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vi Adaptee auX conditions du temps present is avons nous dit. Ainsi sott-il dela vi Sacra Congregatio de Propaganda Fide n. Comme telle elle deurait disparaitre. D'abord pour solutionner les dissicultes suscitees a l'heure presente par les j eunes Eglises et les nouvelles Nations independantes ... Mises fur te meme pied que les autres Eglises de la chretiente - n'ont elles pas des eveques residentieis a leur tete et ne pretend-on paS 4 faire la Mission , aussi bien dans les Eglises des vieilles chretientes que cheZelles Θ Toutes susceptibilites disparaitratent si tout te monde etait mis fur te memepied. Ensuite pour permetire t 'elabiissement d 'une Congregation de l'Apostolat. I 'idee en a ete fori bien enoncee au Congres Missionnaire de Lyon, a l'occasion ducentenaire de Pauline Jaricot; congres essecti vement preside par S. Eminence lecardinal Agagianian, Preset de la S. C. de la Propagande, S. Eminence te cardinal
EXC. MUS P. D. ARTURUS ELCHINGEREpiscopus AntandrinuS, COM. C. i. S. ArgentinenSiSLe nouueau teXte du schema de Ecclesia constitue un progres incontestabie par ra Ort au premier projet. On poUrrait cependant foui alter une homogenei te plus eXigeante dans la doctrine et une ouverture plus grande fur l'immensite duMystere du Christ et de l'homme sauVe. A - Ad caput primum
1. Au sujet des vi images h de I Eglise. En disant au n. 6 4 De aliis Ecclesiae imaginibus η, on semble considerer te si Corps du Christ is comme une simpleimage ou comparaison. Serait-ce parce qu'on considere d'abord l'Eglise commeune realite juridique Θ Gest appauvrir la realite de l'Eglise. L'Eglise n'est pas seUlement pareille a Un corps, elle est unie au Corps glorieux du Christ au potnt de devenir son Corps. Selon Si Paul et Si Jean, la redemption s 'est accomplie dans la personne meme du Christ. Toute la redemption a commence et se termine en Lui. Gest Lui la redemption. Et pour que la redemption Vienne a nous, it faUt commUnier a la personne du Christ mort et ressuscite et recevoir de Lui une Vienouvelle. L 'Eglise est l'ensemble de ceux qui deviennent te Corps du Christ.2. Au sujet de ceux qui font partis de PEglise. Le contexte du schema pOUr-
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APPENDIX - ΑNIMADVERSIONES SCRIPTAE DE ECCLESIA
rait Otre interprete comme si ceuX-la sevis appartiennent a PEglise - au Corps du
13 Il est dit que l'Eglise du Christ s'etend de quelque maniere fur toUS les hommes s cf. pag. T, lin. 24 et pag. 13 n. 13 du premier elu jusqu'au dernier. 2) Il est dit 4 Ubi Ecclesia ibi Spiritus , pag. 8, lin. 34. C'est une citationde St Irenee qui continue cf. pag. 1I, n. 6ὶ: si Ubi Spiritus, ibi Ecclesia n. OrPEsprit et la grace soni aussi donnes aux chretiens de bonne sol, iuridiquementsepares de Rome cf. pag. 12, lin. 33).3) Il est dit implici tement pag. 11, lin. II, que les chretiens de bonne sol,
Correction propOSee. Ne poUrrest-on pas dire, pag. 11, linn. 21-24, que PEgli se si mere et mestresse de tous les hommes is, c'est PEglise catholique, regie par te Pape et te college des eveques et qui se prolonge en tous les hommes de bonne volonte qui, par la sol et te bapteme, soni unis au Christ et qui soni ainsi appetesa adherer pleinement, dans une unite visibie, a l'unique Egli se du Christ. 3. Ati sujet des relations de I'Eglise avec Ies non obretiens s cf. pag. II, n. 10). Cette redaction parati netlement insuffsante. Du potnt de Due theologique te teXte propose reste individualiste et extrinseque; il ne mentionne ni la solidarite detoute Phumanite avec te Fiis de Dieu, si fortement assirmee par la tradition grecque, ni te role preparatoire positis des religions cosmiques. Du potnt de Due paStoresce teXte ne fonde pas asseet i 'action missionnaire de PEglise et n'oriente pas suf-fisamment te dialogue des chretiens avec les patens, dialogue qui, dans notre monde pluraliste, va devenir de plus en plus Urgent. On pourrait peUt-etre proposer tes elementS SVivantS: 1) I 'Eglise est enuoyee a tous les hommes, parce que toUs Soni deja Solidaires du Fiis de Dieu fait homme et mort et ressuscite pour tous cf. la traditiongrecque et Col. 1, 1I-203. Cette solidari te deja reelle Dieu ueut la realiser totale-ment, attirant tous les hommes vers le Christ omnes traham ad me). Cf. 1 Tim. 2, 3-6.2) Ainsi PEglise se construit dans Phumanite entiere, et D dedans descoeurs par la grace prevenante de Dieu, et du dehors par la predication des apotres qui convoquent toutes les nations pour en faire t Eglise. I) Mais tes preparations evangeliques soni disserentes: a) Le peuple d'Israel qui etait 4 PEglise chretienne selon la chair n. Si Israel ne reconnait pas encore que la vocation d'Israel s' est realisee dans le Christ, si ii reste cependant, selon l'election, cheri a cause des Peres; car les dons de Dimsoni Sans repentance Rom. 11, 28-29). En fait Israel garde des valeurs chre-
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tiennes essentielles: la sol au Dieu vivant et aux promesses, ta parole de Dieu dans
I 'Eglise doli donc aider Israel a reconnalire dans vile Christ issu de sachair is te Messie-Seigneur, et a s'accomplir en tui pour te bien de toute Phumanite Rom. 11, 1 I. 26). b) Les peuples qui ne beneficient pas encore de la revelation judeo-chre-timne, se troUVent encore a l 'elape de l'alliance cosmique s Adam, Noe). En elleste Dieu provident et sauveur se manifeste a tous les hommes par les mediations religieuses du cosmos et de la conscience scf. Sap. 13, 1-22; ACt. 17, 24-28; Rom.1, 19-21; etc. . . . et tant d'assirmations des Peres i. Ainsi les religions cosmiques, par tesquelles les hommes essalent de repondre a cette revelation cosmique et Spirituelle de Dieu, oni une Valeur prophetique et preparatoire en vue du Christ et
Sans doute a cause du peche inherent a Phumanite, des deformations meme
Mais dans toutes les valeurs vraiment religi euses de Phumanite J'Egli se reconnait une preparation evangelique. Par son action missionnaire, esse ne Veutpas detrvire mais liberer, transfigurer et accomplir, comme te Christ est venupour accomplir non seulement palliance mosatque, mais Palliance que Dieu a falle demis te debui avec Phumanite. 4 Ita dilatata caritate, Ecclesia cor suum pandit . . . D. ΙΙ - Emendationes vel additamenta proposita. Pag. T, lin. 17, n. 2: adde vi Aeternus Pater, qui ' elegit nos in Christo ante
mundi constitutionem ut essemus sancti et immaculati in conspectu eius in caritate ' et ' praedestinavit nos in adoptionem filiorum per Iesum Christum ' Ephes , 1, 4-I), liberrimo ... n. Huius additionis duplex est ratio: 1) ut ex aequo temperentur omnes revelationis aspectus; 23 ut omnium fidelium intellectu facile sit Aeterni Patris consilium. Pag. 8, lin. 6, n. 3: ... faceret cf. I Tim. 1, 1 Ii et vi adoptionem filiorum eis praestaret GaI. 4, I), atque filios Dei, qui ... Hoc additamentum, ad optimam propositio cohaerentiam et ad doctrinam melius librandam. Pag. 8, lin, 1 I, n. 3: ... Ecclesia Dei nuncupatur, quam Pater benignus Semper et efficaciter vi vocat I Thess., 2, 12), et Ecclesia Christi, quippe quam ... Ut cum Filio et Spiritu Sancto Pater nominetur, atque ut melius appareat quod Deus
semper et nunc Ecclesiam SVam congregat. Pag. 9, tinn. 1I-16, n. I: ut non tantum corporaliter per sensibilia sacramenta ... coniungamUr Sed ut per ipsa spiritaliter Unum corpus fidelium ... Loco si corpora nostra D, quod male potest intelligi; et ad sanam sacramentorum notionem. Pag. 9, tinn. 34-40, n. I: sermo recognoScatur, Ut clarius eluceantur Christi
et Spiritus Sancti parteS. Pag. 10, lin. 24, n. 6: ... gubernantur, per illos ab Ipso Christo. . . Pag. 11, linn. 21-22, n. 7: ... Ecclesia catholica, a Romano Pontifice et Episcoporum Collegio directa, licet. . . Sic melius diceretur, quia hic agitur de universali Ecclesia. Pag. 11, lin. 30, n. T: ... et testis Christi Resurrectionis essecta scf. Act. 1, 8 incrUcem et mortem eius annuntiat donec veniat s 1 Cor. 11, 26; 2 Cor. 4, 1 - 14). Pag. 12, linn. 3-I, n. 8: In sensu pleno et perfecto Ecclesiae Christi incorpo-
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APPENDIX - ANIMADVERSIONES SCRIPΤAE DE ECCLESIA
rantur illi qui ... fide et gratia Christo uniti, integram Ecclesiae ordinationem agnoscunt et in eiusdem compagine visibili. . . Pag. 12, lin. 33-34, n. 9: ... qui non solum intra Catholicam sui visu ac Specie secretam) donis et gratiiS agat. . . B - Ad caput secundum I - Animadversiones gensGIES. l. Les eveques soni d'absia des missionnaires. Dans le teXte propose, aun. 1 T, linn. 17 et ss., la sonction des eveques semble δ' abord pastorale et administrative et cela par rappori aUX chretientes etabiles. On dit ensuite que cette fonc-tion est egalement apoStolique.
1) Si la collegialite n'est pas queique chose d intrinseque a l'episcopatpris comme tet, ii est proprement impossibi e de conserver Un sens veritable a la
Θ'en tant seulement qu'il est agrege a Un vi Corps episcopal authentiqUe, carc 'est te si Corps episcopat is comme tet qui succede au si Corps apOStoli e
2) Si la collegialite n'est pas intrinseque a l 'episcopat, on denature levi sacerdoce Chreti en is, tequel est essentiellement un sacerdoce si organique D, Unsi ordo D, Une si hierarchia D, et, O meme coup, c 'est i 'etre meme de l'Eglise qui
Chaque eveque elant vi suo modo is la tete de vi l 'Eglise particuliere is qui tui est confiee, si l 'episcopat n'est pas essentiellement collegial, c'est i 'unite dei'Eglise qui en subit te contrecoup. vi I 'Eglise is se brise alors en si e ises partiCU-lieres, proprement si dissociees D les Unes des au tres et vi resSoudees Seulemententre elles et eXtrinse ement par te pastorat dans ce cas, tui-meme vi individuet is indu Souverain Ponti e . Si au contraire t 'episcopat est essentiellement collegial, si donc chaque eVeque te devient par agregation a un vi Ordo episcoporum n, la realite incontestabie des
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E ises locales ou particulieres ne peut plus briser l'unite de l'Egli se, et - cartoutes les verites reprennent du meme coup leur pleine densite - le Souverain Pontife vi redolent is, ce qu'il est reellement, la cles de uoute de pvi Ordo episcoporum D. La cohesion de la voute implique comme supreme moyen de solidis cation la presence essicace de la cles de voUte, mais celle-ci ne peUt pas tenir totale Seute en i'air, et si, sans elle rien ne tient, ce n'est pas elle qui si joint is entre elles les au tres pierres, tesquelles, en s 'epaulant mutuellement, se consolident de proche en proche jusqu'a recevoir de la cles de uoute la supreme consolidationsans lamelle tout s'ecroUlerait. b) En consequence, it y aurait interet a reformer Pordre des nn. 13 a 1 T. Je me permeis de proposer d'articuler te texte du schema de la maniere svivante: N. 13: I 'Eglise a a sa tete un corps episcopal dans tequel il est essentiet
qu'on distingue entre Une Tete et Un corpS. N. 16, linn. 1 - 10: La Tete est te successeur de Pierre. Le corps est forme de Pensemble des vi collegues episcopaux o du successeur de Pierre. N. 14: La succession episcopale est une succession sacramentelle. I 'epi Scopat n'est pas Un vi sacrement individuet n. La consecration sacramentelle agregete nouVel eveque a un episcopat proprement organique et te place ta meme coupdans la cohesion necessatre avec tous les participanis de l'Ordo episcoporum et
dans la subordination et la dependance intrinseque a l'egard de la Tete papale de cet ordo. N. 16, linn. 16 et ss.: les rapporis entre la Tete et te corps episcopal. N. 1T: les rapporis des membres ta corps episcopal les Uns avec tes
Nn. 18 a 21: des divers ministeres du college episcopal et des eVeqUeS. N. 1I: le presbyterat et te diaconat. Le caractere organique dU sacerdocedemeure a tous les degres de la hierarchie un caractere essentiet. Cette si organicite is definit aussi bien te lien des degres hierarchiques les Uns aVec les autreS cf. par eXemple te vi cooperatores ordinis nostri in que l'interconnegion qui regnea Pinterieur de chacun de ces degres. La conception vi individualiste is du sacer- doce doli etre corrigee. Il faut revenir a la vue traditionnelle d'Un sacerdoce qui est de part en part Un Ordo. Apres t 'avoir rappete au niueau de l'episcopat et apres aVoir ainsi pose a ce niveau te principe au nom duquel peut eire neutrali se. tout si individualisme episcopal n, on ferait tres fori pour rappeter ce meme principe aU niveau du presbyterat et donner ainsi te moyen de luiter plus essicacementcontre Pindividualisme parfois effrene qui regne au niueau du preSbyterat. I 'obeissance des fideles sera δ' autant plus facilitee qu'on aura miOUX montre comment te si concert hierarchique is est depouille de tout arbitraire individualiste, en meme temps qu'il est, jusque dans son pouvoir d 'obliger les consciences, Unsi simple service is du Christ et une vi simple fidelite is a l 'inspiration de l'EspritSaint. II - EmendationeS. Pag. 26, linn. 2-3: recognoscenda est propositio: si in quos gratiam de sua paternae plenitudinis abundantia transfundunt v, propter solitam significationem vocabuli si gratia D, quippe quae in propositione sequenti assumitur, eX qua locUtio si de sua paternae plenitudinis abundantia transfundunt is falsa essicitur. Dic:
si in quos sacerdotalis charismatis participationEm de SUR ... D.
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APPENDIX - ANIMADVERSIONES SCRIPΤΑE DE ECCLESIA
Pag. 31, n. 20 bis: additio aliqua proponitur: vi Munere docendi et pascendi gregem Dei, episcopus, Una CUm cooperatoribus suis presbyteris, iisque praesertim quibus conceditur stabile pastorale munus, in primis fungitur cum in sacra Synaxi eucharistica congregationi Ecclesiae localis fidelium praesidet. Hic enim Ecclesia apostolica verbi divini praedicatione congregatur, ita ut una fiat oratione fidei quae unum corpus essicitur incruenta divini sacrificii oblatione in sacra communione consummata. Hic igitur, uno Spiritu effuso in cordibus cunctis, apostolicum ministerium divina caritate in unum omnes filios Dei peccato dispersos congreganSinter se simul ac cum Deo Patre in corpore Christi reconciliat. Hic ergo munus et unctio episcopalis Ut aedificandi totum populum sanctum Dei in amore divino, verbo Dei sacramentisque Christi, maxime refulget, sicut in celebratione sanctae Missae Ecclesia non modo visibiliter apparet in sua sancta catholica unitate sed etiam in re Una essicitur in omnibus sacra coniunctione cum Capite suo caelesti n. Haec additio proponitur: 1) ut melius intelligatur momentum muneris episcopali Sin Ecclesia locali, ac simul coniunctionis cum eo aliorum ministeriorum; 2) ut clarius fiat munus episcopale non esse praecipUe administratoris sed pastoris, Ut doctoris et pontificis: 33 ut aliquid habeamus dicendum positivum pro theologis orientalibus qui dicunt Ecclesiam esse congregationem in fide et sacramentis sundatam prius quam societatem iuridicam.
24EXC. MUS P. D. IOSEPH BARTHOLOMAEUS EVANGELISTI
Episcopus Meerutensis Nisi clare dicatur quid genus humanum amiserit per peccatum Adae, clare non patebit quid idem genus humanum per Christum, novum Adam, acquisierit.
Hae Voces si Salus, redemptio, vivificatio is pastoraliter haud multum significant, nisi dicatur a qUonam morbo, a qUanam servitute, a quanam morte liberati SUmUS. Ideoque aliquae mutationes suggerUntUr in eodem schemate, quae, claritatiS gratia, Sublineantur. In capite I schematis. N. 2, lin. 19, saltem hoc addendum esse putamus si . . . eosque miserrime lapsos et mortuos in Adamo etc. D.
N. I, lin. 19, si Congregatio eorum qui, sub ductu legitimorum paStorum,
N. 4, lin. 27, deleatur expressio vi in quo uno Spiritu accessum habemus ad Patrem . Textus citatus Eph. 2, 18) male interpretatur. Accessum habemus ad Patrem non per Spiritum Sanctum) sed per Filium in Spiritu Sancto. N. 8, pag. 12, lin. 3, 4 Reapse et simpliciter loquendo Ecclesiae societati plene incorporantur etc. h. Ratio est quia sicut dicitur in hoc eodem cap. I, n. 7, lin. T si Societas visibilis Ecclesia) et mysticum Christi Corpus, non duae res sunt sed Una tantum n. Cum res ita se habeant, ita ratiocinari oportet: Per validum Baptismum homines fiunt membra Corporis Christi mystici. Atqui Protestantes et Schismatici habent validum Baptismum. Ergo per ipsum fiunt quodam reali modo membra Corporis Christi mystici, ideoque Ecclesiae Christi quamdiu in bona fide sunt, sed certe non incorporantur plene Ecclesiae societati.
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EXC. MUS P. D. SALOMON FERRAZEpiscopus tit. Eleuthemensis Ad n. 16, in pag. 2 T. Si prae oculis habeantur ea quae vi De episcopatu is dicenda Concilium Vaticanum I intenderat, ad complendum et aliquatenus temperanda ea quae Romani Pontificis primatum et infallibilitatem definiverat; nec non illa quae, per hos ultimos annos, a plerisque, et non infimae notae theologis, de hac materia, discussa, divulgata et ipsi Concilio Vaticano II proposita sunt, non
videtur haec pars schematis, in totum, huiusmodi optatibus respondere. Hinc nobis videtur necessarium: plenius declarare naturam et functionem episcoporum in uniuscuiusque sua ipsorum dioecesi, ita ut declaretur eXpre8Se: eorum habitudinem ad Romanum Pontificem non esse mere alicuius instrumenti
seu Pontificis delegati, sed ordinaria, plena et immediata iurisdictione gaudere, personaliter, quamvis sub ductu eiusdem Romani Pontificis, qui etiam eadem, ut caput quod est, gaudet. Haec doctrina nobis videtur bene fuisse expressa ab episcopatu brasiliensi in si Plano de emergendia n pag. 28: hoc modo: si Presbyter participat plenitudine
sacerdotali episcopi. Relatio, itaque, sacerdotum cum suo episcopo non debet eSSe, tantum, alicuius merae submissionis cuidam superiori auctoritati; sed alicuius verae communicationis cUm sacerdotio integrali seu totali. Haec autem commUnicatio non fit, dumtaxat, directe et personaliter, sed communitario seu collegiali modo. Sacerdotium, participate vel limitate, complete vel incomplete a presbyteri S eXercitUm, Unitur et integratur cum pleno sacerdotio episcopali, et, per illud, cum ipso Sacerdotio Unico transcendenti et absoluto, sacerdotio Christi. Similiter episcopi participant collegio episcopali, quod, in sua unione cum Christi Vicario, infallibilitatem doctrinae possident et Ecclesiae universalis nec non mUndi mangelizationis responsabilitatem aSSUmUnt. Sic opportunum nobis videtur quod Concilium aliquid dicat quamvis sine stricta definitione, circa quaestionem, a saeculis agitatam, et nondUm diremptam, de hac divina iurisdictione episcopali, immediate, a Deo per consecrationem episcopalem, a Deo immediate recepta, tamquam veri apOStolorUm SUCCeSSOreS, Una cum Romano Pontifice et sub eodem, tamquam capite, exercenda, sive Uni VerSaliter
in Conciliis Oecumenicis; sive regionaliter, per orbem dissust per designationem eiusdem Pontificis Romani.
Hinc etiam sequitur, respectu Curiae Romanae, maiori aUctoritate episcopos
gaudere posse, et etiam plus dignificari ab officialibus inferioris quam episcopalis ordinis, cum humiliter ad illos accedunt, facultates petituri quae, antiquitus, ab iisdem episcopis, soli suae potestati innigi exercebantur.
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APPENDIX - ANIMADVERSIONES SCRIPΤΑE DE ECCLESIA
Pars I. Hoc schema pulcherrime elaboratum mihi valde placet. Paucae tantum animadversiones infra submittuntur. Pag. 13, n. 10, lin. 21: in initio lin. 21, post verba vi non locupletantur', optandum est Ut Verba se entia vel similia addantur: vi nec thesauris gratiarum per sacramenta Christi dispertitarum frui possunt n. Pag. 27, n. 16: de collegio episcopali eiusque capite: I animadversio: in lin. 12, loco verborum si Romanus Pontifex habet in Ecclesia per se plenam et Universalem potestatem is, proponit Ut, claritatis CauSa, scribatur: si Romanus Pontifex habet in Ecclesia per se et ' independenter ab actione communi cum aliis episcopis ' Mansi, t. I 2, col. 1109 D), ' supremam ' Mansi, t. I2, col. 120I D), plenam et universalem poteStatem D. II animadversio: in lin. 26, semper claritatis causa, puto satiUs esse addere Verba vi et dependentia n, post verbum o auctoritate . Additione facta, textus legitUr: si . . . Sub eiUS SUprema auctoritate et dependentia... n Per S. P., episcopi potestatem recipiunt: Pius IX, Quartus Supra, A S. S., T, pag. 2II 3. Praeterea, ad omnem ambiguitatem removendam vel saltem vitandam, Suadendum est ut clare dicatur plenitudinem potestatis collegii episcopalis partialem tantUm CSSe, eo Sensu quod Saltem quoad tempus et materiam limitatur; plenitudo autem potestatis Romani Pontificis non sic limitatur.
De his distinctionibus videri potest: Marie-Rosaire Gagnebet, o p., Iuridictioncollegiale du Corps Episcopal, in Divinitas, 1961, pp. 480-482. Legi etiam possunt
citationes multae, quae inveniuntur in Nota 172. III animaduersio: in fine lin. 30, proponitur ut verba vi Vi eius supremae auctoritatis apostolicae is verbis vi Romani Pontificis is anteponantur. Ratio est: ut manifeste appareat haec praerogativa Summi Pontificis non esse ei tributa ex hominum benevolentia vel concessione. Sic, natura huius praerogativae clarius definitur. Textus in quibus, aliquo modo, agitur de natura huius praerogativae: Ioannes XXIII, Epistula Mirabilis Ille, UOsseruatore Romano, 8 febr. 1963: vi Necessarium etiam erit, Ut quae in Concilio constituta fuerint, postremo a Summo Ecclesiae Pastore comprobentur, e cuius apostolica auctoritate tandem decreta omnia
vim legis haurire debebunt ι; Leo XIII, Epistola Encyclica Satis cognitum, 29 iun. 1896, in C. I. C. Fontes, vol. III, n. 630, p. 492; Mansi, II, col. 310 C-D. Pag. 23, n. 11, lin. 24: notatur verbum vi coryphaeumn inveniri etiam in Leo XIII, Liti. Encycl. Satis cognitum, id ., n. 6I0, p. 491.
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Episcopus tit. Sululitanus In cap. II, n. 19 De episcoporum munere docendi).1. Reverendissimis Patribus conciliaribus non ignotam esse credimus historiam, quam in Actis C. Vaticani I videre licet,' laboriosae et per integros menseSprotractae elaborationis formulae definitoriae infallibilitatis Romani Pontificis.
Praeter apertam oppositionem, ob diverSas caUSaS, non paucorUm PatrUm huic definitioni, inter ipsos eiusdem defensores, etsi concordes in substantia doctrinae, non facile erat consensum invenire, circa formulam concretam ad hanc doctrinam definiendam.
Primae dissicultati ansam dedit formula ab aliquibus Patribus proposita, in qua dicebatur R. Pontificem infallibilem esse, cum desinit vi quid in rebus fidei et morum ab universa Ecclesia de fide tenendum vel tamquam fidei contrarium
reliciendum sit n.yPraeterquam quod haec formula verbalis de fide tenendum a Magisterio Ecclesiae in suis definitionibus raro adhiberi solet,' plures Patres praedictam formulam reiciebant hac moti ratione: cum inter non paucos theologos recentioreSopinio invaluisset, non omnes definitiones infallibiles magisterii credendas esse de fide, quin de hac opinione ullum pro tunc iudicium vellent proferre, timebant PatreS, Ut Verbis utar Unius ipsorum antesignani, vi ne fideles ... hanc sin allibilitatem) ad illas definitiones referant, quibus fides divina praescribitur, adversarii autem insallibilitatis huiusmodi exclusivam interpretationem pervulgent v.' Inde, in Deputatione pro rebus ad fidem pertinentibus, ab ipso Concilio constituta ad emendationes Patrum perpendendas, formula praedicta unanimi tandem consensu reiecta est, et formula primitiva, quae definitiva devenit, approbata, Scit. R. Pontificem infallibilem esse cum vi doctrinam de fide vel moribus ab universa Ecclesia tenendam somissis verbis de fide in desinit n. Ideo intelligere non valemus qua de causa, in cap. II, n. 19, lin. 8, noStrUm schema, relicta formula a C. Vaticano I approbata, denuo redeat ad illam reiectam, dicens: R. Pontificem Doctorem esse in allibilem Ecclesiae universalis, si quando aliquam veritatem de fide definit h. Praeter id quod iam supra notavimus, hanc formulam verbalem raro omnino inveniri in definitionibus magisterii; β quid in casu nostro significari intenditur pi Apud MANSI, tom. I2, col. 723-1II4; tom. II, col. 240-286.ῖ MANSI, tom. II, col. 2II.' Generatim doctrina definita simpliciter assirmatur, praemissis, Vel non, verbiS: docemus, profitemur, CredimuS, definimus..., ut Videre est in capitibus Conciliorum Later nensis IV, Tridentini, et Vaticani I; et errores damnantur formula: anathema Sit.' MANSI, tom. II, col. 282-283.
β Verum est in theologia traditionali saepe loqui de doctrinis ab Ecclesia definitis tamquam de fide; sed his verbis non aliud significare intendebant theologi, nisi doctrinas propositas esse modo definitorio seu infallibili. Doctrina vel propositio de fide, et doctrina vel propositio infallibiliter definita, apud omnem theologiam traditionalem, idem
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APPENDIX - ANIMADVERSIONES SCRIPΤAE DE ECCLESIA
R. Pontificem infallibilem non esse nisi cum doctrinam definit in deposito revelationis, independenter ab ipsa definitione magisterii, expresse seu formaliter contentam p2. Cum praecedenti aliquo modo connexa, et non minoris momenti, est historia formulae Vaticanae de obiecto seu extensione infallibilitatis Pontificiae. Cum schema constitutionis de Ecclesia Christi iam confectus et Patribus traditum esset, a die 21 ianuarii 1870, in quo obiectum seu extensio infallibilitatis Ecclesiae sufficienter determinata erant, pars maior, quae tandem Unanimitas devenit, Patrum Deputationis fidei existimabant et melius et expeditius esse, infallibilitatis R. Pontificis obiectum seu extensionem definire per respectum ad insallibilitatem Ecclesiae - quae quidem infallibilitas Ecclesiae nullam in Concilio oppositionem Suscitabat - i. e. , asserendo simpliciter, hoc obiectum seu extensionem
infallibilitatis Pontificiae eadem esse ac illa determinata pro infallibilitate Ecclesiae. Hac ratione, spes erat eliminandi novas discussiones et occasiones, quibUS
profiteri possent adversarii insallibilitatis Pontificiae, ad ulteriores promovendas difficultates seu dilationes. Iuxta hoc propositum, formula elaborata est a De putatione fidei die 2 maii 1870; in qua declarabatur: vi R. Pontificis infallibilitatis praerogativam ad idem obiectum porrigi, ad quod infallibilitas Ecclesiae extenditur h.'Et haec formula, post varias discussiones et verbales correctiones,' a Concilio approbata et promulgata est, die 18 tulit 1870; his terminis: vi Docemus et divinitus revelatum dogma esse definimus: Romanum Pontificem ... ea infallibilitate pollere qua divinus Redemptor Ecclesiam suam instructam esse voluit D. Verum, si haec formula definitionem in allibilitatis Pontificiae faciliorem reldere potuit, illud habebat inconveniens, quod ipsi quaestioni de obiecto seu eXtensione eiusdem infallibilitatis responsum directe non dabat, sed potius hoc procrastinabat, Seu ad aliam occasionem remittebat. Ad quaestionem: quae sit infallibilitas R. Pontificis vel quae eiusdem extensio, Concilium respondet: eaedem quibus gaudet Ecclesia. At si rursus quaerimus: quae sit infallibilitas Ecclesiae vel eiUsdem eXtensio, Concilium responsum non dat. Nam illud quod dare intendebat, immo quod paratum iam habebat, ob notam eius eX causis eXterni S SUSponSionem,
nec definitive approbare nec promulgare potuit. Unde ipsa R. Pontificis definita infallibilitas incompleta et quasi pendula remanSit. Et hanc deficientiam vel hanc absentiam debitae responsionis, in Concilio Vaticano I, Supplere, inter prima proposita huius Concilii Vaticani II computandum
Forsan dici poterit, laudatum responsum datum iam esse a tota theologia catholica. Certe, doctrina fuit semper, permanens et moraliter unanimis, huiUS theologiae catholicae, consona cum doctrina et praxi Magisterit,' obiectum infalli sonabant. Neque alia fides agnoscebatur in illa theologia traditionali, nisi fides divina
vel divino-catholica. Fides, sic dicta, ecclesiastica primo inventa est a quibusdam theologis anno 1664, occasione haeresis iansenisticae; neque in tota serie documentorum dogmaticorum Magisterii, Usque ad praesentem diem, mentio ulla fit talis suppositae fidei
β MANSI, tom. II, col. 240-244.7 MANSI, tom. II, col. 240-286.' Ut unum saltem textum eXhibeamus, sequentem sumimus eX encycl. Humani generis: si Hoc sacrUm magisterium, in rebus fidei et morum, cuilibet theologo proxima