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En vertu de quel pouxoir te pape Innocent IV, de concertavec te concile cecu inunique de Lyon, depose-t-il l'em pereur Frederic IIJ Le volet: Cuni Iesu Christi vices licet immeriti teneamus in terris, nobiS-que in Beati Petri apostoli persona sit dictum, quodcumque liga-
Periis super terram, etc. En vertu de quelle autori te defend-il, S0us pei ne d' excommunication, a tout 1idele de rendi e deforma is obuissance a Frudurie Τ Le voici : Auelori tale apostolica sirmiter inhibendo ne quisquam de caetero sibi tanquam imperatori
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vel regi pareat. Telle etail la leneur de la sentence a laquello appenda ierit, au rapport de Ι'siveque Nicolas de furbio, Iessceaux des Peres dii concite. H n'y a pas a tergiverser : si te Pape et te concile ne leualent te pouvoir de duposer Fredericque d'un consente merit tacite des princes; iis oni solennellement sa illi, car iis declarent qu'il leur vieni de J sus-Christ
Volci les paroles mentes du livre de la Dusensu : De regibus
rero, quos specialiter deSignari oportere eorum quoque temporum
jura postulant, si quid in iis ile δ' et Ie 1' secum unique de La
tran aliisve eoneiliis e ressum legeretur, quod nullibi occurrit, amen nihil noscerent quae ipsis praesentibus, alque odio haeresum
consentientibus agerentur. Edilion Lebel, t. XXXII. p. 12. Ain si, d 'aprsis Bossuel, ni tes concites ciles de Latrari, ni tesaul res conciles dans leurs decreis qui alte ignent les princes
et leur temporet, n'onisait aucune Inention expresse des rois :cette mention expresse ne se tro uve nulle pari, nullibi Oeeurrit. VoFons si culte assertiori est conforme a la verile.1' Verisions la premi erement par rapport au 4' concile secum liniquo de Latran. Le decret deja rapportu ci-dessus cha p. iii dit en propres terme S :u Si vero dominus temporalis . . . terram Suam purgare ne glexerit ab hac haeretica pravitate . . . excommunicationis vinculo innodetur. Et si salis sacere contempserit, significetur hoc summo Pontifici, ut ex tunc ipse vassallos ab ejus fidelitate denunci et absolutos et terram exp0nat catholicis occupandam. . .: salvo jure domini principalis, dummodo super hoc ipse nullum praestet obstaculum, nec aliquod impedimentum opponat : eadem nihilominus lege servata circa eos qui non habent dominos principaleS. D
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qui non habent dominos principales 3 06 a l'egard de ces pou- voirs independanis de to ut potivo ir sup siri eur, que Statue te conciter due sa tot leur sera appliquhe, c'est-a-dire que S 'it stomhsent dans I 'heresie et la favori sent, te Pape dultera leui ssHeis dii serment de fidelite et permetira aux callioliques des'em parer de leurs terres : servata nihilominus eadem lege ei rea eos qui non habent dominos principales. Mais te concile ne Se seripas dii mot de roi; non sans doule parce qu'il avait u renser-mer dans son decret lous les pou voirs de premier ordre, quellesque solent leur diinomination et leurs formeS, rois, empereUrS, Senals et aut res. Le mot roi n'en eui einbrasse qu'une partie :l 'expression domini principales, et mi dux encore qui dominos principales non habent, embrasse to ut . Comment Bossuet a-t-il
des rois ni dans co concile de Latran, ni dan S aucian aut re,
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122 TRACTATES DE PAPA.2' Passons au concile de Constante. Les texies rapportes i-dessus cla ap. Ivj renserment: 1'lapstine d'uno incarceration dodeux mois contre loute perSonne, meme de digni id rogale ouimperiale, qui troublera it les Suances du concite; 2' la priva tion de tout rang et ossice contre loule personne, meme do condition royale, qui metirait obstacle au voTage de l'em pereur Sigismond: 5' la privation de lolite dignitu et de t0ule charge contre toule perSonne, meme de dignite royale ou imperiate, qui restera it scias i 'Obedience de Pierre de Lune; 4' ord re et commisSion aiax archeveques et eveques de punir les listretiques
par la privation de fout ossice et de toute dignite, quand msimoces heretiques sera leni de eondition rogule ou impctiale. 0r, cessorinules doni a usu te concile de Constance comprennent in- contestablement lous les fouvera ins de la chreliente sans exception. Supp0Sons un honime a qui on serati cette question :due velit dire t 'Egli se torsqu'elle assirine qu'elle solam et a S0n decret toua les prinees, rola, emper eurs et auires de que lie condition et dignite qu'ila solent 3 si cet hom me repondali: Cela velit dire qu'elle ne foum et pas a son decret to us les princra, maiS S lement les seudatvires du domuine de saint Pierre, que pensera ille lecteur et comment quali fiera il-il une telle rhponse 0r, luconcile de fons lance a dii: Ne aliquis cujuscumque StatuS, Guetoritatis, aut eonditionis fuerit, etiamsi imperiali, regali, pra fulgeat dignitate. t e concile de Constance a dii: ouicumque, cujuscumque status aut conditionis eristat, etiamsi regalis, Seu ulterius cujuscumque dignitatis saeeularis eaeislus. Le concile de Conflance a dit: omnibus et singulis Christi sit delibus inhibet sub poena haeresis et privatione omnium dignitatum et honorum mundanorum, etiamsi regalis sit dignitatis aut imperialis. Le concile de Constance a dii : 0mnes et singulos cuju3cumque dignitatis vel conditionis Mistunt, etiamsi regali, reginali, dueali aut ulla quavis mundana praefulgeant dignitate. Et que dit Bossu et deloules ces formules 3 li assirmo hardinient qu'elles equivalent, colle-ci: Ie ne m 'adi esse qu'uuae seu da latres du domuine de
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vera inS. Que te lecteur juge et qualisie. S' Quant au concile de Lyon, Bossuet ni era-t-il qu 'il soli saltinention expresse de I emporem' Fruderic II dans la sentencude deposition publiec contre ce prince Il n'avait pas sans
doute en vite celle sentence torsqu'il disait de la mention expresse des rois et Sotaveratris: nullibi oecurrit. Mais Bos suet cro ita voir trouxu un expedient efficace p0ur degager la responsabilite de ce concile par rappori a colte matheureu Se Sentence et la latre retomber tout enti stre sur un Pape. Nous allotis discu- ter bientot culto a uiro maniere d'siluder Pautor ite du concile secumenique de LTon. Concluons p0ur te moment que non-Seulement les Papes et plusteum conciles particuliers, in algencore des conciles secum statques, ont alluint par leurs decretstes princes et leur temporet, eu salsant mention expresse doleur lilre de solaveratns proprement diis. L'asSurtiori contraire dii livre de la desense est une conire-Verile.
dessus cha p. i , et par Iequel le concile dolio les si dolos duseruient de si delite a l'egard des lautevrs obstinsis de PhereSic et velit quo leui s biens Solent consisques et qu'ils puissent mei ne et re redulis en escia vage. On ne se sera it pas doulsi quo
la proux e purem pl0ire que l'Eglisu ne s'est jam ais attribue auculi p0uvoir sur te temporei dos Elats. Cetto preuve, evidente et decisive aux Seux de Bossuet, est la premi ere phra Sede ce meme canon : Sieut ait Beatus Leo, Iieet eeelesiastica disciplina, sacerdotali contenta judicio, cruentas non est iciat ultiones, catholicorum tamen principum constitutionibus adjuvatur, ut saepe
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124 TR1CTITUS I Ε Ρ1ΡΑ. quaerant homines salutare remedium, dum corporale Super se m
phraso de saint Leon citee par te concile de Latran. Commentagira te Pape dans Phypothdse ultra montaine Τ premiurement ii prononcera i 'absolution du serment de fidelite potar les su-jeis de eo roi et la d sicli cance dii roi tui-me me, et prelendra qu'en vertu de ce jugement apostolique ce prince, en droil, a
Nullement. Il se sera contentu de porter te jugement sacerdolat, sacerdotali eontenta juditio. Pour Ι'execulion de ce jugcment, p0ur la peine corp0relle, corporale supplietum, doni ilest utile que la cra in te relienne et co roi lieretique et les aut res qui sero ierit tentes de rimiter; il se sera sali aidor par les princes catholiques, catholicorum principum adjuvatur constitutionibus. Ita phrase de suint Leon ne prome d0nc poliat quel 'Εgli se n'ait pas un potivoir sup lo temporet: les Psires dus' concile de Latran, en citant colle pli rase, ne manifestent done pas qu' iis se croient depouillsis de ce pou voir. La grande pretive de Pauleur de la de sense a donc I inconvenient de nurien prouuer. Cela ne Ι'empeche pas de declarer eomplelementinepte quicunque n 'est pas de son avis : ouare qui talia pontiliciae potestati per sese innata, non autem eonerasione aut cor Sensione. . . eirilis polralatis quaesita esse direrit, prorsus ineptius
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loco citato, p. 16ὶ. 0n Sait queles Sa illies de ce genre sontissiquentes dans te livre de la BGense. La plira se de satiat Leonest prise de sa letire a Turribilis, sive que des Asturies, ta 15 dans l'ddition Migne, t. I, p. 680.
44 Objection de Bossvet. - Le concite gelagrat de Luon ne prou e rien, parceque la sentence de deposition contre Frederic II a etl prononcee promte concilio, et non pas approbante concilio.
Le lecteur a uu ci-dessus chapitre mi te lex te de celle memorabie sentence. Le pape prononce en plein concite, et en vertu dii pouvoir de lier et de delier, que celui qui sit ait empereur ne l' est plus, et ii excommuni e qui conque continuera it ille servir comme Sou vera in .
Que va latre Bos suet en prosence d'uri fait aussi solennel Protendre que les termes n'expriment pas une deposition pro- prement dile, c'elait impossibie; iis Sont trop clairs. Di requ'un concite gensii al s'ulait 1 rompsi en S'altribuant un pou- voir qu 'il n'avait pas, et en Se portant a ce que Bossu et appelle Une monstruosi tu, c'eut site par trop hardi. Il elait disseilo dotrouver une Ombre d'objection : Bossuet a imagine un expedient. Il a remarqusi que te titre de la sentence porte praesente concilio et non pas approbante eoneilio, et la-dessus il balit sons7stem e de defenso : ce n'est pas te concile de Lron qui a pro- nonce tu Sentence, pui Squ'il n'I a pas approbante, mais Seu-lement praesente concilio; donc la deposition de Frederic est te sali du Pape et non dia concite; et pour te Pape it en saltbon marchsi, altendu que, selon tui, ii n 'est pas insa illi ble. Certa ines reponsus semblent avoir sild saltes unique ment potirne pas rester Sans reponse . si 'est la physio nonale de celle-ci. 1' Le concile de Lyon avait ete principalement convoqusipour la grande assaire de celle dθposition. Satiat Louis avali simis Pavis quo la decheance de Frederic devait eire prononesie par un concite generat, nonnisi per concilium generale eassandus judiearetur. Ιl serati deja passablement singulier quyun con-
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l 26 TRχCTATUS DE PAP1.cile reunt furtout pour la sentence de depositiori contro Frὐ- deri sui reflesitranger a celte Sentence. - 2' Pour qu'un acie appartienne certainement h un concite, eSt-il necessa ire qu'ilporte en tele les mois approbante eoncilio' Nullement. Bossu et saxa it bien qu 'Innocent IV fit dans ce mome concite un tres- grand nombre de decreis sans celle clauSe, qui ne Se renconire que dans de ux ou trois endrotis, et que person ne nya ja-mais doutu quo tous ces decreis ne Solent du concite genera Ide Lyon. Le meme sati se re pro duit Duquem ment dans les aut res concites. Pour qu'un acie soli concilia ire, une seulechose sussit et a toujours site regardue comme sumsante, c' est qu' illasse partie de la collection sola scri te par les Peres du concile Volla d a iout te sγsthme de de sense de Bossuet qui s' eroule. - δ' Pour favo ir si tes mois praesente concilio larent en-londus ou non dans te meme sens que approbante concilio, quisaut-il consulter' Ιl est clair qu 'it laut pluidi s 'en rapporterdux aut eurs anciens, contempora in s ou voisins de l' evenement, plutol qu' a Bossu et qui en et ait separe de plusisturs sist-cles. 0r, Veut-On Savoir comment Ι'entenda it peu d'anndes δpres, c'eSt-a-dire en 1282, te pape Martin IV Τ 0u'on liso : Et quidem communem non credimus latere nolitiam, qualiter selieis recordationis Iunoeentius Papa re praedecessor noster, memoratum Frederi cum ... in concilio LugdunenSi, eodem APPROB1NTE concilio, propter sum iniquitates a Deo ne regnaret vel imperaret ub-jectum ostendit et denunciavit omni honore ae dignitate privatum a Domino, et nihilominus sententiando privavit, etc. D'Acheru,
Spici legium, t. III, p. 684, sidit. de Paris, 1725. scoutorisma insonant te si ancisca in Nicolas de Curbio, siveque it 'Assise, qui a e rit une vi e d Innocent IV, doni te manuscrit, con Serve a la Bibliothdque imperiato n' 1488j, altoste l'antiquite :Sententiam vero ipsum depositionis saepe fati Frederiei protulit summus Pontifer in majori Ecelesia Lugdunensi in pleno eoncilio anno Domini 124 ..., quae fuit ab universis Leelesiarumpraetutis in eodem concilio residentibus approbata, sleut liquere potest omnibus tam
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sigilla pendentia in eadem. i Baluge, Miδcellaneu, t. I, p. 199,edilio Lucae, 1761. I 'auteur que nous verioris de citer se dit presque contempora in de l'em pereur 0thon IV, co qui pro uvequ'il elait contemporain ou a peti pres d'Innocent IV doni ileerit la vie. Ιl saut convenar que s 'il avait connia par esprit prophetique l'objection de Bos suet et qu'il eut vo ulu la rosit
ter d'avance, it n 'aurait pas mi eux tourne Son recit. Ain Si tuustes Evδques dii concile appossirent Ieu PS Signa lures et leui ssceaux a la sentende de dup0sition, et t0US approuxurent cette sentence. Il ne sera pas inutile d'ajouler ici les reflexions docet auteur contempora in fur te polivoir qu'ont les Papes de du- poseries fouxerat iis : Notissimum namque, dii ii, et indubitatum est quod multi Romanorum Pontisicum elium pro minoribus causis
nonnullos imperatores et reges non tantum communicarunt, Sed a regno deposuerunt, et in eorum locis alios subrogarunt. Il encite neus exemples et concIut ainsi: duis ergo nisi mente eaptus ignorat potestatem imperatoris et regum Ponti icibus rase subjectum ' Et quis eredit u subjeetione Romani Ponti si is se esse ali num, nisi qui peccatis suis Missentibus inter opes Christi pastorum principis non meruit numerari' Loco modo citato. - 4'Quandmeme nous ne saurions pas que totis lesperes S0u scri virent ala Sentence et I apposereni leurs Sceaux, leur adhesion devrait Otre tenue potar certaine d 'apres t 'en Semble des circonstances. Elle resulte sivi dem ment. du passage de la Sentence ou tu Pape declare qu'il n 'en vient a cette mesure extrome qu 'apres enaxoir murenient deliber g aveo ses freres las Lyeques assum bies en concite : Nos itaque super praemissis et eo luribus aliis ejus nefundis eaecessibus, eum fratribus nostris et sacro conellio deliberatione praehabita diligenti, eum Iesu Christi vices, licet immeriti teneamus in terris, nobisque in B. Petri spostoli persona sit dictum quodcumque ligaveris, etc. Bossuet dit a cela que leconcite Ii'avail delibere que fur les exces et les desurdros de Frederic, Sans lolicher au potnt de sa deposition. Mais it sussit