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l 26 TRICTITIIS DE PAPA.cile ruunt furtout pour la sentence de deposition contre Fra-dstric sul reste silranger a celle sentence. - 2' Pour qu'un acie appartienne certainement a un concite. esbii n&cssa ire qu ilporte en tete les mois approbante concilio' Nullo inent. Bossuetsavait bien qu 'Innocent IV fit dans co meme concite un irres- grand nombro de decreis sans celle clause, qui ne Se renconire que dans deux ou trois endroils, et que perSonne nya ja-inais duule que totis res decreis ne solent du concite gsineralde LTon. Le meme lait se re produit frequem ment dans les aut res concites. Pour qu'un acie soli concilia ire, une seu lechose sumit et a lovio urs sitsi regardde comme sumsante, c' est qu' illasse partie de la collection sous rite par les peres du concite. Voliti dei a lovi te s3steme de dΦsense de Bossu et qui s'δcmule. - 5' Potar savoir si tes mois praesente concilio larent en-lendus ou non dans te meme sens que approbante concilio, quisaut-il consulter' Il est clair qu 'it laut pluidi s 'en rapportera ux autevrs anciens, contemporains ou voisins de Ι'evfinminent, plutot qu' a Bossuet qui en hi ait shpari de plusi eum si sicles. 0r, Veut-0n Savoir comment i 'ontendati peu d'anndes a pres, c'est-a-dire en 1282, te pape Martin IV du'on liso : Et quidem eommunem non credimus latere nolitiam, qualiter selicis reeordationis Innocentius Papa re praedecessor noster, memoratum Frederisum ... in concilio Lugdunensi, eodem APPROBANTE concilio, propter suus iniquitates a Deo ne regnaret vel imperaret ab-jeetum ostendit et denuntiarit omni honore ae dignitate priratum a Domino, et nihilominus sententiando privavit, etc. D'AcherT,
Spicilegium, t. t II, p. 684, sidit. de Paris, 1725. in scoutonsmain lenant te Dancisca in Nicolas de Curbio, lusique d'Assise, qui a sicrit uno vi e d'Innocent IV, doni te manuscrit, conserusia la Bibliotheque impδriale n' 1488 , atteste l'antiquitsi :Sententiam vero ipsam depositionis saepefati Dederiei protulit summus Pontifer in majori Leclesia Lugdunensi in pleno concilio anno Domini 1 24 ..., quae fuit ab universis Leelesiarumpraelatis in eodem concilio residentibus approbata, sicut liquere potest omnibus tam
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sigilla pendentia in eadem . illa luge, Miscessuneu, t. I, p. 199, editio Lucae, 1761.ὶ L'auleur que nous venotis de citer se dit presque contemporain de l'em pereur 0thon IV, ce qui proiive qu'il elait contemporain ou a peu pres d'Innocent IV doni ilrerit la vie. li saut conveni r que S'il avait connu par esprit prophsitique l'objection de Bossuet et qu'il eui uoulu la resu-
ter d'avance, it n 'aurait pas mi eux laurne son rsicit. Ainsi tuus Ire pusiques du concile apposerent leurs Signatures et leurssceaux a Ia sentence de deposition, et tous appro uverent cella sentence. II ne sera pas inutile d'ajouter ici les reflexions decet auisur contemporain Sur te polivoir qu'οnties Papes dedδ- poser les fouvera ins : Nottigimum namque, dit-il, et indubitatum est quod multi Romanorum Pontificum etiam pro minoribus eausis
nonnullos imperatores et reges non tantum communicarunt, sed a regno deposuerunt, et in eorum locis alios subrogarunt. Il encile neus exemples et conclut ainsi: Quis ergo nisi mente eaptus ignorat potestatem imperatoris et regum Pontistribus esse subje tam 3 Et quis eredit a subjeetione Romani Pontificis se esse ali num, nisi qui peceatis suis erigentibus inter oves Christi pastorum principis non meruit numerari' i Loco modo citato. - 4' Quandmsime nous ne saurions pas que tous les Peres S scri virent ala Sentence et I apposerent leurs scellux, leur adlisision devmit Φtre tenuemur certaine d'apres rensemble des circonstances. Elle rΦsulte sivi dem ment du passage de la sentence ou te Pape declare qu'il n 'en vient a cette mesure extrsime qu'apres enavoir murement deliberd avre ses 'pres Ira greques assem blsis en concite : Nos itaque super praemissis et eompluribu3 aliis ejus nefandis Gerasibus, eum fratribus nostris et saero emellio deliberatione praehabita diligenti, eum Iesu Christi vi era, licet immeriti teneamus in terris, nobisque in B. Petri Ipostoli persona sit dictum quodcumque ligaveris, etc. Bossuet dit a cela que leconcile n 'axuit dθli Mru que fur les exces et les deford rqs de Frederic, sans loticlier au potnt de sa deposition. Mais it sussit
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128 TRACTATIIS DE PW1. 'd'avoir la teinture la plus legδre des formes legales polar reconnatire que deliberer sur la culpabilite d 'un accuse, c'est, en style de lois, ta me me cliose que de s 'oecuper de tui appliquer une pei ne ou un chaliment. Par cela nasi me que te Pape affirme dans te prononce de la sentence qu'il a murementdelibere avec ses Deres, assem hi es en concite, Sur les excesdu prince, cum fratribus et saero concilio deliberatione praehabita diligenti, ii affirme Padhesion de lovile concitu au decret de deposition prononcsi contre tui. Bossuet ii' aura pas tu les acies de ce concite. S'il en avait pris connais Sance, it I aurait via, ala seconde Session, que beau coup d'Εveques, et particulierement ceux d'Espagne, exciterent te Pape, natu rellement de-Sireux d'arriver a un accommodement, a proceder contre Fr, deric : Postmodum surrerit grehiepiscopus de Hispania, qui multum Dominum Papam animavit ad procedendum contra imperatorem . . . promittens quod ipse es alii Praelati Hispaniae, qui multum magnissee et generaliter plusquam alia natio ad concilium venerant, Domino Papae assi Sterent in persona et tu rebus juxta suae voluntatis bene placitum : haec eadem promiserunt plures alii
in synodo praelatorum. Labbe, t. XI, parte I, col. 659, edit. Parisiis, 1671.ὶ II T aurait vii que Thadsie, procureur de Frederi , sit instance pour qu'on disrarat la session sui vanie , alloguant que rem pereur volatait Se rendre en personne au concile ; que te Pape, dans l'esp0ir d'un accomm0dement, prorO-gea la iroi sieme session : est qui ne se sit pas, oulent les actes, Sans causer de la peine a beaucoup d'evoques : Et quia dietus Papa haec quam plurimum asseetabat ut posset inter eos
pacis foedera reformare. . . contra multorum praelatorum voluntatem prorogavit tertiam sessionem, quod non fuit sine taedio multorum Praelatorum. Labbe, loco cit. Si Bossuet avait tu les acies il aurait via, dans la relation de Mathieli Paris, que
cile dans te delai fixδ, plusleurs qui te favorisaient et qui jus
que-lli a valent ele de son parti, se delachurent de tui, et qu'on
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se pla ignit des Anglais, qui avalent oblenu te delai au princocontumace. Constanter igitur, ajoule Mathieu Paris, et aeerrime in pleno et jam plenissimo concilio imperator Frederieus, quasi toti Eeclesiae contumar et rebellis, a quatuor mundi partes inhibitantibus aeeusatur. Ad ann. 1245.ὶ Lorsqu' a la troisi emesession, Thadhe voulut encore excuser 60n mattre, les Peres resuserent de l'eniendre; et comme it en appetati au latur concite gὁnerat, Sous prδtexte que lous les Prsilais n' elatent pas encore arrivsis. le Pape tui repondit: Satis est eoneilium generale mulsorum, qui domini sui humilitatem inutiliter non sine gravamine euectant, Patriarcharum, Archiepiscoporum et aliorum de diversis mundi partibus nobilium, vel eorum procuratorum. Et qui absunt laqueis domini tui impediuntur irretiti.
Mathieu Paris. J Si Bossu et avait lait attention a lovies cescirconstances, it n'aurait pas imaginsi que te decret de dὐ- position de Frederic n'etait ni conciliatre, ni m si me ecclesiastique, comme il le dit. It aurait jugsi que fout leconcile avait consenti et concouru a cet acto solennel. Mais
voici un aulre lait qui nous moni re te concile prenant part de la maniure la plus solennelle a la sentence de deposition. Tous les evsiques du concite, dit 1' historien Mathieu Paris, prirent des liambeaux allumes pour sui miner celte semience cuntre Frederie: Dominus igitur Papa et praelati adsistentes concilio, candelis accensis, in dictum imperatorem Fredericum, qui jamjam imperator non est nominandus, terribiliter confusis eju3 procuratoribus, fulgurarunt ad ann. 1247 . Ainsi,d 'apres cet historien, asser ennemi du Sa int-Siege et qui saltautoriisi pour Bossuet, ce nyest pas seu lement te Pape, c'esttout te concile qui fulmine, fulgurarunt. - 5' Supp0sonS cequi n'est pasin que te concile se sui tenu dans la neutralite et que te Pape sevi eut agi: Bossuet ne sera it pas encore horad'embarras. Lar te concile de Lron, cyelait PΕglige meme, puisqu'il a site un des secumsiniques. 0r, de meme que I Eglisene decrete pas ce qui est contre Ia sol ou les in deurs, de meme
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lM TRACTATΓS DE PAPA.elle n'3 connive potnt par te Silente. Ecclesia quae sunt contratidem aut mores nec 'cit, nec docet, nec taeet. La pretentiondes Papes de pouvoir ddp0ser les rois est, Selon Bossuet, une aberration dθplorable; et culte aberration, l'Eglise, c eu-a ire te concile de LTon, aprus bien des deliberations, aurait pedimis a un Pape des'r jeter solennelleniunt sans rsiclamer; elle
aurait insime tenu des cierges allumes p0ur rendre celte aberration plus solennelle, et cela au moment ou elle est reunte
par te Pape pour donner son avis fur l'objel mome de cello aberrationice n'est dono pas une difficulte serieuse que Bossuet atrouusi contre lyevenement mimora hic de la deposition de
actes distincts contre Frederic : promistrement, une sentenced excommunication prononcee par tout te concite, et, Secon-
dement, Ia sentence de dΦposition qui, selon tui, aurait e te exclusivement te sali du Pape : In De quoque eoncilio vidimus
ab omnibus episeopis sententiam Geommunicationis pronuntiatam fuisse ... Ecce enim eaecommunicationem more majorum cum
Sucro concilio suisque eoepiseopis pronuntiat. Euvres de Bos-suet, sidit. Lebel, t. XXXII, p. 50. 0r les actos du concile ne nous Osfrent pas te moindre vestige de ceue prsitendue sentence d'excommunication. Frldhric silait dejh Gcommunie: Ies phres du concile te traiterent comme tet. Il ne sui questionque de te dsiposer. Si te concile avait renouvelsi la sentencede I 'excommunication, elle ferait relalta dans les acies, et furtout exprimest dans Ia formule de deposition. Γn savant auleur a conclu de ceste mhprise que Bossuet 11'avait pas lules acies. Ce qu'iI I a de certain, c'est que son affirmation est
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I. Dpose des satis. - L'empereur Frsideric II avait dria sile excommunisi, en 1228, par te pape Gregoire IX. Volci dans queis termes ce Ponti se formulo celle premi sire sentence danssa teli re a glienne, archevsique de Cantor, siry : Imperatorem
videlieet Fredericum. . . Geommiιnicatum squanquam inviiij publice nuntiamus, et mandamus ob omnibus arctius evitari; contra ipsum, si contumacia ejus Megerit, gravius procrasuri Coleti,
Collectio concit., t. XIII, p. 1116ὶ. Fredsiric sui ab scus de
eelle premi ere excommunication : Cumque eommunioni Leel aiae restitutus et a sententia anathematis per eumdem Gregoire lXὶ absolutus, pristinis et abjuratis criminibus graviora adderet ... Vita Gregorii IX, loco citato, p. 1110. L'an 1259, te mgme Pape fulmina contre Frederic une seconde sentence doni nous prenons le texie dans sa letire u 0thon, cardinal legat en Angleterre : Nos ise absque Christi ossensa
praeterire sub dissimulatione ulterius non valentes, de fratrum no3trorum consilio, eae parte Dei omnipotentis cujus vites in terris gerimus, licet inviiij et authoritate beatorum apostolorum Petri et Pauli ae nostra, in eum Geommunicationis et anath malis sententiam durimus promulgandam, tradentes ipsum Fredericum Satanae in interitum earnis, ut spiritus ejus in die Domini saluus tiat : omnes qui ei fidelitatis juramento tenentur deeernendo ab observatione juramenti hujusmodi absolutos, et Iirmiter prohibendo ne sibi fidelitatem observent, donec fuerit vincula Geommunieationis adstrietus. coleti, t. XIII, p. 1148.ὶL'historien Mathieu Paris rapporte, a la meme an nee l259,la legalion de Grsigoire Ix a saint Louis roi de Franco. Il sutrepondu enire a uires aux depules du Pape : Si meritis suis
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TR1LTATUS DE PAPA. erigentibus deponendus esset si empereur Fruderic) non nisi per generale conellium eassandus judiearetur. Nobis adhue immo bonus fuit vicinus; neque quid sinistri vidimus de eo, vel in fidelitate seeulari, vel side ea tholiea. Matthaeus parisius ad ann. 1259. Ce lexio de Mathieu Paris est Ia base de Pobjection. Bossuet
Frsideric lout droit au trone; et comme les Fram: ais, dansleur reponse, tiennent encore ce prince mur usiri table empereur, puisqu' iis disent, si deponendus esset, Bossuel conclutque saint Lotiis ei la France n' ad mellait a tors aucun pouvoir
de 1259. L'excommunication anisirieure de 1228 ne saurait latro dissi culle, puisque Frθdhrie en avait θtsi absous. Il estvrai qu 'aux termes de l'anathhme de 1259 les siri eis de Frθ-derio soni delisis du sermoni de fideli ld omnes qui ei fidelitatis juramento lenentur decernendo ab observatione juramenti hujusmodi absolutos): il leur est msime interdit de luirendre obsiissance et firmiter prohibendo ne sibi fidelitatem
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venali te pou voir imperial ain si suspendu, lorsque te prince,
res usani de se Soli metire, restati Soli S l' excommunication, lareponse est facile. st D apres la di Scipline alors en vigueur,
une annue enitere Sans se mel tre en pei ne de se satre releverde la censure portue contre lui, utait cense inc0rrigi ble, trait si cornme herelique et separe poui loriours de l'Egli se . n D'autre pari, ii est certa in que . d'apres la legislation de l' empire germanique, aussi bien que d 'apres la discipline ecclesiastique de celle epoque, te prince devenu heresique perdait tout pou voir et lout droit imperiat. Ι 'heres te en trainait sa d sicheance. Le cas elant arrive potir Frsideri c. allendu qu 'il ne s et ait passa it absoudre dans te torme d'une annec, te concile de Lyonn'eut pas preci sument a te deposer, mais bien a te declarer deja dinose . Aussi la sentence sui pori sie en ces termes: a Me moratum principem, qui se imperio et regnis onmique honore ac dignitate reddidit tam indignum, quique propter Sud Siniquitates a Deo ne regnet vel imperet est abjeetus, suis liga tum peccatis et abjectum omnique honore et dignitate privatum a Domino ostendimus, de nuneiamus, et nihilominus Sententiando
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comme veri lable em pereur apres la sentence pron Oncee contrece prince par Grego ire lX, mais avant que celte Sentenco cutoblenii son esset quant a la deposition, avant qu'une an nee sossit leoulde. Il elait encore reellement empereur, non-Seulement aiax Teux des Francais, mais cncore nux Teux du Pape. De eo que les Fran is te regarderent alors Comme em pereur,
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contre lui par te concite do Lyon. Ιls le tinrent et te trai terent conflamment comme rsiellement dsichii. Et ce lait historique, Bossuet ne l'ignorati pas. - Le texte allegue prou vera il-il dumolns que saint Louis et les Franca is de son temps dentalentali Pape te pouvoir de dsiposer les rois et Pattribuatent seu lement au concite gensirat Τ Leur reponse, nonnisi per concilium generale e sandus judicaretur, peut par saltement s'eniendredet 'opportunith. Leur sentiment ferait, di sent-ils judicaretur , que la deposition ne se ni que par uti concite generat. Ils ontpu si metire cet avis en viae do i 'uli lith gθnerale de Ι'Εgliso malgrsi la plus complete croyance au pouvoir papal de depo- Ser les Sou Veratris. Quoique, selon eux, te Pape put deposer
6 objection de Bosa ι. - Le deeret du conelle de Trente fur les dueis ne prouuepas que t 'inliso se soli attribue un pouvoir de droit divin fur te temporei des
Nous avsens v v ci-dessus cha p. vj que te dderet portu enire aut res peines, contre les duellisios et leurs 1 simoins, ta privation de totis leui s biens; et, contre ceux qui permetient led uel sur leurs terres, ta privation de ces terres au prosit dei' gli se si elles soni uti sies occisi si astique, et nu prosit du Sei-gneur Sugera in , si stilus soni un sies temporet. Que va imaginor Bossuet contre cet acte solennel du concile
de Trento'1' uuant a la pei ne portee contre les princes qui per- mellent te duel fur leurs terres, it affirme qu'elle Sc b0rne ala privation des stella eccisi si astiques, hoee eoneeptis perbis de