Tractatus De Papa

발행: 1870년

분량: 476페이지

출처: archive.org

분류: 그리스도교

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nou Veau p0uvo irr Mais non, la persuasion a Tant elu aussiserine que rigoureuSement unive elle, lus Princes du moron age Ont dii necessa trement en iure imbus comme totas aut res

inem e temps la persuasion contradicloire; donc la penseo meme de donner par leur consentem erit a l'Egliso te pou voiren question n 'a pia leur venir a l'esprit. Ce ii 'ost pas sans but que nous nous Somnaes appliques umetire dans fout son jour te sati immense dii consentem entrigoureum ment unanime des docleurs depuis te do uri emos iecte jus tu au dix- septieme. Ce sali rend impossibi e uno disside nee doctrinale quotconque, soli de la pari des Princes,soit de la pari des Papes, soli de la pari des sivequeS, en unmot de la part de catholiques quelconques pendant te morens ge. Bes lors, l'hrpothdie d 'une convention tacito des Princespour donner a l Egli se est que la persuasion unanime et universelle lui attribuait de druit divin, est evidem ment un songo

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lion des princes catholiques de la chreliente a te droit de priver dia trone celut d 'entre eiax qui lombera it dans t he

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Au reste, te prsitendu consentem ent des princes est, commenous l'uxoris dit, au potnt de vite historique, une pure clii-mere. 0n n'en peut laurnir aucun monument. Quand l'sgliso a depossi des princes, et permis avx a uires de syemparer deleurs terres, les ecoles catholiques en Mi gnatent unanimementqu elle avait, par elle-msime, ce pouvoir: et Si les princes ne resistaieni potnt a celte action de l's ise, c'est qu' iis rega datent comme certa in t 'ens ei gnement des ecoles catholiques, et telle est la vhri labie explication de leur acquiescement. Cinquiὸmement, i 'hypothese du consentement des princes ne sut-elle pas une pure chimδre, cito n'avancera it en rien Iathese gallicane. En esset, po urquoi Bossuet a-t-il recours a Son expedient du consentement des princes 3 Pour eviter de direque t 'Egli se se suit trompste en exersant uu p0uvoir Sur letemporei des stat s. 0r, eut-il gain de cause fur te sali du pru-

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state.

En vertu de quel psu voir te pape Innocent IV, de concertavec te concile cecumonique de LTon, depose-t-iΙ Ι'empereur, Frederic II Le voici: Cum desu Christi utere licet immeriti teneamus in terris, nobisque in Beati Petri apostoli persona εit dictum, quodcumque ligaveris super terram, ete. En vertu de quelle autorite defend-il, Sous peinc d' excommunication, a lout sidele de rendre deformais obeissarice a Frederi 2 Le voici : Auctoritate apostolida pirmiter inhibendo ne quisquam de eaetero sibi tanquam imperatori

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Volci les paroles inemes du livre de la D sensu : De regibus rero, quos spetialiter designari oportere eorum quoque temporum jura postulant, si quid in iis ite 5' ol le 4' aecum sintque de Latranὶ aliisve eone illis ea pressum legeretur, quod nullibi Oeeurrit, tamen nihil nosterent quae ipsis praesentibus, atque odio haeresum consentientibus agerentur. fgdilion Lebel, t. XXXII, p. 12. 1 in si, d 'apris Bossuel, ni tes concites cilsis de Latran, ni Iesaul res conciles dans leurs ddcreis qui alteignent les princes

et leur temporei, n 'ont sali aucti ne mention expresse des rois :cette mention expresse ne Se irouve nulle pari, nullibi Oeeurrit. VoFons si celle assertion est consorine ii la veritu. ' Verisions-la premi erement par rapport au 4' concile aecumenique de Latran. Le dderet dria rapportu ci-dessus scha p. ii dit en propres terme S :u Si vero dominus temporalis . . . terram Suam purgare Π glexerit ab hac haeretica pravitate . . . excommunicationis vinculo innodetur. Et si salis sacere contempserit, significetur hoc Summo Pontifici, ut ex tunc ipse vas fallos ab ejus fidelitate denunci et absolutos et terram exponat catholicis occupandam ...; Salvo jure domini principalis, dummodo super hoc ipse nullum praestet obstaculum, nec aliquod impedimentum opponat : eadem nihilominus lege servata circa eos qui non habent dominos principales. n

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0r, te 4' concile de Latran, dans le dsicret cilsi, formule enpropres termes colle distinction. Et que statue-l-il sur te fou- vera in principali 0u'il ne perdra pas son dimit fur la terre donion ddpouille un de ses laudalaires, pourvu toti telais que leS0uverain principat ne se d&lare pas lui-msime en saxeur dei' heresic : salao jure domini prine alis dummodo super hoc ipse nullum praestet obstaeulum; ce qui hquivaul livideminent a direque Si te fouxera in principat favoris e lui-meme Ι'hθrsisto, ilperdira son droit fur la terre doni te concile ilhpouille tu seu-dalaire hersilique. Mais comment designer plus clatrement les

cpii non habent dominos prine ales 3 0r, a l'egard de ces pot1- voirs independanis de to ut p0uvoir supdrieur, que statue te conciter due sa tot leur sera appliquee, c 'est-a-dire que s'i Istombent dans Phersiste et la favori sent, te Pape dsiliera leui ssiricis dii sermoni de fidelitu et permetira aux callioli quos des'em parer de leurs ferres : servata nihilominus eadem lege cireueos qui non habent dominos prineipales. Mais te concile ne se Sertpas dia mot de roi; non Sans dotale parce qu'il avait a rense mer dans son dsicret lous les pou voirs de premier ordre, quelleSque solent leur denomination et leurs formeS, rois, em pereurS, Senals et a uires. Lemol roi n'en e ut embrasSe qu 'une partie :1'expression domini prineipales, et mi dux encore qui dominos principales non habent, embrasse lovi. Comment Bossuet a-t-il

des rois ni dans ce concile de Latran, ni dans aucun aut re,

quod nullibi Oeeurrit 3

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Sigismon d; δ' la privation de loute dignit si et de to ute chargo contre loute pei Sonne, mome de digniιe rogale ou imperiale, qui res terati fous t 'obedience de Pierre de Lune: 4' ordre et commission aux archexeques et sivsiques de punir les hersitique spar la privation de tout office et de laute digni id, quand momeces hersiti quos seruient de conditiou royale ou imperiale. 0r, cessormules doni a ussi te concile de constance comprennent in- contestablement tous tes fouvcratias de la chrsilienisi saus exception. Suppofons un homme a qui ori sera it celle question: Que ueut dire l'Lgliso lorsqu'ello affirme qu'clle so umet a Sondsicret tot les princes, rois, empereura et uuires de quelque coudition et dignite qu'iis solent 3 si cet hommersipondali: Cela veui dire qu'elle ne solam et pas a son d si rei toua les princes, muis Seu-lement les seudutuires du domat ne de sat ni Pieir e, que penSermitte te leur et comment quali fierat t-il uno telle reponse Z 0r, Ioconcile de Constance a dit: Ne aliquis cujuscumque statuS, auctoritatis, aut eouditionis suerit, et inimi imperiali, regali, prinfulgeat dignitate. I e conelle de ConStauce a dit: ouieumque, cujuscumque statius aut conditionis Gistat, etiamsi regalis, seu alterius cujuscumque dignitatis saecularis eaeis lat. Le conelle de Constance a dii: Omnibus et singulus Christi βιdelibus inhibet sub poena haeresis et privatione omnium dignitatum et honorum mundanorum, etiamsi regalis sit dignitatis aut imperialis. Le concile

de Constance a dii : omnes et singulos cujuscumque dignitatis vel conditionis eristant, etiamsi requii, reginali, dueali aut alia quavia munduna praefulgeant dignitate. Et que dit B susti deloulos ces formules 3 Il affirmo hardiment qu'ellos siqui valentu celle-ci: Ie ne in 'adi esse qiu uuae seu dataires du domuine de

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saint Pierre, et nul lenient a tous les princes et a tuus les Sou- vera ins. 0ue te lecteur juge et qualisie. δ' duant auconcile de LTon, Bossuet ni era-t-il qu 'il soli fait . mention expresse de l'empereur Frederic II dans la senteneo de deposition publiue contre ce prince Τ Ιl n 'avait pos Sans

dolite en vue celle sentence tors iu 'il disait de la mention expresse des rois et solaveratus: uultibi Oeeurrit. Mais Bussuet croti avoir trouve un expedient efficace potir degager la responsabilite de ce concile par rapport a ceste matheureuSe Sentence et Ia latre retomber tout en tigre sur uri Pape. Nous allons diScu ter bientot celle a uire maniere d Uuder l'autorite du concile aecumenique de LSon. Conclu0ns pour te moment que non-seulement les Papes et plusioura conciles particuliere, mais en ore des conciles cecumeni ques, ont atteint par leum decreis Ies princes et leur temporet, en salsant mention expreSSe deleur titre de soliveratns proprement diis. I 'assertion contraire dii livre de la defense est une contre-verite.

δ' objection de Bosruet. - La eommencemolit du decret cita du 3' concile de Latran, ou il est dit que l'Mlise se contente du jugement ecclesiastique sam Dire d'ezecutions sanglantes. prouue que selon la doctrine de ce concite lapuissanee spirituelle ne s'etend pas au temporei des Et ais.

deSSuS chap. ij, et par tequel le concile delie les fideles duserment de fidelite a l'egard des lautevrs obstines de l'heresie, et ueut que leurs biens solent consisques et qu'ils puissent

la preuve puremptuire que l'Egliso ne s'est jamais altribuuaucun potivoir sur tu tempore I des Elats. Cette preuve, ovi dente et decisive avx Teux de Bossuet, est la premiere phrasede ce me me canon : Sicut ait Beatus Leo, licet eeelesiastica disciplina, sacerdotali contentu judicio, eruentas non et pietat ulli onci, ea tholicorum tamen principum constitutionibus adjuvatur, ut saepe

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tholiques de lui olor de lait la solivet uinet d. 0r, quand lo ut aura sile alia si ex ecule, vovillor nous dire en quoi ce Pape aura insiconiiu la maxime allegueo do satiat Loon. Aura Nil pris lucuirasse et i 'uphc; aura-l-il aliaque lui-memele roi hersitique:

Nullo ment. Il se Sura contentu de porter te jugument sacerdolat, saeerdotali consenta judieio. Pour I execulion de eo juge-meni, p0ur la pei ne corp0relle, corporale supplicium. dunt ilest utile que la cra into retienne et co roi heretiquo et les aut res qui sera ient lenies de Pimiter; il se sera sali aliter par les princes catholiques, eutholicorum principum adjuvatur constitutionibus. La phrase de sutrit Leon ne prome donc psint que 'ΓΕgli se n' ait pas un polivoir sur ist temporei: los Peres du5' concile de Latran, en citant colle phrase, ne manifestentd0nc pas qu'iis se croient depouillus de ce potivo tr. La grande pretive de Pauleur de la deseri se a dotic t 'inconvenient de norien prouuer. Cela ne l'empsiche pas de declarer eo inplet ementi nepte quic0nque n'est pas de son avis : ouare qui talia pontissciae potestati per sese innata, non autem eonerasione aut conseHSione. . . civilis poteStatis qua situ esse diuerit, prorsus ineptiui

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loco citato, p. 16ὶ. 0n Sail que leS Sa illius de ce genre soni frequentes dans te livre de la Debense. Ita phrasu de saliit Leonest pri se de sa letire u Turribius, e sique des Asturi es, ta 15 dans l'edition Iligne, t. I, p. 680.

4' o retion de Bossuet. - Le concite genhral de LSon ne prouVo rien, parcoque la sentenco de estposition contra Frederio II a e to prononcee praesente concilio, et non pas approbante concilis.

Le lecleur a via ci-dessus icha pilre Iiij te lex te de celle memorabie sentence. Le pape pro nonce en plein concite, et en vertu du pouxoir de lier et de delior, que colui qui silait empereur ne l' est plus, et ii excommuni e qui conque continuera it a

Que va satre Bos suet en presence d'un lait aussi solennel Protendi e que les termes n'expriment pas une deposition pro- prement dile, c'elait impossibie; iis soni trop clairs. Di requ'un concite general s'elait trompe en S'altribuant un pou- voir qu'il n 'avail pas, et en Se portant a ce que Bossu et appelleu ne mon Struosite, c'eut site par irop hardi. Il elait dissicile de trouver une Ombre d'objection : Bossu et a imagine ian expedient. Il a remar lusi que te titre de la sentence porte praesente concilio et non pas approbante concilio, et la-dessus il butit sonsystem e de de sense : ce n'est pas te concile de LTon qui a pro- nonce la Sentence, putSqu'il n 'S a pas approbante, maiS Seu lement praesente concilio: done la deposition de Frederic est

Certa ines rsiponses semblent avoir situ saltes unique ment po urne pas rester satis reponse. L 'est la phTSion omist de celle-ci. 1' Le concile de Lyon avait e te principalement conuoquepour la grande assaire de colle deposition. Saint Louis avait simis l'avis quo la d sichuance de Frederic devati Hre prononesie par un concite generat, nonnisi per concilium generale eassandus judiearetur. It sera it dria passablement singulier quyun con-

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