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des royaumes et des empires, at nunc ducatus, marchianatus,
regna etiam atque ipsa imperia deferunt, adeo a prima illa gravitate ae simplieitate defecimus. Ρart. I, lib. VI, cap. xv. Avec ces declamations, soli dii sons l 'ossenser, it en imposeau vulga ire ignorant en conflanda ni te polivoir spirituet duPapo avec celui qu'il possede comme Prince temporet. Cen' est pas comme Pape et au nom de son pouvoir Spiri luel quele Ponliso roma in consere les duches, les roTaumes et leS empires, mais comine Prince temporei, mais en vertia du domat ne temporei que i Egli se romat ne a acquis par les voles ordinat res qui conserent ce pouvoir, c est-a-dire par la preScription et lo consentem ent des peuples, so urce legitime et commvno de loules les principauisis civiles et de lous tes lats... Il silait encore plus hors de propos que BoSsuet rap-
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157p1RS QUARTA. pelat axec Ν0el Alexandre, Ia reponse de Grego ire II u la menaee de l'em percur Leon : Persequeris me ac tyrannice Deaeas militari ad earnali manu et nos inermes ae nudi, qui terrenos et earnales Mercitus non habemus, invocamus principem Mercitus omnis ereaturae sedentem in eoelis Christum sepist. II ... dui a
gion Τα Troisiemement: Iis objectent les passages ou Paul Diacre et Anastase rapportunt que les Ilaliens, pousses a bout par laperssiculion, et voviant silire un auire empereur, en surent delournes par Grsigoire ΙΙ ... Mais nous accordons volonliersque telle 1 ut dans les commence ments la conduite de ce pape, comme elle sui plus tard celle de Gregoire III a rogardd'Henri ... II esperati, dii Anastase, la conversion de l'impie Leon. Mais 1 obstination et la perversite de ce pri nee allantloujours croissant, it en vinia une delermination plus Severe; il retira les Italiens de robesssance de ce prince et les laissa libres de secouer son joug trrannique. Ce qu il st dans untemps, c'eSt-a-dire en 726. ne dsitruit nullement ce qu'il sit
dans un aut re temps, cyrel-h-dire en 750. . . Objeetio IP. - Non valere Graecorum testimonium, utpote Ecclesiae Romanae insensorum. - Ηujus et Sequentium objectionum consulationem desumimus, e manuscripta dissertatione gallica, jam supra citata. - Noel Alexandre et Bossuetdisent que les historiens grecs, mal intentionnes a regard dei' gli se roma ine li cause de leur schisme, ont uoulu la rendre odi eu se en tui attribuant la perte que les empereurs gress
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correspond aux mola det her, subtrahere, disertere, commeon pourra it te prouVer par de nombreu SPs citations; conten- tonsmous de celle phraso de Plutorque sin Solonem : ταυ- μευ εμὶ γαμου illa quidem me a matrimonio avertunt.
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prodiguent de concert a saint Grego ire II. - se plus celle hypothese, completement lausse a l'hgard des quatre historiens grees, est en particulier, a l'θgard de sat ni Tlistophane, une inconcevable absurdite. Quoil sat ni Tlistophane, ian catholique
orthodoxe, un Saint canoni se, un conses Seur illustre, mort enexit pour la d si sense des sa intes images, et en mome temps lepanegyriste te plus declare de satrit Grδgoire II. aurait invenien platsir te sait en question dans te desse in perlide de rendro
insulte: neque hie sit parte de sat ni Theophane) erpera fuerit
illius odii ae livoris quo Graeei amissae Romae memores, in Eoelasiam Romanam inardeseere tum eo erant, ut scriptae ad Gallos meo lai primi de Graeeorum objectionibus rebellendis testantvr litterae sub imperatore Vehaele Balbo, quo in Graecia imperante Theophanem seripsisse vidimus floc. cit., c. IIIJ. Lesavant Bianchi releve dans ce peu de lignes trois grossiersana chronismes, tre grossissimi anacronismi t. I, p. 400ὶ, aux-queis nous ne nous arrsilerons pas. Nous serons observersstulement comment Bossuet, se doulant bien qu'on crotrait peu a la fiat ne et a la jalousi e prsitendues de saint Theophane conire lygglise roma ine odii et livoris in Ecclesiam Romanam , imagine un auire expedient. Il n'est pas a croire, dit-il, que Thiophane ait invenisi lui-msime celte lable; mais it aura recueilli avec crsidulill les calomnieuses imputations de l'em- pereur Leon. Neque Theophanes haec ipse eontis erit. Haec enim omnia Leo imperator saneto pontifiei imputabat spart. I, l. II, c. xvii . Ιl avait au paravant prepare I'esprit de ses lecleurs entes avertissant qu'au sui et des assai res de 1 0ccident, saint Thsiophane n'avait recueilli que des brutis, des on dite nihil nisi rumusculos collegisse. Cet expedient est d abord en contradiclion avec te premier. S'il a menti par credulilsi, ce nyest donc pol ni par m&hancele. Be plus, ii s' agit ici dyun θvene
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connai SS0ns que par Ies historiens, par Adrion I et par Anastase, qui en sont mention Sans citer auctan decret. Suieme objection. - Si Grego ire II avait cru a voir te poli- voir indirect fur te temporei des rois, ii n 'auruit pas retire seulement l'Occident de l'obuissa iace de Leon, mais aussi Ι'0rioni. - Ιl sutura it de ce raisonnement de Bos suet que
lorsqu'il e spererati uia plus grand bien de culte indulgence. Gregoire II ne po uva il-il pas e sperer que ce chaliment partiel
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sit uation en ne si appant que partiellement te coupabie, et nul lement qu'il n'ait pas cru avo ir le droit en question. Quine volt que si ce ponti se avait utendit son decret sur I'Orient, ou Lhon avait a ses Ord res une puis sanie armee, it etait ucra indro qu'il n 'en resultat potar les orthodoxes de nou velles persecutions et d'asi reux massacres Τ Εn Italie, au contraire, les fideles elatent en me Sure de resister et se iro uvalent dis- possis a te latre. Septime objection. - Grego ire t II, dans sa leti re a Leoni' Isai trien, te reconnali comine em pereur; or, ii ne tui aurait pas reconnu ce litre, Si Son pr&lecesse ur, Gregoire II, lutavait 6 te la s0uvera inete de l'Ιtalle. - De ce que Grego ire IIn'avait die a Leon que la fou vera in etsi de l'Italie, ii suit aucontraire que ce prince etait encore empereur il 'orient et que Gr0goire III devait lui reconnailre ce litre. 0n ne comprei ulpas quo Bossu et ait pia sui re uti Si Singulier raison numen l. Mais la supplique ad ressee a Leon par Grego ire t II pour leretablis sement des imagus, sui generalement sola scrile partes provinces d 'Italle. - Si les catholiques Dan cais signa tenta vjourd 'hui une supplique du pape au grand-ture, en con '
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s'en lire aveo une adresse de presti digitate ur. Volci les paroles d 'Anasta se: Paul I'Garque, selon quit en arait recu ordre de Pempereur, se porcuit de metire u mort Ie pape, paree qui Iempechait Ie payement des tribula: eo quod censum ponere praepediebat. Eli bien, Bossuet a dθcouvert quo cette affirmationeensum ponere praepediebat n 'est pas dii lo ut celle d'Anastase :ello est unique ment la calomnie de i 'exarque, et Anastase encet endroit n'est que l'historien de colle calomnie. It a uouludire que t ex arquo pretexta it laus sement que te pape empsicli ait les tribuis. Ddforma is, quand un histori en ecrira que Bossuet combati it fortemens FDelon paree que ee demier etait tombe dans Perreur du quietisme, cet historien ne uoudra pasdire du lout que Ffinelon soli tombe dans te quietisme, maisseulement que Bossuet te pretexiuit. De pareilles entorses don-nhes aiax lex les les plus clairs n oni pas besoin de resulation. NOUS pasSonS Sous silence quel ques disseultis prises de lachronologie, par tesquelles Bossvel f est essoree d'obscurcir letali celebre que nous venons de conflater. Le te leur pourrales voir rdsulees et compi silement mises a nsiant dans le
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Hujus laeti probationem desumimus e manu Scripta disser- latione gallica, jam pluries citata. Lo cardinal Du Perron, dans sa haran gue au liers-elat, exposa ainsi te lait: a Quand les Franca is resolurent de destituer Childsirie et metire Pepin en Son lieu, en eo re que la rai Son p0ur laquelle iis voti latent oster Childdric sui son impertinence et sa stupidite, neanmo in s d'autant qu'elle touchait la religion par accident, a cause que rimbsicillitδ de Childεrie mellait laFrance en danger de perdre la religion chrsilien ne par i invasion des Sarragins, qui avalent oecupli ioule i Asrique etl 'Espagne et ravagsi dria par plusi eurs suis la France, et d'ail leurs qu'il s'agissait de l'absolution d 'un serment en mali erede conscience, iis ne voliturent jam ais sa ire t 'hommage a Pepin que te pape ne los eui absolis au tribunal spirituet duserment prδcsident qu iis a valent prete a Chil doric. Pepin, dit Paul-Κmile de rebus gestis Danc. in Child. 5ὶ apres in sinis aut res, mpoya Burchard, Deque de Nisbourg, vera te pope Zacharie, Vin quit dissolut Ia religion du seruient par Iequel Ies anmis syctalent Iies a Childe te. Et dereches: Ie Pape absoluties Francala du germent qu ita uvalent pr/id a Childerio, et ei assemblant Ira stata, frent hommage a Potn en qualite de roi. Et te sistur du Tillet en se I Msimoires : Pour oster, dit-il, Ieblasphome du parjure et inlidelitd, fui adrise denuoyer au pape Zaeharie gard. Deque de Nisbourg, et Irad, ehapellaindu dit ripin, pour obtenir absolution auae diis subjets du serment fatet au dit roi Childme, et approbation de reseelion en rot
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au lierS-elat, page 26. Ce lail est uii des plus ecla lanis de i histoire de France, et ii ne s'aecorde pas avec te sIste me des Gallicans. De la leursessoris inovis p0ur l'obscurcir. Mois comment s'I prendre Τles temo igno ges contempora iris sunt si positissi Anno septingentesimo quinquagesimo secundo, Zacharias papa eae auctoritate S. Petri apostoli, mandat populo Francorum, ut Pipinus qui potestate regie utebatur, nominis quoque dignitate frueretur. Ilumiderieus reae qui ultimus Meroringorem Francis imperavit, depositus et in monasterium missus est; Pipinus vero in civitate Suessionum a S. Boni sucio ure uepiscopo in regem unctus, regni honore sublimatus est. Ann. Dan c., u Pithaeo editi, et Eghi nardo
adscripti. Εginard, auquel on attribue les annales que nous venoris de citer, a sic ril la ite de Chartemagne doni ii a Vaitelli te secreta ire; il T rappelle te ineme lait: Gens Meroni n-gorum, de qua Franci reges sibi creare soliti erant, usque in Childerieum regem, qui jussu Stephani Romani ponti sieis depositi S, ac detunsi , atque in monasterium trusus est, durasse
putatur ... Pipinus autem per auctoritatem Romani pontisieis eae vraefreto palatii reae constitutus. Volci encore des lum0ignages zontempora in S Ou a peu pres: Hoc anno, secundum Romani pontisicis sanetionem, Pipinus reae Francorum appellatus egi, et ad hujus dignitatem honoris unctus sacra unctione more Sanctae memoriae Bonifaeli archiepiscopi et martyris . . . eleratira in solium regni in eivitate Suessiona. Annales Laures lia menses).- Et Zaeehurias papa mandavit ut melius esset illum regem vocari,
qui potestatem haberet, quum illum qui sine reguli potestate
manebat. . . Per authoritatem ergo apostoli eam jussit Pipinum regem sieri ... Pipinus more Francorum electus est ad regnum, et unetus per manus sanetae memoriae Bonifacii archiepiscopi. Annales Loiselliani ad ann. 749 et 750.ὶ - 0n pourra it croire qu'il γ a contradiclion enlre ces hiStoriens en ce que Ies uns soni sacrer Pepin par satrat Boniface, archeveque de Marence,
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et les a uires par te pape stienne III; mais il la 'en est rien :Pepin 1 ut sacre detix sois; d'abord par satrat Boniface, et, troisans plus tard, par te pape Et ienne i II, successeur de Zacharie qui elait mori peti de temps apros i silection de Psipin. Celte
nument de l'an 767 que Mabillon a publie dans son livre. De re diplomattest. l. V, p. 584. Ce monument prsici eux est unaulographo ajoule a l'ouvrage de satiat Grὁgo ire de Tuurs, et doni l aute ur alleste lui-msime la date, c' esl-a-dire Pan 76T: Nam ipse praedietus domuus storentissimus Pipinus reae pius, per
auctoritatem et imperium sanctae recordationis domni Zaeehariae papae, et unctionem sancti chrismatis per manus beatissimorum sacerdotum Galliarum et electionem omnium Francorum, tribus annis antea in regni solio sublimatus esι; postea per manus
ejusdem Stephani pontisti eis die uno in beatorum praedietorum martyrum Dionisii, Rusti ei et Eleutherii ecclesia... in regem et patricium, una cum praedictis filiis Carolo, Carlomauno, in
nomine Sanetae Trinitalis unetus et benedictus est... Ει tali omnes interdieto et Geommunieationis lege constrinaeit, ut nainquum de alterius lumbis regem in aevo prata limant eligere, sed eae ipsorum quos dirina pietas Gallare dignata est, et sanctorum apostolorum intercessionibus per manus vicarii ipsorum beatissimi pontisteis eonsirmare et eonsecrare disposuit. Assistons maintonant aux tours d 'adresse et aiax curieuses manseuVres des aut eurs gallicans en prksen re de ce lait quirenverse leur s7stem e. dean Latinor, te salsis ea leur reconnudes lex tes, s'avi se de dire que te passago d' ginard dans la vie de Chartemagne a sit si salsis d. Et quelle pre uve en donne l-il