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eut recours precissiment a cause de celle consequence qui enelait inseparabie. En voici l'occasion. Bernard, comte de Tou-Ι0use, passait pour avoir des relations criminelles avoc Iudith, seconde sem me de Louis. Charies. sis de Iudith, avait destratis de res semblance avec Bernard, et celle ressemblance confirmati tes foupcons. Lothaire, qui partageait dili la cou-ronne avec son phre Iouis, prenant pretexle de ce pretendudesordre de famille et de la negligenee de son pere a te corriger, allira dans son parti plusi eurs sivsiques et une portionde Ι'armste, et sit enseriner Lovis te Debonnaire dans te monastere de Satnt-Medard, de Soissons. Mais cet exces eluit troprΦvollant potir ne pas exciter Ι'indignation de la plupari dessiveques et des graniis du royaume. Lothaire et sa laction te comprirent; ei pour donner te change a l'opinion, iis imaginerent de foumelire te mi Louis a la pgnitence publique pro- prement dite, c'esba-dire avec la deposition irrevocabie des armes . Comme la penitence publique canoniquement impossieentralnait en eliel la renuncialion perpetuelle aux dignitus dusiecte, iis esperatent par cet expsidient couvrir ce qu'il I avaitd'abominabie et d'odieux dans la deposition de ce prince :Verentes sceleris tonspiratores inauditi, ne versa vice retro lapsas errentur quae gesta erant, callido, ut sibi visum est, cum aliquibus episcoporum utuntur argumento: ut pro his de quibus jam poenitudinem gesserat imperator dans te concile d'Allignr en 822ὶ, iterum publiea poenitentia, armis depositis, irrevocabiliter quodammodo Eeclesiae satisfacere judicaretur auctor vitae Ludovici, apud coleti, t. IX, p. 808 . 0n se transporta donc aumonastere de Satnt-Medard, de Soissons, et la on depouilla leprince de ses armes, on te revelit de l'habit de penitent et on
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conciles par Coleti, t. IX, page 802 et sui vantes. Le concile de complegne a suin de diro quo te prince subit te jugementecclesiastique a la maniὸre des potienis: ae deinde eorum omni multitudine judietum saeerdotale more poenitentis su8ciperet, qu0det non multo post saetum est. Iis rapportent ainst les principales particularites de la cδremonte: Post hanc vero confessionem, chartulam Suorum reatuum et confessionis ob futuram memoriam sacerdotibus tradidit, quam ipsi super altare posuerunt : ac deinde cingulum militiae deposuit, et super altare eollocavit, et habitu saeculi se eetuens, poenitentis per impositionem manuum episcoporum suscepit. Ensin iis rioutent que cc genre de psinitence ne permetiuit pas de reprendre jamais tes emplois militat res: Ut post tantam talemque poenitentiam nemo ultra ad militiam saecularem redeat. Volla Ie lait. 0r ce lait prouue la persuasion generale Oul'on etait alors que Ι'Egli se peut foumetire a la pestifence publique les chretiens quelconques, satis en excepter les rois, qui se soni rendus coupabies de certains crimes, et que cetiepsinitence en tralnait pour les S0uveratns la privation irrevocabie de leur dignite. En esset, si felle n avait pas situ la persuasion glnerale, ni Lothaire, ni les prsilais sactieux nauratent songsi h cet expedient. Leur but etail de legitimer aux Teux dola nation la dsiposition de Louis, doni 1'injuslice revoltante ne
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penitenee publique justement impossie, priver te roi de sa
aux siveques lactieux te sali meme de la depositioii du princeau moren de la penilence publique Τ Nullement. Ce qu on leurreproche, c'est d'avuir impose celle pei ne sans causo sum-sante et sans procedure canonique. Sans cause sumsante,
tamen, dii Eginard, et leges forenδω non contra unam culpam semel commissam bis invehant, et nostra leae habeat bis non jud, eari delietum in Chronico ad ann. 85o . Sans procedure canonique, puisqvon l'aIait condamne abSeni, Sans qu'il euisite entendu ni convaincu: Damnatum absentem et inauditum, neque confitentem, neque convictum, ante corpus sancti Medardi consessoris arma deponere cogunt Astronomus in vita Ludo
et ce reproche ferait en premi ere ligne dans lous les monuments contemporains. c' est te principe meme en veriuduquel les laclieux avalent agi qu'on aui ait altaque. Et lo in 'de la, ce principe eSt au contraire Suppose tellement certain quyon ne Songe paS Mulement a te metire en question, et qu'on S'attache uniquement a mOnlrer qu'il en a ete
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PARS 0ΓΛRTA. 241sait une application injuste et anticanonique aia roi Louis. Volci main lenant les deux objections de Bossuet: 1' Ceprince avait subi la psinitende publique au concile d'Allign7 el on ii'avail pas songe pour cela a te regarder comme depossi,d0nc On ne croyait pas que la punit ence publique en traimit ladsiposition. - La reponse ri'est pas dissicile. La penitenco de Louis te sebonnaire a fili ign3 ne sui nullement la psinitence publique, proprement dite, mais ian simple acte d'humiliation publiquo et spontanee. Il n'r sui potnt question de Iadeposition dii baud rier et de l' imposition de l'habit de penitent, ceremontes emplorues lorsque te pinitent et ait con- damne a qui iter te siecte et a renoncer jusqu'a la mort atoute charge civile et mili latre. Dans la punitence, au contraire, qui tui sui imposue par te concito de Compi egne, it sulexpressement enlendu et formule a pres la deposition du baudrier, apres t 'imposilion des maius des protres et la pri se dei'habit propre des penitenis, que quiconque a disi condamne a cette pei ne ne petit plus reprendi e les digniles du siecte. Cet esset de la penitence publique proprement dile, et telleque te concitu de Complegne I'imposait, est enorice commeune maxime lincontestabie dans les acies meme de ce concite. 0r, loin de S'elever conire celle maxime, les autevrs qui comballent les duoques laclieux ne leur en sorit pas lemoindre reproclie; iis leur objectent seulement d'avoir Dappe
2' Bossuet obiecte, en seconii lieu, que Louis te Debonnai resilait dei a depossi lorique les siveques du concile de Complegne agirent contre lui; que, par conSequent, iis ne te irailerentque comme un hom me prive, et it en conclut que lout ce qu' iis sirent est hors de Ia question. Ce rai Sonnument, que B0SSuet pruSente axec conflance comme peremptoire, I 'a absolumentaucune valeur. ΙΙ parait, en esset, que, depuis i incarcerationdu roi Louis dans te monastere de Saltit-Medard, Lothaire et
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ceux de sa faction assecterent de te iraiter comme depose. Mais c est prsicisΦment parce qu' iis se douterent bien que la nationne uoudrait voir dans cette deposition qu'un sati criminet, et non un droit, qu'iis imaginerent astucleusement, nous diseniles autevrs du temps, de latre regarder la decli cance commelegitime au moren de la penitence publique. I 'expedient de lapentience publique sui donc uni quenient mis en aeuure poursatre dsichoir Lovis de ses droiis de prince . Aussi lous les au- teurs de celle epoque considerent-iis te decret du concile de Complegne comme un decret de deposilion, el la Scene dsi plorable qui eut lieu devant Ι'autet de Satnt-Medard commeayant eu pour hiat de priver te roi de ses droils au trone. Mais
ments historiques, quo te concile de Compiegne n'ait pretendu agi r que contre un Simple particulier. Bossuel n'Igagnera rien p0ur la question principale, qui est de Savoir sil'Εgli se a un pouvoir indirect fur te temporei des societes civiles; car il ferait toriours vrai que te concile s'est attribuele droit de priver potir toriours de loulo charge et de toule dignitu seculiere, au moren de la psinitence publique, unmembro de la societsi civile. 0r, s'attribuer ce droit et agir en
direct fur te temporei des stals. Mouler que les lois de l'Ε- glise fur la peniten e publique ne portent pas la moindre
qu'elle pourra de meme infliger la punitenco publique a uri roi attendu que te roi est tout aulant sui et se l'Eglise en sa quatile de chrelien, et te priver de meme indireclement de sa charge,
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de notorisitsi publique pour les sivoques de Compiegne, que Louisne se regardait nullement lui-nieme et n'silait nullement re-garde par l'ensemble de la nation comme decliu du trone Τ Εnsait, iis ont donc agi et uoulu agir conire uti prince qui conlinuait a se' pretendre legitime fouverain et qui silait considere comme let; et ce qu'on leur reprocha dans celle entreprise, cen'est pas d'avoir manqusi de pouxoir, mais d'en avoir use injuS-lement. De quelque inaniere que les partisans de l'opinion de Bossuet se retournent, iis se trouxerunt toriours en face dece lait a cablant: la persuasion generale de celle epoque et ait quo l'Εgli se p0uvait legitimement fou metire u la penitence publique lout chrellen, roi ou autre, qui avait commiS Certains pecties graves, et te priver ain si potir louj0urs de totilectiarge civile et militatre. Le suit de cette persuasion generale ressori de l'ensemble des monuments contemporata S, Sans laisser placu au moindre doule. II est permis avx gallicans d'enirer dans la stupeur, avec Jean M0rin, a la vue de ieis salts, mais non de les Dier. PROPOSITIO 16'. - Saeculo X Gregorius Papa V dietam potestatem sibi vindicavit, eleetores imperiales instituendo. - Vide probatum Supra, Se t. III, cap. VII. ΡΒΟΡΟSΠIo 11'. - Saeculo xi dietam potestatem sibi vindieavit sanctus Gregorius VII, et viginti duo post ipsum Romani Pontisices. - Vide Supra, Seel. II l, cap. m. PROPOSITIO 12φ. - Saeculo xu concilium Oecumenicum Latera-nense III, dictum potestatem sibi pindieavit. - ide probatum supra, Sect. lI, cap. I. PROPOSITIO 15'. - Saeculo xiii Ecelesia sibi dietam potestatem vindieavit. - Ι' Εam sibi vindicavit concilium cecumenicum Lateranense, sub Innocentio III, anno 1215. Quod vide probatum Supra, Sect. II, cap. Ii. - ΙΙ' Item concilium secumeni- cum Lugdunense anno 1245. Vide probatum ibid. , cap. m.
lII' Item Innocentius Papa III per decretalem Novit. De quo
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sacto sic legere est in quadam manuscripta dissertatione Gablica : si Iean, roi d 'Angleterre, se trouvant preSse par leS a mes de Philippe Auguste, roi de France, recourui au Pape Innocent ΙΙΙ, et tui exposa que son ennemi avait viole la trilveconSentie avec serment, ut tui salsait injustement la guerre. Innocent III en ora en France des legals charges de commander auX deux princes, en vertu de l'autorile apostolique, de deposer les armes et de subvenir aux eglises que la continuite des guerres avait reduiles au dernier silat de misere et de de- Solation. Les exeques de France larent penthlement assectes de cet acie du Saint lege, qui leur semblait oler la victoire avx mains de leur i Oi, et preiudicier a sa iuridiction tempo- relle. C'est alors qu'Innocent repondit a leurs plainfes par Iasa meu se duersitate Nonis doni voici les passages importants : Non putet aliquis, quod jurisdietionem illustris regis Francorum perturbare aut minuere intendamus, eum ipse jurisdietionem nostram nec velit, nee debeat impedire. Sed eum Dominus dieat, Si peccaverit in te frater tuus, vade et corripe inter te et ipSum Solum si te non audierit, adhibe lecum unum vel duos. . .: quod Si non audierit, dic Ecclesiae : si autem Ecclesiam nun audierit, sit tibi tanquam ethnicus et paganus; et reae Angliae sit paratus sui petenter ostendere quod rea nunc
rum peccat in ipsum, et ipse circa eum in eorreptione processit secundum regulam evangelicam, et tandem quia nullo modo profecit, dirit Ecelesiae: seuomodo nos qui sumus ad regimen univei Salis Leelesiae suprema dispositione vocati, mandatum divinum P0SSumuS nou Gaudire, ut non procedamus secundum formam ipsius y Nisi forsitan ipse eorum nobis vel legato nostro suspicientem in contrarium rationem ostendat. Non enim intendimus judicare de seudo, ei us ad ipsum speetat judietum, nisi forte juricommuni per speciale privilegium, vel contrariam consuetvidinem aliquid sit detraetum; sed deeernere de peccato, et M ad nos pertinet sine dubitatione censura, quam in quemlibet Gercere possumus et debemus. Non igitur injuriosum sibi debet regia
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P1Rs 0UARTA. 245 diglutas reputare, si super hoc apostolico judicio se eo inmittat. . . Numquid non poterimus de juramenti religione cognoscere, quod ed judietum Eeelesiae non est dubium pertinere, ut rupta pacis foedera reformentur'. . . Ideoque universis vobis per apostolicam sedem mandamus, et in virtute obedientiae praecipimus, quatenus postquam idem abbas ite legat in super hoc mandatum apostoli-
eum fuerit ereeutus, sententiam ejus, imo noStram verius, recipiatis humiliter, et saetatis ab aliis observari: pro certo scituri quod si seeus egeritis, inobedientiam vestram graviter pu
Deux choses ressorient sivi deminent de celle dδcretale :1' qu'Innocent III reconnait n'avoir pas de droit direct fur lolem porei dii roi de France, non enim intendimus judicare deseudo . ei us judicium ad ipsum spectat: 2' qu' a cause de sondroit de pronon er sur la violation du serment, fur te puche, en un mot fur te spiritu et, ii prsilend avoir aussi celui dolaire deposer les armes au roi de France et de te fou metire, quant a son dθmole avec te roi dysingleterre, au jugement duSainbSiege. Ce Pape s'altribue done te polivoir sur te temporei, mais accidentellement, incidenter, casualiter comine di- seni des eanonistes anciens, mome Dan ςais, qui oni commentecelle decrhiale, mais indirectament comine Ont dit les theologiens plus receniS.
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do son droit fur te spiritvel' Bossuet ne laisse pas d'appetervallis celix qui parient de celte dὁcretale : uuae quidem nihil
ad hanc quaestionem pertinent, eum non agat Innocentius de regibus metu depositionis coercendis, quod unum quaerimus; vanique omnino sunt et a quaestionis reeedunt statu qui haec obj
mier de vos quatre articles qui resuse au Saint lege et a Ι'Egliselout pouvoir, meme indirect, fur te temporei. 0r la decr tale Novit est un des mille monumenis qui renuersent cet article :elle lauche donc u la question dont parient ius auleurs qui en appellent a celle decretale. Que te lecteur juge si 1'injure de Bossuet omnino vani est conforme a la justice; nous n'ajoulerons pas, et a la moderation : elle est conflammeni oubliee dans te line de la Desense; ce qui n'a paS empeche les partisans de ce livre de te louer conflamment a ce potnt de xue, et d appeter violenis, exageres et injurieux, les ouvrages descardinaux et auires qui Ι'ont resule, et qui ne meritent pas
ΡRoposiTIO 14' - Meuio xv dictam potestatem sibi vindieapiteoneilium Constantiense. - Vide Supra, Seet. II, Op. IV. PRoposirio 15' - Saeculo xvi dietam potestatem sibi vindieavit eoneilium Tridentinum. - Vide supra, Sect. II, cap. V.
ΡnoposiTIO W - Universalis Leelesia errare non potest in his quae ad sidern et mores pertinent. - Εrrando in fido, fieret haeretica; et errando in moribus serot salanica. Γlroque modo desineret esse Ecelesia Christi, et portae inseri adversus eam
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247p1R8 0UARTA. praevalerent. Porro promisit Christus Ecclesiam suam usque ad finem mundi permansuram, et semper fore infernalis potestatis victricem. Ρmposirio 2 . - Si Eeelesia indebite sibi per praetim suam vindiearet aliquam potestatem, quatenus jure divino sibi eo mtentem, erraret circa fidem et mores. - Dum enim talem potestatem per praxim, id est, eam exercendo, Sibi vindicat,
perinde est ac si expresse simul declararet, jus istud sibi competere. Id enim non potest magis aperte profiteri, quam per ejusmodi publicam praxim. Igitur si hoc salsum foret, e raret quoad istam veritatem: Talis potestas jure divino Leelesiae
non competit; quae verilas dogmatica est. Simul autem erraret contra mores, legitimum k apponendo et aequivalenter declarando actum suum, qui lamen injustus foret et illicitus. Ppopost Tio 5 . - Ergo pruaeis de qua disserimus probat jus. - Nam 1' est praxis universalis Ecclesiae; siquidem, prout superiori capite lactis ex unoquoque speculo deductis ostendimus, dictam potestatem sibi vindicavit suprema Ecclesiae auctoritas, id est, Bomani Pontifices et concilia secumenica. Et quando Episcopus aliquis, aliquodve concilium particulare jus istud in rem temporalem societatum civilium sibi pariter indicarunt, non increpavit, sed assensit Suprema totius Εcclesiae auctoritas. Ergo revera dicta praxis ipsi met universali Ecclesiae tribuenda est. 2' Rusmodi potestatem in temporalia sibi vindicavit Ecclesia, quatenus jure divino sibi competentem, prout ex ipsismel lactis et documentis luce meridiana clarius constat. dui autem esiliunt ex concessione dumtaxat principum, non autem jure divino, dictam potes talem Ecclesiae obligisse, ego non intelligo quomodo bona fide sic loqui valeant, si documenta vel tantisper Volverint. Caelerum assertum istud Bossuelii, quod nostra aetate laminfauste recantavit Sulpitianus Gosset in , supra jam consutavimus. Ergo plenam vim habet argumentum ex Ecclesiae praxi