieu d 'cux, les portes e stans fermees. En quoi it a uouiu don-ner a entcndre en quelle crain te estoyent assem bieκ ses discipies di qu'il a en cela voviu monstrer une prouuc manifeste de la puls-sance divine du Se igneur Iesus, par laquelle les portes s' uvrirent devant tui: sans ce que iis se soyent apporceus, ne commentelles Ont este ou vertes, ne comment elles Ont este closes a lave-nue d'icelui, en trant miraculeus ement, po ur rendre ses discipies plus attenti se a se nature divine. Conclusion, te corps de Iesus
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corps ni urat hornme, s'il esto it aussi bien infini pour raison desa nature humat ne, comme ii Pest pour raison de la nature divine . il est donc contenu en certain lieu: & y estant, ii n'est pasen un aut re . Ce que seindi: Augustin a bienconnu, quand en par-lant du Se igne ur Jesus Christ, ii a ain si es crit, Dorae fniatur seculum, sursum Dominus es, sed tamen hic nobiscum es veritas
Domini. Corpus enim in quo resurrexit in uno loco esse oportet: veritas autem ejus ubique disti a s. c. Iusques a ce que te mondeprene fila, te Seigne ur est en haut: neant molns la verit eduSeigneur est ici avec nous. Car ii faut que te corps au quel il est resuscito soli en un lieu: mais se veritu c'est a dire se nature divine) est espandue par tout. Item , Fulgmce e rit alnsi, Absens erat coelo secundum humanam subsantiam, quum est in terra: derelinquens terram, quum ascendi et in coelum, secundum verὸ di- minam S immensam substantiam, nec coelum dimittens quum de caelo descendit, nec terram deserens quum ad coelum ascendit. C. Il estoit
absent du ciet selon a nature humaine, lors qu'il estoit en terre:& ii delaissa la terre, lors qu'il monta au ciet. Mais quant a sanature immense & divine, it ne delaisa potnt te ciet quand ii descendit du ciet, ni ne delaissa la terre quand ii monta au ciet. OUTnn, nous avons in falli ble certification par la sancte Estriis ture, que Padvenement du Fiis de Phom me, quand ii lui plaira partir du ciet, sera visibie & manifeste. Et u aucun vous dit, Ici est Christ, ou la, ne te croyea potnt. Iesus Christ dit, Nele croy eZ potni: & lcs sacrificateurs disent, Ii te faut croire. Iis Chantent bien, sursum corda, exhortans te peuple a Cercher Iesus . Christ au ciet: mais iis soni te contraire, en ce qu' iis Parrestentpour te satre cercher en leurs mains, di en icurs boites &amoi
prodigi eux mois) par transsubstantiation Jesus Christ est inus Iesaccidens du pain dc du vin , cachc dc enuelope: qui est doctrine
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66. sui re viande aux bestes Z Lui qui est incorruptibie a la dextra de
que David en aestrit, prophetissent de la resurrection d'icelui to miserabies quand ii n'y auroit autre mal cn toute vostre theologie insernale, sinon en ce que uous parteZ tant irreuerem mentdu precieux corps de Iesus, combien meriteZ vous de sagois de Lu, blasphcmateurs dc heretiques, voire les plus grands de enormes qui jam ais ayent este au monder Allumeχ donc vos sa
QuanτnMnNet, te fruict Pusam de la Messe est bieneo traire in fruin & a Pusage de la satine Cene de Iesus Christ, den'est pas de merueilles: ear entre Christ & Belial il n'y a rimcomm . Le fruict M le vray usege de la stincte Cene de Iesus Christ est pour is memier, de considerer comment te Seigne nous presente de se part te corps dc te sangde son Fiis Iesus Christ,
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eomme it te nous de clare & nous en asseure par ce ainct Sacrement. Cautre polact est, de publici vement latre protestation desa Dy: & en conflance certaine de salui, avo ir adhuellemcnt me- moire de la mort & passion de Iesus Christ, par lasuelle nous sommes racheteet de damnation& perdition, a voir austi si uvenance de la grande charito & dilection de quoi il nous a tant airnez, qu 'il a ba ille se vie pour nous, dc nous a purgea par son sing. 2 7 en prenant tous d 'un pain & d 'un breu vage, nous sommes admoniaelleg de la charitε & grande union en laquelle tous d'unmes me esprit nous devons vivre dc mouri r en Jesus Christ. Et ceci bion entendu, resiouit Pame fidele, la remplissant de divine consolation en toute humilite, croissant en lay de jour, s'exersant en toute boni ε tresdouce dc amiable charite. Mais te fruictae la Messe est bien aut re, comme rex periencei nous demo stre. Car par icelle toute conoisi ance de Iesus Cluist est essacee, Ia predication de I' Euangile est rejetiee & empesthee, te tempsest occupc en sonneries, hurlemens, chamertes, vaines cerem ntes, luminatres, en censemens, desguisemens, & telles manteres de forceteries, par lcsquelles le poure monde est comme brebis ou moutons) miserablement trompε, entret enu & pourmen ε, ecpar ces loups ravissans mange, rongε & devorε. Et qui pourroit dire ne penser les larrecins de ces palliards 3 Par ceste Messe iisoni tout empoigne, tout destruit, tout englouti. Iis Ont desinherite Princes & Rois, stigneurs, marchans dc tout ce qu'onpeut dire, soli mort ou vis. En somme, verite leur defaut, verite les menace, verite les pourchasse, veritε lesespouvante: par
laqueste in bres leur regne sera destruit a jamin.
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Georgii SP ALAT INII, Relatio de Colloquio inter Gul. Bellasium, Galliae Legatum & Mim bos Protesantium
QVae in hoc opere g. XXXVIII. pag. ii 3. seq. de Legatio-
rie Gillida ad conventum imperii Smalcaldensem A. Is ἶs. retulimus, itemque, de tentaminibus Galliarum Regis, arctiori foedere sibi devinciendi Protestantium Principes, quin amo, us benevolenti in Resormationem & in Evangelicorum sententiam de rebus divinis, animo, ea omnia ex SLEIDANO ' Historico gravissimo atque fide dignissimo, hausimus, qui& smur de actis inter Beliastum Langaeum, Regis Legatum, αFoederatorum Principum Consiliarios ti Theologos optima fide Lib.
- Interea tumen MA IMBURGIUS Jesulta, qua erat animi impudentia, Steidanum malae fidei acculare, atque imposturae reum facere est ausus, quasi is ex proprio suo ingenio, non tolerandamentiendi libidine, confinxerit ea, quae vel Oratione Solenni Langaeus protulisse, vel cum primis in privato Colloquio egisse reserebatur, quippe cum ea non satis consentirent, cum iis quae Franciscus Rex advorsus Haereticos ita dictos, eodem anno solennem instituendo processionem, atque permultos igni addicendo, perPetraverati Huic igitur Homini, ut os obturaret, operam navare vidimus Ill. SECKENDOR FIUM in Histor. Lutheran . Lib. III. fol. Os. Io6. atque id agere, ut ex praeclaro, quod adhuc superest in Archivo Saxiconico-Uinarienu, Documento, evincat, Steidanum nil quicquam de eo colloquio a Langaeo cum Principum
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G. Theologis habito retulisse, nisi quod nuda atque ipsissima esset
veritas, a Georgio Spalatino, Theoloso Electoris Saxonici &Historico, qui ob singularem fidem & linguarum notitiam aravissimis negociis adhibitus erat, scripto contignata, atque Electori tradita dc Alerter in Archivo publico conservata: Hanc Relationem ex Sechendorfio depromendam dignissimam judicavimus, ut Docume is nostris insereremus, prouti ea l. c. fol. Ios. Io6. legitur, sub hac rubrica: Relatio Spalatini MSS. Reg. H. fol. 99. n. 42. Ruid Regis Gallorum Orator Gulielmus Belirius Langaei Dominus cum D. Pontano Cancellario Elect. Saxoniae'reliquis sa), feria secunda post Domin. IV. Advent. id est , d. 2o. Decembr. anno ls 3 s. Malcaidiae sub diluculum egerit. Primum de primatu Romani Pontificis sive Papae sentire Regem
Gallorum nobiscum, jure tantum humano, non divino cum habere, Regem vero Anglorum ne humano quidem illum ipsi tribuere. Hactenus enim hoc Romanum Pontificem conatum Perpetuo, ut poneret & ejiceret, quos vellet, Reges regnis: sicut etiam nunc contra Regem Anglorum moliatur, quamlibet deprecante Rege Gallorum, deprecantibus etiam & dissuadentinus Cardinalibus ipsis: quamvis neque Romanum Pon-
- tificem, neque suos omnes metuentem.
Secundo, sententiam nostram de Sacramento Eucharistia: Regi placere, ipsius autem Theologis non item, ut qui transnab- stantiationem velint modis omnibus servatam. Regem igitur quaerere certa, ut habeat quod sequatur, esse enim solum qui in regno suo imperet. Driis, de Missis additur in margine: In hane articulum Orator Regis etiam traxit orationem, invocationem , θ' intercessonem Sanctorum) magnam esse altercationem. Hic igitur Regem sic sentire: condonandum esse a nostris aliquid, immo nostris suam
a) Reliqui illi erant Phil. Melanchthon, Landgravici, & Jae. Stur
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Missam esse permittendam, deinde modum adhibendum: ne. que plures quotidie in parochialibus templis, quam tres, habendas; unam, eamque primam horis antelucanis, pro operariis Zc ministeriis reliquas vero duas pro aliis. Regem etiam esse in eo, ut putet, orationes & legendas multas, ut ineptas di impias, abrogandas, aut saltem emendandas: multa enim esse in his absurda, multa ridicula, ut de Carolo Magno. Ordinanda igitur dc redigenda in priorem formam. Regem enim dixisse: habere orarium, ante multos annos scriptum, in quibus de intercessione Sanctorum nulla prorsus sit mentio: sic audivisse, Bessarionem aliquando dixisse, multo plus facere negotii novos, quam veteres divos. Regem igitur de invocatione& oratione nobiscum sentire. Et tamen a bitrari, posse sic in oratione Sanctorum mentionem fieri, ut, si memoria fiat Petri, Pauli &c. naufragantium, oremus & credamus, nos quoque periculo dc discriminc liberandos: pro memoria, non pro
Suarto, Regem quoque probare nostram de imaginibus Divorum sententiam, ita ut plebs doceatur, non adorandas esse, sed ut pro memoria habere possit. aeuinto, de meritis Sanctorum Theologos Gallicos sententiam
suam mordicus retinere: dicere enim, sic mereri, ut pro nobis exaudiantur, tantum hoc annitendum, ut Rex veritatem intelligat. Sexto, Regi etiam nostram de libero arbitrio sententiam placere.
Nam, quamvis primo Theologis displicuisset, inspectis tamen Loeis Philippi communibus, & eos quoque in λc nostram iniisse sententiam. Septimo, de purgatorio sententiam suam Theologos pertinacissime tueri, ut ex ouo pendeant Missis, indulgentiae, legata ad pias causas, nundinationes missarum, di breviter omnia. Videre enim eos, alioqui sibi tolli omnes occasiones acquirendi opes, honores & omnia. Eos igitur, quanquam datis & acceptis aliquot mensibus, Regi responsum nullum dedisse, quamvis pollicitos, ex Scripturis se purgatorium probaturos. Tandem, urgente Rege, dixisse, hosti non conserenda arma. Ad haec
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haee si quicquam scripto responderent, nostros ea consulatuis ros. Itaque Oratori commodum videri, ut aliquis nostrum depurgatorio scribat Regi offerendum. Octavo, de bonis operibus Theologos vehementer tenere suam
sententiam, nempe bona opera esse necessaria; Oratorem vero. respondisse: nos quoque dicere necessario, non tamen ita, ut
per ea vel justificemur vel salvemur. Subjecit hic orator: fidei & haereticae pravitatis Inquisitorem melius sentire, quam Theologos, fateri enim, se ex lectione Locorum communium hoc assecutum, ut Augustinum dc Ambrosium melius quam antea intelligat. De fide quoque Inquisitorum fidei recte sentire, credere igitur, hac in parte concordiam fieri posse. Nono, de votis monasticis, dixit, sperare Regem, hoc se im-ἱetraturum a Pontifice Romano, ut pueri initientur docendi;
ed ne ante annum trigesimum vel quadragesimum ad vota m nastica cogantur, sed ut liberum sit ipsis deserere, si necessitas tulerit, monasteria, εc uxores ducere. Id enim Regi videri eme ex re non solum Ecclesiae, sed etiam politiae, ut sint viri, idonei, qui ministeriis & sunctionibus admoveantur. Probare igitur Regem, non monasteria destrui, sed ne ad vota adigantur: nam paulatim eme ad concordiam veniendum : si ut etiam cauda equina non statim & commode tota evelli possit. Ergo
monasteria sie instituenda, ut sedes postea sint studiorum, ut sint illic eruditi, qui juventutem doceant, & qui ab ipsis discant.
Caeterum utile & necessarium esse, ut modus ildhibeatur. Sperare autem Regem, hoc se a Pontifice Romano impetraturum, ut etiam Romanus Pontifex sic sentiat.
Derimo, dixit orator, a Theologis Gallicis conjugium sacerdotale non probari, sed Regi hoc medium placere, ut nostris
conjugibus sacerdotibus conjugium eorum relinquatur, reliqui autem & futuri in coelibatu maneant: qui autem duxerint uxores, ut abstineant ministerio sacro & pastorali cura. Quod enim nostri de Abbatis Paphnutii sententia producant, huc non pertinere, Theologorum judicio: eos enim affirmare, hoc dicere concilium de his, qui ante sacerdotium duxerint ux res, nullos enim unquam inventos, qui duxerint conjuges in