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climata est uno ide seconde qu'Hippoerate a exploitee ave Mnheur, et que la selenee subsequente,' pas eneore 4puliae Le medecin re en a ursi des consequences tendites. A mesure queu'annsie passe par se phases sum sive de chaleur et de Doldure, d'humidite et de sicheresse te corps humaininprouve des changementa et les maladies en emprvntent les caracteres Cesa sue cessondement'u' cetabile la doctrine des constitutions patho - ogique correspondant a des etata particulier dea'atmosphἡre, doctrine qui a etelli si eur Dis renouvole et iudide ave grand)οin. 8vivant Hippocrate quan ranne oues salson presentali nn caraciare special, et linit domin par telle ou telle tem pisature, illa'en sui vati parmi les homines qui Letalent oumis une seriei'assections lautes mar iusies dii istine chet Ilo a lain apereu prosonii, que les modernes Oncreeueilli et fur equel iis donatientencors : Sest te sinis des constitutions pathologique et des .idsimies. La theorie de rinssuenes des elimata, diveloppe ave iant de talent par ippocrate, otqui tui a site depuis si fouvent emprunt , est une consequence deuout curiaei ponsali suries Misons et surda temperature des annεes. En esset, uictimatis'est poli ainst dire qu'unemison permanente, et rompreinte en doli etrei'autant plus pulssante qu'elle existerioujoum et se ait senti in mamment caussi Hippocrate n'na-Nil presque pas mis detornes. La conformation dicorps da disposition docespriis, te cοurage, l'amour de la liberte laut sui vant tui, depend de lacloi des elimata et si te Grecs soni braves et libres, et les Asiatiques essemines et mclaves cetis disiarencestiem a cliinat que cesimples habitent. Les ages elatent naturellement considersis comme de salsons, et parra meme causo exposes chacu a des maladios speciales que ron se plaisai a rapproche de celles que pro- duisent les changementa annuel de ratmosphhre culte assimilation Atait d'autant plus lacile quillo,'appuyait surine des principales th6ories d'llippoerate Suivant tui, te eorps humai nos penetrei'une chaleurriu'il appelle innee, donta quantissi est a son maximum pendanti'ensance et qui a sans cesse enis epulsant par te progr8s de la viedusque dans la vieillesso ouille arrive a son minimum Cos ehangementa successis de la chaleur innee, qui eprouvelos memes phases que te soleti pendant rannee devalent satre considere les ages comine dos salsons, et laire attribue Deliacun d eu uiotare de maladies analogue a celui qu'on attri-huait a chacvne d'elles. La seconde parti de Philologio gensirale comprenai rinnuene exercsi parda nourrituro et para'exercies. Toutes sortes de defordres soni mis surrae compte d'vhe noueriture malriglee La surabondance et te delautingendrent galement de maladies, et c'estine sentenc rema uable que celle ou Hippocrate signate, checlos athletes le dangerra'un excesde sanisi provenant d'un exeesi'alimentation et de larce Les exercices, qui soni consideres comme destinta4 consume te tropiles que cause la noueriture, determinent, quan iis soni excessis ou inu a-sait negliges, des accidenis inverses, nuisibies a la eonservation deis sania. Leve etiologie pris dans son ensemble est grande et belle, et I mure des temps et leprogres de la scienco emon respecte les has . Cependant ii Iaut seulemento voirae premieraporcu clair, ii est,rai, et proson decla medecine gremue, surdes causes de maladies. L'εtiologie est encore de nos joum in des plus importants et des plus dissiciles sutela d elude. II ut nature auxiremiere medecins, et entre auires a Hippocrate, de comprendre et denote d'a es la grande et universesse instuene des agenis dimonde exiεrioves eliniat, sat- sons, genre de te, alimentation inutes ces influenees furent signalees a grands traiis. Meles choses Sensembis est te propre de I'antique medecit Cestine qui on saltu caraeteredistinetis, et e qui ini donnesis grandeur, quandra'ense te qu'ello a misi est veritable; v fles ehoses en detail et remonte par eeite volo aux finhralitus cst te propre decla me- decine moderne u ne serat plus possibi ariourd'hui σὐdiser unc etiologio aussi comprehensive que celle qui sal la d trine d'nippocrate. Boaucoumd'inssuences quis ignorati dutemps du medecin de Cos, Ontile signalces; tout ce qui est relatis avx contagions, aux virus aux insections est venu prendro uno place importante dansa'enseignoment et puis eo queron croyait savoir, illa' lurouve ulan 'ignorati coite sisvre typhoide , qui est la grando
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fiδυ endsimique a molns dans une parti deI'Europe a v tomber inuis son uologie devant des travavcrsicenis Les agent extorieur et l,limentationis'en expliquentias laproduction, et in cause est rentrω dans te domatne des choses inconnues ais, Fun auire eote nulle parta'inssuence delage ne se sat Geo sentir, et par un privilege singulier, lavieillesse en est exempte. parta'innuene de lichaleur innεe et des ages, insuenee donia'admission est une preuve quBippocrate n'εtait pas urange au doctrines qui comparaten I'horum a monde, lemicrocosme a macrocosme, it est clair que soletiologie est iovis dansa'εiud des causes exterieures, comme nous errons plus Ioin que in pathologie est iovis dans l'actio des hu- meur nuisibI mu'Hippocrate savait te mieux c'εiaient lene in produlis surcle corypari alimentation, te genrede vie et l'habitation ce'u'il invalide motus, c'etait te me nismedes lanctions Benhae caraciare de so sitiologie toute inuensie versu dehors Il a dit que, pou embras.erda medecine dans sa veritable oneralissi ii faut indier l'action de tous lasalimenta, de out te genre de vie, deuout ce qui enisurea'homme Le'est certainement uides
plus grand programmes dea'etiologie qui aient εω traces ei uno des indications les plus pr sondes qui aient site donnees a la--lecine Cetrogramme, qui ne laisse en dehors que lemouvement et te developpement spontansi de la vie,4'est resuinymur Hippocrate dansa'siti Iogie que je viens d'exposer Messi es vrai de diro qu'illa' tias'pulae, et que te remptirest encoremne de taches principales de la science Ie reviendrai ailleum summite pons qu'Hippocrate a disOsee dans uni se Iivres es plus emarquables seulamen il lautobserve qu'unila de recherches ainsi conduites, yantio in et I'eu vivant dans sesravoris avecae monde ambiant, compren esseniivilement l'hygione et Ia pathologie; par consequent, bien'u'u pinente des lacunes, it ostre une haso solide et immense a l'situde, etron conscit γ'animω par une peniae si justo et si sωonde la vieille medeeine de la Grsice et 'Hippocrate ait salti si heureucchola dans son observatio dea nature, et lisue a1'avente, avec uitr&ο d'ex rience, uno insit de qui a exerce de lola comme de pro uno lassuenceluissante et salutatre. La medecine a solivent cherchya decouvrirae moyen organique par eques la cause veri- table ou presendue prodessaicia maladio. En cela, Hippocratei'aias echappsi hi innuence des doctrines quia'avalent prωεd et qui regnatent de so temps Bla avant Iut Anaxagore aves attribu les maladies a latile; ippocrate les attribu aux qualitia des humeum et aux inegallias de leurs melanges La pathologie des humeum a d nωessuirement precedercesse des solides ear, onytemps avant de voi quo lesioumons etaient hepatista dans lapneumoni et a plἡvre couveris de fausses membranes dans Ia pleur&ie Ois'sitait aper des modifications qu'eprouvalent dans Iecmaladies rurine, I sueur, 'expectoration et les excinions alvines Cependant ippocrate, dans te traita de raneienne me eine, admet, Actia de raetion des humeum, celle de I sorme et de la disposition des organes Ceue,ue Maleu vivie, meme par tui, et lithtario humorale predomine torio s. ivant nippocrate, la sania est due a maeange regulier des humeum, Cestine qaei appello I erase et la malassi pro e duχεrangement de la eras des humeum. Meetis opinion sera che une doctrine qui estin destivola decla mω ine hippocratique Cette doctrine esteine dea coction; i lautes'exHique ave quelque desail. Elle tient incontestablement Aune aut thωrie, Leesse de la chalaur innie esses soni une consinuenee I'une de I,utre; mala esses,'en sontias moi I'une et I'autre appune fur robservation de phenomsines physiques a chaleur innee, fur e fait que te corps vivant amne tem ratur qui tui est proprepta motion, fur cet auis sau que certaines humeum, his ure que la Hadie ma ine versia terminalson se modissent, s'sipat issent, changent de couleur, outes aliarauons qui eoIncident avre raminoration. Volet en sat coriu' tria coction: a disu d'un Gryga rhumeu qui s eouIed ne est ianue, liquide et acre; a mesure que te mal approche de a gulrison, cetis humine devientiaune, visque e 'paisse, et elle cesse d'irrite les parties avecclesquelles esse est en contacti.
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autant de force que de prosondeur. Io ne uis encore icti'em cher de considgre is coctionis sone autre sace, et de larapproche d'un avtre mini de la medecine moderne La metio est, pοur plutieurs mala- dies algues o chroniques dans la scienco hippoeratique ride qui correspon seruablement a ce que nous appeton resolution Prene Imur exemple Ia pneumonieci leissidecinaneten, vanides crachala, d'εcumeux et sanguinolenta devenir epais et jaunaues, annonceIa coctio qui accompagne linguerimn te medeci moderne, en auscultant leuoumon malade reconnal les progris deri'aminoration et entendae tale cespitant succede almumobronchique, et la respiration naturelle auiale crδpitant cestria resolution qui 'ophre La
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la ou ne humeur, s'imulant, subit diverses aliarations de consistanee et de covleur, ellon'est qu'un ait concomitant de Ia resolution qui sχpεre dans la partie ou rorganisme. Entroisieme lieu, te systhme de coctionis in par vole d'assimilation, etendu hilusteum mala dies o ce travati silai recule Ioin des eux dea' servatour par exemple dans les fisiureseontinues It saut direrici, de limanterest plus generale quo liquestion n'est pascivos, et que dans la plupari des assections oua'on revient a I'altsiration des humeum , dans cellas qui soni produites par introductio de principes virulonis etladiatores uos phisomhnes pathologique presententi certain developpomen qui autoris la coctio hippocrasique, ou du molns 1'ideeri'unaravavi'silimination, qui res comprise. La coctio des humeum in pr4pare 'expulsion Lecessoris mur mite expulsion' Mentun nom particulio dans la insiderine Meoque iis s'appelorent eriae. Bigerentes voleso sontonvertes; los plus communes sonites voles decla sueur, de rurine, des excinions alvines des vomissementa et de rexpectoration. in autro mode descris est signato muvent par Hippocrate χ'est te iamt Laahlorie dudepol est εimitomenissisie a celle des autres crises et n'en est qu'une extension quandua -- tisire morbilique n' aias trouve ne issu convenaliae la natur Ia porte et Ia fixe fur un in particulier Leχε cn'estias una es Eest tanto uno instammation exterieum telisqu'un erysipete tanto la tumesactioni'uno articulation tanto liganWδne d'une partie. Beda ceste distinction, obscure a premier eou d'inil mais inelle des maladios qui sontun vrai depol et qui a nent une amelioration et de Miles qui ne soni undiso qu'en apparence, et qui ne jovent aucumrole dans la solution de a maladie Ces drysipetes sun tesqu'on remamus dans certaines fisiures typhoides et qui, Iolid'en attenue les accidenis, Iesaggravent, Murnissent union exemple, dans Ia clinique moderne, de cetis distinction usaut encorea apporterine sentencera Pronostie regarde paedosin comme inintelligibio, par te auires comme futile, et qui est non-seulement consorine a la doctrine hippocratiquo, mais encore landis emisit. Suivant ceti sentenco vn malade est molns en dangerlors tu'ina une parti du corps inut-h-isitioire que I Hu'ila'a livide. Sprenget se demande Uist pragmat deua Ne eine. t. r. p. 13shmurquoi it en semit alnsi Le voici: Ia,Oir- ceu des parties annonceda gangrene, la formation didepol tin effori favorabie deda nature, et, si la mortification se borne, des hances de guδrison; la lividite des parties n'ostias undopo et peutratre considεrise commmune preum de rassaiblissemen generalta malade et uisigne de tros mauuais augure. La doctrino des oum eritiques est te complement de celle des cris . Suivanidos anciens medecius, Ies crises ne inruiennentias a des simques indεterminoes de la maladie te temps de cella-ci est,rule les phenomen 'u'elle presente soni assuietus ara ordre; et certainsiour soni, saevant te maline, limatadie, la salson, assectes aucessoris critiques dea nature. Hippocrate a adopto ette doctrine i a signate les joum qui tui on par important a server; ce qui les retarde ou los a sitore ceriu'indique laur rogularite ceriu'annonee
Bes considerations genorales surdes causes des maladies, decla theorie surae humeum surdeur coetion, sur Ies crises et surdes our eritiques, resultestine maniore inute ditarento de linoue de iuge du malade et decla maladie. Cest e quo repoque 'Hippocrate appetat Ia prognoso Leci est important caris' cla une des plus essentiellos disserenoes qui separent Ia medecine hippocratique de Ia medecine moderne La prognos pou recole dosios Vestia ce que nous entendo tardissimiotique La iamiotique dans nos mites, est uno fraction de rencyclopedie medicate, ello nous apprendua valeur de signes, mais ellen, pas une prsidominance absolue surdes avtres parites; elle est momo subordonnsie a dia-gnostic dans Iescas ou lo diagnostic est precis, o elle occupemne place bis moin grandeques lubcidans l'ensuignement La prognose 'Hippocrate, a contraire, domine inute lascience, esse en est te piant culminant, ullo sol nil la regie duiraticien il n'est riemqu'cllo natiuigne et qu'elle 'ombrasse ii saut done bicien concevoi te sens ei Ia porteo; c'est
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Elle uentiae undie trident auctMories sura metion, sue les cris , surdes jours critiques; e ne eherchemitas si elle est nω de cecinωries, o si au contraire ces thlories en derivent. Pron tic coetion crises jour critiques, marchent naturellement ensemble eo qui liai regisi devaitiouvοir se prevoir, o bien ce qui se pravoyait linit Mosi. Il me se le plus philosophique do regarde la prognos et la doctrine surua coctio et les erises, non commeχε Tune deri,utre, mais commeam detix eotesilane meme conception scientisque. Ces deuciddes se soni so-- ense te, ont εω elaborem simultanlanent, siclairsies par tesmomes trauaux appuyees par les m&nes ex riences et sans avola res une forme systematique elles constituent Ia doctrine d'Hippocrate et laisrule a laquesse ii a laut rapporia. Qu'es,ce donesque is prognose 'Hippocrate ' Illae lautias 'attacher ua'sitymologie dumot, et mire qu'elle se apporte uniquement acla prevision de ce qui doli arriver Iaprognose Hippoerate est formes surae mini instruit a lamis surde passi, surde prasent, suri'aveni du malade Elle instruit surde pasia, car elle donne les moyens de suppleer Lee quele malade ne init ou ne peu pas dire, et murni des indications surdes accidenis avxqvel ila siti foumis, les muses qui Ont agi fur tui, et la nature dea'assection poli laquelle it reclamedes semum surcle pinent, ear eue enseigne la di rence qui existe entre ritat de santsi et de malassie, et montre par te degre que cetis dissereno a attein Ie ange que eour lepatient les chances de salut qui tui restent, et l'intensiti du mal quid'accable Ensin ello instruit sura'avenir, ea elle enseigne les signes qui annoncenta erudite O la octio deshumeum, 'approche des erises, lectoursis elles dolvent clater, tescissues qu'elles ironi prendre, et les partios o les simis eritiqves se seront Volla a pori uout enuere dela prognos hippocratique, oua te cham qu'elle embrasse, voilara'enseignement qu'ello
O vient de volesque, Ia sania tant maintenue par te justo melango cura eras deshumeum, limatadie est produlis par te dεrangement de cetis crase que dans le oum dei maladio ainia produite il4'etablitis travail compare metaphoriquement acla coction, tequet, 'accomplissant, amhneua usirison,isu, ne caccomplissantias, laisse te mal durero fini parcia mort qu'acla fuit de ce travati it furvient des crises caracteristes par des evacuations o par des depora que em phεnοmἡnes soni regie par te temps ce qui donneles olim eritiquescensin que, uid par cetis serie 'observations et de raisonnemenis, lomederi parvient Dembrasse la maladie dans une doctrine δnhrale, qui est la prognose. alutenant quelle est I'idee demiium de cetis doctrine cest queri maladie, indεpendamnient de l'organo qu'esse affecte et declariorme'u'elle revet, est quelque chose qui a s marche, son developpement in terminalson Dan ce systome ce que les maladies on de commura est plus important a considerer que celau'ellos ni de particulier; et e soni cos portions communes γ'il saut eludier et qui constituent te landement de la prognose on Mute Orea'expose autrement la prognose est, si e puis ni exprimer insi te diagnostic de 'o contrat, diagnostic dans loque te mωecin ne tient qu'un compte trδ secondatre de romane malade, ou pou me servi duclangage 'Hippocrate duiso de la maladie. Bans a prognose ce que nous appeton diagnostic et ce que nous appeton pronostic se trouvent consondus et riunis et cetis reunion provient de ce que te m&lecta de l'ocole de Cos attachisurtout a reconnatue I'etat singrat du malade, diagnostique, it est mi, une certaine condition actuesse, mais pravolt en mεme tomps, 'apessam ingles de soniri, une certaine marchedi mal et mεme en apprecie, dans te pasia, quesque circonstaneescire qui est la definition qu'ssim rate a donnho decla prognose Remarque que cetis dὐfinition impliquea'admission d'une doctrine prolande, e'est que, dans chaque maladie Iearavati pathologique estun et passe, demis te disut jusqui la terminalson, par u diveloppemen o linutes esphases iennenta'une au'autro De sorte'neri'ecole de cos, mattresse dea'ide dea'uniti, ou, eni'autres termes, dideveloppement de la maladie, et peu instrvite surdes particularites, ' Nainire surdo sime, surda conditio anatomique, suru'hlendue de chaque assection, setoum iniit entiere verila rechorche des comininaui des maladios Sest te resullat de cotte elude qu'nippocrate a consigne dans te caumvre qui ast iniitula te Pronoιιie.
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Ainia Ia prognos est la Murce de iniit des viritables lumitres mur rancien mollecim; elle est, a cette sipoquo la philosophie decla science, sans elle illa, a rien qu empirisine et pratique avelloe. Εfface la prognose telle que I'εcole de cos I' comu et et lie, efface Ia, disrie Lune epoque ou ranatomi a sat si peide progres, on rhinde des sonetions est dans Ihnsance isti ranatomie pathologique n'existe pas, o te diagnosse differenties est priv doses element les plus prωieux, quelles lumiδres rester bit , Iamineine ou sera te Men qui rempechera de se perdre dans uidMale de satis particu ter sans connexion, et de la gui dans reternelle enlance o reste laudice qui Ἀ'etantias ro et Funaravail sciontifiquo et d'une methode, tombe necessatrement entre te main des empirique et ne marche plus qu'au hasard La prognose est Ia premiere constructio sciemisique que nous connaissio . de la medechne. cce utre elle mεrite notre attention et elle a merite encore pare γ'elle n'est potnt sondsie fur des oes ratio esses et hypothmques, mais parce'u'ello par d'obse vations et 'expirione is iles Les Iait de mutation des qualites des humeum durant Iseours des maladies, tes indications des signes qui annoncent te progres dimal ou une terminalson favorabie retudo des ovacuations et des mouvementa eritique o non inui celaconstituoin ensemble qui arat uidigne objoti'situde et de thωrie pone l'leolo de Cos. Leciens scientisque des Grecise manifesta, la commesailleum, avec une grande sumin et une grande superiorite Le problδme Leux post ut de concevoir'v'um' avait pas sevi ment des satis de dsitati, ce qui les sauvait dea'emptrisme, et deamvverin systhme sineral, eo qui salsait de laisidecine uno science Sancentre dansi examen des caracthres propres aux disserentes maladies, sanx sayer de les Muni dans uicadre et de les classer, sans songe meme adcole de Cos salsit une idω seconde qui risumait inuis otiose, et, dans uno abstraction qui ne manquo ni de porthe ni de grandeur, elle donne avis,locinine doctrine qui te uide ad scis dans les recherehes scienti sique et dans la pratique de rari Suivantelle et c'ost rex Helice, non rhypotheso, qui Murni ces donnies te corps humai pr sente durant te mure des maladies une s6rie de ph&iomtae qui sans qu'il soli besola de les rattacher plus particuliinrementis telle ou tesse affection, Ont une significatio propre. Presagenti qui, arriver indiquentes'issu probabie de la tutis, Iecessoris que tentem lanature les voles par ou elle se dechamera, et les secours auxquela rartieut et dolorecourir. Bans celoint de vile ouda maladie est considεω comm quelque cliose de intrat et Sin-dhterminδ la connaissancei'une maladie particulilreis'est momo pas tr&χω inire, et remamve que dans te sali, cetis connaissanee 4isit ista bornεe La prognose liudie rexpre siο sidele par aquolle roconomi trahit te derangement qaeelle prouue et 'est celis expressionisii'il importe de salsir. atro prevalois observation de inui romanismo sur 'observation d'un organe, I situde des symptome gensimux sur resude des symptomes' aux, ridεe des communautes des maladies, fur rideo de leues particularitos, tesse est la medecine de iraeole de Cos et d'Hippocrate. J, dria e occasio do te remarque dans cetis Introduciton, la science humaine nomarcheia avtrement que histoire humaine Iesχεcouveries et les system ne naissent pas plus spontanement et sans antἀωdenis hue les ovenementa dos empires et les revolutions de societti Laimgnose hippocratique tellesque je viens de rexposer, est certainement unbeau taulta duaravali de antiquiti, mais elleis'est a noe foudainemon dans la totod'Hippocrate, Ou, Our mieux dire, dans ren inie dea'si te de Cos elle avait seclisimenis inuti parsis, et lailiationis est simple et naturelle on sat ceriu'εtaientdes temples des Asclepiades; les protres-mldecin qui te desservatent, Hrecevalent e malades, consignatent les remarque que leur suggerat Pissue de maladies, et formalent ainsi uirecussit des notes exporimentales que ron retrouve dans lea renoιiona eoaquea, et dans te premierlivre des Prorrhetiques .al importat beaucou a des proires, uratait dans leur earactεre, uetes dans les habitudes de tout orde sacerdotal en Groco,i'essayer de perce te voti deravenir, et, dans Ies temples des Asclepiades, doli dire les evenemenis pathologiques donile corps de chaque malade allati duo te thorum Beria te cachel de prsivision te cachet pro--sile, si j puis 'exprime ainsi, que presente rancienne medecine dos pratres asci
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piades. ais la divination ne capplique pas seulement uri'avente elle s'applique aussi a unpessent et uin pass4 que l'on ignore Cest murquoi te mot de prognose mete emplοysi murexprime coaravaild' prit ce jugementitilleat qui avait poli bucd'appescierri'sitat pasia, pinent et suturis malade ausque la ce ut uimetier malice ut une science, quandi'ωole de cos, embrassant acla latices trois temps, vicainst dans cliaque maladie, non plus une succession de phεnοmδnes bigarres, d&ordonnes et sanctoi mais umenchainementiuehaque sat aves in mison dans te saltir sident La ce me semble est te passage deI'emptrisme des temples h la doctrine de Psicole, et petit tre est- 4 Hippocrate lui-inente qu'ilsaut attribue e progrM. Auleste la traminvidente en est dans te motissime de prognose, qui est reste attach au principa travail d'Rippocrate su cella maliἡre Cest done de ladivination medicato dans les temples et Ies observations surdesquelles elle se fondait qu'est Nω la prognose 'Hippocrate, doctrine prolande 'apres laquelle out maladie est a la solsune et commune, ne par son dεveloppement, commune par certains phenomenes que 'appellera ici, our abreger lint onerat, et que Galien, n expliquant ippocrate, qmmediaιhlae on ignore e que sui limedecine des Myptiens et des aurem peuples dea'orient, et si esse est jamias sorti hora du cercle des remisque particuliδres, des satis sans lien et des observations sans, Rhode philosophique. L'ocole hippocratique Danchit e cercle, et parua ello a instusi sura,veni eniter de la-δdecine dans l'occident. La basessu laqueue reposait''otude dea'sitat genεral ainsi conqui'avait Hen dyarbitraire,eχinita comparaison entre la sani et la maladie Aprta voir ludi te jeu regulier dumrps vivant, que la gymnastique leur enselmai avertant de precision te medeein deIχcole de os mettaient en regardues phenomenes qui se produisent dans Ies diverses mala- dies; l'εtat de sania sitai la, ure 'aprδ laquelle iis en calculaient rimportance et en apprecialentae danger Banctout te Pronostie, Hippocrateis' pasta'autre rogle que celi la
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Ont vicachel spsiciat et O les a vani lienis vent saris comprende resprit qui en adiethua redaction Elles sonide produit direct d systeme qui avait laicumtout de la mωε- eine antique, te resultat de cetis prognose queri'ai expliquiis. En esset'v'y voltisnymionaes juge ave nos opinions surrae merite d'une observatio particuliore, on lectrouvera ista desectueuses, carcies signes qui carac seni une maladie, anquent omn'yarouve nuldoinil surua serie des symptomes et des accident par tesquela te malade a passe, et Cest inuta plus si, enisapprochant quelque indications parem, et en interpr4tant quelque sym tomes notes dans uiautre dessein, ο peut parvenir a donnerin nom moderne a la maladietratine par Hippocrate nais, si ondes juge aveccles opinion antiques, inut devient clair, etonis' uouve plus qu'une applicatio rigoureus de la prognose, du system qui essest issondide cetis medecine Tovi e qui a trait furtout aux caraetores dlane maladi particuliere, aux symptomes locaux, auctiaionid'un organe est omis, parce que a mini de me hippocratique celam'ariu'une importance secondatre. ais te regime habituet oiles caris de regime qui Ont precede la maladie les vacuations eritique o non critiques, les curso elles furviennent, reta decla respiration , de la sueur, dea'urine, soni notes avec ne exactitude parsalis de sorte qu'em alite, dans robservation hippocratique, limesadie particuliδre disparat ei sal place ait leau inerat de Ia mussrance et decessoris de grandes
I semit certainement cvrieucet utilo de rechereber dans rhistoire de la science, min-menides diverses doctrines medicales on inssuδ surde mode de redaction des observations. Nous en avonsis exemplo rappant fous Iesbeux La meιhode numerique de M. Louis acharesi, pou tous ceu qui s'en servent, et, On euk outer, our ceuca si qui ne censerventias, te plan 'aprta eque les satis particuliers soni dδcriis. Cette innuenee disy iam medicat furta description, n'estia molnsmarque dans Iesapidemirata Hippocrate. Lucii s abstient de nomme Iecmaladies d'en expose les symptomes caractoristiques it forenserine scrupuleusement dans les limites decla prognose en ummo it execute aveo sidelite riu'il annonce dans unisutre de ses crita, et cette idω est muraui unioin testementlandamentat que, dans te Pronostie, it se justitie dei'avotrias nommyun plus gran nom-hre de maladios particulieres et assure qu'il sussit a sonitan d'en avoi rassemble les signes eommvns duciqu'opinion qu'on ait de Ia methode de M. Louis il est certain qu'elle reponda besesique la medecine moderne eprouve de plus en plus de Kensonee dans te desai dol'observation on ut dono prendro in maniδαχ'ex seratiistolae d'une maladie eommorepresentant 'esprit qui diris auiourd'hui retude in&licate. Missime que les histoiresia lieuliores qu'ondit dans les Didemie portent te scea decla doctrine d'Hippocrate Cela proelieruent seul sussit mur caracteriser une et l'autre epoque Autant ce que les maladimon de specia et de distinctis est chercho et expliquε par te medeci moderne de manthrequχ puisse diagnostique aveo precision rasiectio partieulisire, autant e qu'elles on de communiecum te medecin ancien, de maniere quea'asseetion particuliδresasse placo a retudodo rhiat generat. De la therapeutique 'flippoerate, nous ne possεdons que leuiure suris Regim danacies maladie atquea id encoreis'est ride de metion, de crise, Cestra considεration dea'diat gentral ou eni'autres termes la prognose qui enseigne quan et comment on doli se se vir soli diregime alimentiare, soli des exereices, wit des remδdes mur traiis Iecmaladies. Elle conuent a therapeutique generale, 'estodire lari mule de ovies les indications quisoni que te praticien''emploi ni au hasard ni fans ut determin Iesmoens qu'il ad sadisposition sine therapeutique alas sonde cherche done a se rendre compte du motis quila sat agi , u resultat'u'elis eu atteindre, d moment qu'il importe de choisie, de laeesse qu'il aut ou seeondoso imiter esse repon a lalatanition quo Platon a donne de lamedecine de ce temps, et qued'a rapportis queique pages plus haut. Auioint de ue dea prognose i tude de la saniε, decla malacie et duaraitementio aituminui sor simple grasistrate rapporte qu'un certain Petronas, posterieur de petu Hippo-erate, savisa de traiter las bricitans par 'usagedi vi et des viandos certesce Petronas
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n initias dea orae de Cos; amaicla d inne hippocratique Uaurait per sine si grave
aberration vile avait tro eludisi 'homme sali, rhomme malade, et les efforis de linature dans las se ures,lour suppos 'u'uniarei traitemen put jamais aves de resultat avantageux, et qu'u paret essat dua jamais etre tente a prognose, telle'u'elle ravait sondeo et enseignfie Iairsimunissat contre les sicaris dangereucd'un aveugle empirisme Petronas flatait dit grossim einent: peut ire te vin tes viandes gueriron tes sevrei qui ait e sayons sne telle experimentation salsait violance a tout des regles desta prognose. Ιl faut sans doute pardonne auchippocratistes leur admiratio pourua grande cole quia donno une has licia science, et murae grand homme qui en a εω l'interprete Cette unite qui apparait dans la conception de la plus antique sideeine meque, a quelque eliose dosingulierement ea et rema nable; 'auiant plus qu'elle ne s'est plus retrouvee, ou dumoinique les systemes qui Ont e la pretention de remplacer rhippocratisme, n'Ont jamaiseu vi autant de consistanee, ni autant de dureo ni it lautae dire auiant de valeur intrinseque En esset les systemes se soni appuyes Sur rhypothὸse, et Hippocrateis'est appuyo surla realite Ici encore, cesson les propres termes d'Hippocrate que 'omplese feriu'il combat dans te imite deraneienne medeeine,,'est rhypothese. 'u'il recommande, c'escia milite, lyelude des satis. on te volt done la inethodo antique 'nippocrate et la thodo moderne ne differentias dans leur essenee car elles sontes'vne et rauis la methodo expelaimentale Hippoerate
comme nous, a voviuriu'on observat la nature, et comme nous, illa'est scrvi dea'inductionpour grandi te chami de os observations et trouver uilien ontre les ait particultera. Mais it admet quae clien est 1 tude des signes commvns des malassies, et fur celle situde iletabiit, sans hesiter sipathologie generale Mais nous, nous somnios arrivsis a ce mini quo Ies signes commulis qui sumsaien o Hippocrate, ne sumsent plus pou dirigerae m&leeindans le vaste domatne des phenomenes patholygiques. Si nous remplission ara lettro lep gramme hippocratique, si nous rotexions les signes commvns et rien que eos signes dansiouies les maladies, nous obliendrions uiresultat si reduit, nous descendrion hine generalith si eloignee qu'illa'en sori irai aucun fruitiourda theorie et latratique. Θ'arrive-t-ildonc' est que nous noviensoncons, cliaque our davantage, dans Iecdsitatis dansa'observation locale, dans les recherches de plus en plus tenues et minutieuses Hippocrate, par lanature deses connaissances adisi enuda supersitae dii corps malade l. modocine modernea pen ursi dans I'interieur; et cette penetration, si impulsinins parier, dans l'intimii des organus et des issus, Deinde travail des siecies qui nous separent 'Hippocrate. Lo medecin de cos expose, dans son Pronosιic les communautes des malacies, Cesi-a-direla valeur de renatione, at du malade dans se Gidemies ii retrae ceriu'illa observe, Sest-ὲ ire ces communautes memes dans son livre duraesim de mas ira atques ilapprecie la thesa utique 'apros la regio γ'illa posue dans te Pronosιie, et suivie dans Ius Epidemies Learaiae de raneienne medeeine combat les hypotheses, en appelle uniquem taux satis observes, et declaresque re corps vivant doli, pour etre connu, siue eludio dans sesrapporis ave ce qui ι'ent re Volla donestoute a doctrine d'Hippocrate exposee dans sestiures mentes. Sa methode est experimentale, in theorio medicate repose fur rid iurasivo- Ioppement regulier et de communautes des maladies; enta ce que j'appellerat sa philosophie ο - mctaphysique consiste dans ridue qu'il seriai dicorps vivant, laquei suiuantlia subsiste par se rapporis, et Oit oue eludie dans se rapporta avecto reste des cli es. Cetio puniae dumeti in Moc completement oppossie a etae des philosophe contem ratus, qui cherchatent a connatue te corps vivant en sol est essentiellement relative a rhygieno et Lia pathologie Elle sui sans doute Ic lauti de sos vastes conmissances dans ces Muchranches de la medecine mais en retour, elle lui sit comprendre 'impulsinnc et Io vide dorhypothese, et iliu proclame dans son livrc deTAneienne medeeine qu'i n' aviatiourravancement de ceti sciunce qu'uno vole, et quc celte vote eruit celle duratfou ruent laudo
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Hippoerate a Murra remque Ia plus Minanis de Icelvitisatton Meeque, dans cessieele de
Pericles qui amissεχ'immortela Muvenire. Ira vem ave Merate, Phidias, Soph te, Euripide ThueFdide, Aristophane, et u Ua pace et indigne de cetis haute socisite Lui aussi a partagiae sentiment qui penetrait alam las Hellenes enormentis de Ieu liberte, enthousiasines de te sario hes, pris de leum belles ereations dans les aris, dans les letum et dans las scien s. Voym dansae trestet des Eauae, des atra et de Lieux, avec quelle fieria le Mariomphedu Barbaro, Ilaomme libre dulariet oumis Dun malue, Lum en minquevedea statique partout vatneu sur terre et in mer Mim ii trouver uisentiment nationes plus fierement exprime: que cetis su riorit de meo quede videri de cos attribue a sescompatriotes ' Pluton penetrede sens des reriis r ippocrate, et Hus ron cidentifie auee lolandie la forme de ses pensem plus aussi on comprendetamnite quII a Mee les granda priis se contemporians, et plus ron est persuadet DII porte commeeucia vive emprelate digente Mec. Queique silenee iussippocrate ait garde surdui-meme, dans ses crita, eependant ii est possibie, aveo unleu 'attention de demester quesque uns des traiis qui ont mmpos Ioearactere seientisque de et homine remamu Io Seclines soni semes de reflexions qui monuent que soles it aves ete conflamment Meu et dii souveni de in propre pratique et dea'examen de cesse des autres medeeius. Visiblement ii avest Maumu missit fur Iamedecine, et en Minombre de passages ron renoontre de ces observations qui, san re tre positivement dans Iescere e de latratique mediciae, sonti dum aux reflexion de cerui