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isque re texi a εω Iu dea mente sato par Mraclide, par Glaucias, par Apollonius, par
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Baechius Eni mot tant que Iesaivres resistent caches hora dea circulation , i Mait sacile d'en hange te utre. ' Houte des portions helelaogenes, de substitueris nomd'auteur Dun auire et c'est co qui arriva sans nul douis torsque les grandes bibliotheques publiques4'ouurirent, et appelarent de inutes parta les livres γ'elles payalent sori cher. on se mica Pseu ures: Iesinisorgerent des livres,cles austes effacsirent les44ritabies norus et, a la place, en inserivirenti'autres qui se vendaten a unitus haut prix Mais it 'est pas-incvrai que dimoment que ces livres, tela queis, furent arrives dans ces bibliotheques, iis ne larent plus sutela ni a changementa, ni a substitutions que places dans ces demispublics, cessu pour euxin certificat Sauthhnticiisi, qui se transmit de flecte en siecie, de catalogue en catalogue, de commentatre en commentiare Cela est tellement positis, que Iacollectio hippocratique puisqu'ici ilis'est questio que 'elle ne subit pas ne seulo alteratio depuis cetis isoque, et que Galien l'a connue telle quea,valent connue les plus Heux commentateurs, tandis que, durant les temptanterieurs au premier ῆpo dans Iesbibliotheques 'Alexandrie elle avait vi manifestemen interpolee tuisqu'ono uouve unocri qui est de Polybe, fulvant leuisnoignage 'Aristote seul decisis en ceei Ie ne pretenda pas dire que du moment que les bibliotheques publiques furent Ouvertes, les apocryphes devinrent impossibies; histoire litte, ire semitra pοur me resuter et iis ne soni pasimpossibles insime autourdhui, bien'u'iis solent rendus bien plus dissiciles par ous Iesmoyens de εruication que nous posistons de eo seulement dire que te depol dans lasgrandes bibliotheques mi des entraves a ce genre de contresaqom que Iccirconstance quo declivres restent long-temps celsis au public et entre Iecmains d'une famille, d'une Mole,d'une secte est la circonstancea plus lavor letour qu'ο les interpole, our Uono Ouin, pour'u'on e retranche, pοurriu'ο change les noms et te sat est, pourda colt tion hippocratique, qu'elle ne change plus depuis te premier momentiu esse sui sormee, jusqu'a Galien I'a montre qu'elle a changsii peu de Galien usqu' nous, 'es hinire qu'ilo est enu uicertain nombre de moremu peu importanta et ineonnus a 'antiquit :c'est qu'en esset, dans cet intervalle les bibliothtitues brutδrent bien des lais , les livres redeuinrent raros la culture des sciences 'assaiblit notablement et alom il4'introduisit. sans autorite, dans la collection hippocratique, des morceaux doni nous constatemn aujou d'hui rillegitimiti justement parce'u'ilsi'on pas figure dans Ies anciens depol publics, parce'u'ils n'ontias ete explique par te commentateurs, parce'u'iIsilantias est mentionnes par les autevrs qui se soni succede dans Pintervalle. Ainsi donc, resumant iovi ce qui vient Setre dit, rappetant queda eollection hippocratique ne remonte pas, dans sa forme actuelle au-dela d'flerophile, qu'elle prsisentat dδs lora inuti defordre qu'ello a presenia plus tard que les premiora critique n'on passu inteo queles autres assigne la part de chaque auisu dans cette masse de iures que par consequentis publication4'en init satis sans qu'il restat de indices suius lato χεcide ces que tions qu'esse porte, en eli meme Iaireuve que les trestes qui la composent ne sontias contemporain , et embrassentis laps de temps asse considerable qu'elle contient desilures qui soni de Polybe et non d'Hippocrate qu'esse rensem des notes, des extralis, des fragmenta que nul auisu n'aurai publies de son vivant; e conelus 1 que cetis eollection, apres eire resine long-temps dans des mains insidicales etai tombeo encia possession degens qui n'avalent plus eonnaissane ni dea'origine detrillee descitvres ni de leue valeur; 2 quiis invalent seulament qu'esse proveniat de hippocratiques; 2 quela publication4'en est fatis peide temps apessa'ouverture des grandes bibliotheques a Alexandrie. Les4εsultata auxquel j'arrive paralison petivetreiien precis surran friet qui est enVe- Ioppe de tant d'obscurit4. Mais it saut considerer γ'iis soni donnes par rexamen comparati de inute les circonstances, inquelles omneseu satisfaire que de cetis sacon M'ai mare
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ώτω rhistoire dena musmon hippoeratique, 'ai reproduli, dans laut eo M'elle a d'essenties. I'histoire dea publication 'une auis collectio non molns sameuse, de vile deseeuvres aristotestques Ceci aut limine Setre expos de plus prM; carcii rada une e-paraiso qui aide Diout comprendre. Νεὲμ di Strabon, herita de la bibliothiatu de Thωphrasis, ouae uouvat ausia celle, 'Aristote Aristote I'avait legure a heophraste, comme ii tui conita a direction de son, Mole Aristote, a noue connaissance , est te premier qui ait rasse te declivres, et u appritisinsi aux Ois 'ggypte a composer ne bibliotheque Theophrasto transmit sa, bibliothhque a Nelee quida sit porter a Scepsis et laclaissa a se successeum, gens sans, instructio , qui arderent les livres ensemes Mus cles, et n' donnἡrent aucumsoin. Plus tard quand on apprit avec que empressemen tes mis descendanis dAttale et mattres, de Mepsis salsalent rechercher declivres Mur sorme la Bibliothhque de Pergame, tes, tritiem de Nelee enisuirent les leum dans unisouterrain. L'hvmidit et les ver lecyn valentiates lorsque 'Onytemps apris, ta lamille de Nelis vendit a unirix sor Mevε, ous lectivres d'Aristote et de heophrastes. Apellicon de eos mais Apellicon init plus bibliomane que philosophe. Αussi, dans les copies nouvelles qu'il sit satre mur reparer
inus Iecdommage que ces livres avalent Ousseris, te restaurations ne iurent pas heu, reuses, et son editio sui rempli de lautes Les anciens ripassiticiens, successeum de Theophraste, n'avalent eu a leur disposition qu'u petit nombre d'ouisages Aristote, et principalement les exoteriques; iis ne purent donestravature surdes texies eu memes, et furent reduit a des declamations fur des propositions. Remarque combie ces delatis coincident minutieusementisve ceu auxqueis te suis arrivε sura eollectio hippocratique parua seu te Vole de consinuenco et de raisonnement. La masse des livres aristoteliques, comme limasse declivres hippocratiques, cli compi temen ignorε du public pendanti laps de temps; unieti no re de livres aristot4IN ques, commeon petit Ombre de iures hippocratiques, ont in ta origine dans Iacirculation et ison restia La collection aristotelique, comme la collectio hippocratique, a fati foudainement son apparition audour de la publicite Celle d'Aristote etait resiae ensouio entre Iecmains de gens ignoranis a qui ces iures etaient arrivls par la circonstance sortui ted'un heritam iis n'avalent aucune notion detaille de ces livrei iis ne connaismient pasI'origine preelse de chacuni'eux iis ne GValent s'iis talent inus d'Aristote , o si quelque unsitatenta'seuvre de Theophraste, de iee, de te auire disciple inconnidu chel deI'ε Ie pisipateticienne. Neanmoin iis ont out vendia riche Apellicon musa'appellationeommune 'Aristote, san s'inquisite des apocryphes qui pοuvalentis' uouver, et sans se Mucier des embarras qu'iis allatent donne aux critiques qu'at e dit mur Hippocrate Iaeollectio hippocratique, quoique compossie de parties h4inrogἡues, na-t-elleia recu unnom eommum cetis coli uoni' velle pas par iout a cou dans Iesmonde litteratro ravantelle, 'estine pason sat que e de livres hippocratique seulement linient connus dupubliea quelle esse lance plus minutieus peuim imuver et las circonsiances de lasorination decla collection aristotelique coincidani si exactement ave les uireonslatices de Iasormation decla collection hippocratique, ne confirmenbelles pas inutis queri'ai cherine holabile dans e chapitre 3 Qu'on suppos u moment que te ricit que nous a transmis Strabonis futias arrivi usqu' nous et que uous sussionisansiense nement surde mode de publication des aeuuros aristoteliques. En voyant'u'u petit no re de ces livres seulemen est cite avanide tempsd pellicon n'aurionsmousias conci que la collectioides lora, lini pas publique finia nant constitu/e immediatemen apres eii si que, 'aurion nous pas conci quo
Clinii Mors qu'elle init entiae dans te domatne public En retudiant et en reconnaissantqu'eue conueni declivres qui ne sont pasi' istote, dauires qui soni dans te plus euangedMordre, n'aurion nous paceonesuriu'ellei'avaitias et liviae telle'u'elle linit sorti das malas du philosopho, et que les detenteum, a quelque utre qu4lsae lassent, avalent venduun lanci de bibliotheque, et non raeuure Sun homine' et en apprenant que les pius anciens
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eritiques hεsitaient surdes caracteres d'authentieite Uaurion nous pas conelique rineo titude tirai sa Murce duries meme qui avait donn publiciiε acla collection, sans donneren m/me temps, surde diversiseriis, des enseimement que les demiere proprietatres nyavalent plus Be cessat queda formation decla collectio hippocratique est postarieure a Mistote, doeet auire sest, qu'elle est anterieum a flerophile, e suis autoris a placer cette formationdans rintervalle qui separe Aristote duerophile, et probablementis momenti te premiis Ptolemee landa labibliotheque d'Alexandrie bibliotheque qui pri de si grandiacemim ments fous Ptolemε Philadelphe et fous Pinthinsie svergete, et qui, excitant la rivalite deamis de Pergame sui cause de rinvention du parchemin. Cest vere ran 820 avant J.- , quePlothmeemis de Lagus tablit salibliotheque e si vered an 300'u'flerophile a particulierement fleuri comme medecin et commeracrivain et de son temps la collection init sormis et publiee Ces deux satis et lissent, avec une approximation sumsante la date decla public tion decla collectio hippocratique Blan aure coia, si ila se appelle queri'examen intri seque decla collection nous a condulta a placer la composition des plus recenis traiius vers 1stemps d'Aristote et de Praxagore sta'on se rappelle en re que les demiers hippocratiquesoni pratique la nisidecine aupres de Roxane, 'Antipater et de Cassandre, o sera porto hadmetire que cette illustre samille s'est lininis vers cette epoque meme que les debris de sabibliotheque ontrato, peui'annees apres, vendus par ceu qui en talent devenus posse seur et quela'est ainst questa collectio hippocratique est enire dans Ia publicite aveotoutes lectraces du defordre et de la mutilation, et sans critisium qui put assigne a inaque Iiure l'auteu donicit emanait. Cei'estias une date positive que e fixe ici; c'est une date approximative. Les derniers hippocratiques sont ditemps d'Alexandre et d'Antipater; les derniersatures decla collectionsontis temps de I'enseignement 'Aristoteri et Ia collectio apparat sorine d tempsd'grasistrato, 'Herophile, de Xenocrite, de Bacchius. Par consiquentis aran intervallaquea'on peut longe ou retrecir, et qui comprend-οixante, inquante ou quarante ans. ILya donesici une doubie approximatio ocelle ou e supposeque les trauaux de hippocratiquesse sont arretes, ei que leuessamille 'est ininte, et celle ouue suppos que la collectio aere publiee, et connue dans sonita actuel. Ni rune nia'autre datei'est si e .maici'une et rauire ni des limites auHela desquelles, ne evoles porter. Ainficia publication declaeollectionis petit ire dite plus modern qu Rhrophile, krasistrate et Philinus Ia composition de certainsi ecriis, et repoque de certains hippocratique ne peuvent Otre plus ancie
Jo prie lacleeteu de bien distingue ici entre e qui est sal positis et e qui est hypothdie
de ma part Ii est certain que la collectio compren des critcd'nippocrate, de Polybe etd'autres hippooratique posterieum; H est certain que cetis collectionienserme en indimeme, soli parda mentioni'ouvrages qui n'existent plus scit parda presince 'extralis, de notes etd'abreges, latreuveriu'elle a subline longue laboration et des remantemenis qui coincident avecu'existenee 4'une serie de mωeeins hippocratiques il est certain que, par ne troistem coincidence, Ies notions anatomique et physiologique quio soni consignees monuentis developpement et embrassentis lapide temps qui a depuis Hippocrate et Polybe usqui 'epoque de enseignomen d ristote et de Praxagore hil est Grinin quo Ieseommentatres s'arretent k Bacchiu. Philinus Xenocrite et Herophile, et que par consequent Laussi s'arret Ia eonsecration de rexistenes de elis collectio dans sonis emble; il est uertat en re que des lora te demtare qu'elle presente existait, et que es premi scommentateur avesent perdurae invens de reconnalire te veritable uisu de hacundes traiias.
dolvent tre laus admis simultanement, que a bibliotheque de hippocratiques donia famillo init venueis lateindre, mali passi, mutilee, tronquee, depareissem, dans te main de possesseur qui n'en axesent pas la Onnaissance detaili4e, et dea,
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odans te domesne publie Commerios derniers hippocratiques et leuriderniere livres alteNgnent 'εmque d'Alexandro et d'Antipater, 'Aristote et de Praxagore, j, suppos quata publieation de a collectio devait eis posse leure Comme elle est connue, esiae, commeniae par trophile, sinoerite . Philinus et Bacchius il a iussu non plus supposer mais admetire qu'esse levessitat anthrieum; 'est aliis que latrasitermin tes dein limites enim lassivelles 'a plata I publication. Ensin comme a ce meme temps es grandes biblioth&iues d'Alexandri se soni uvertes , comme Ptolδmsie sis de Lagus, peu pin lamori 'Alexandre a sondera sienne beaucou augmense par son successe Iisl6-s Philadelphe , et comme cette landation et cet agrandissemen des bibliotheques soni tu tement dii temps 'Hemphile , de Xenoerite, de Philinus et de Bacchius, 'ai pens quela publication avait et dεterminω parra'ouvertur de ces grands sipola de livres.ssest a une hypothδse cie te sal , et jecia donne aussi pou teneri cependant elle me
parat approcher Maumu decla certitude Elle resulte tellament de la nature des choses que alien sans en faire u systὐme explicite comme jeci'ai sal moi-mome, en a cepe dant admis Outes le donnhes fondamentales It pense que certain livres decla collectionsoni de Thessalus, de Polybe AE'Hippocrate . sis de Bracon, et de ceuxinu'il appelle esasclepiades posterieur Sest admetire, comme 'aistit, dans cetis collection, ne coli horationi'auteum qui soni posterieum Iecun au autres il pense que certain traiiason sit augmentes, arrangε par es descendant d'Rippocrate; 'est admetue commej, sest, des remantementa dans es traiias restis enire te mains des med infasiritiem de leue illustre levi ensin il pense que te gele des Ptolemεe murries livres a determino non seuIement la publication declivres hippocratiques, mais encore des additions , aucumis traiies 'Hippocrate, de ces parties qu'i regarde generalement comme dum a quelqu unde hippocratique .c'est admetire que les publicateum poss&latent ces fragmenta declivres de hippocratiques Ainia Galien mete tellement domini par les condition du problem , qu' son insu, ou ainst dire . il a pose lautes les bases decla solution. En esset, ilis, a , e me emble , que deu manieres de concevoi la sormation de Iaeollection iuppocratique ''une est cesse querie viens de proposer; rautre qui n'en est qu,ne modification , consisterat a suppose que Iescitvres qui a constituent talent Apars dans diverse mains, qu'il son arrivsis de diffsirent cotes dans les bibliothsique ave lenomi'Hippocrate, teque navali etsi mi par te vendeur mur que te pri fut meilleur, et que lariis on sorme cette collectio considerable ourae critiques Oncensuit Miny disporter 1'ordre Ce qui mhmpeche 'adopter cette opinion, ce sonides rapporta qui unissentem livres enishux, te communautos de doctrines le passages copieci'un surci'autre Ies citations de Ilures perdus, a presence de fragmenta, de notes, d'extralis inutes chosea qui me paraissent exclure la dissemination de ces livres enire des mains diverses Mec cesconditions on doli admetire qu'ils Ont tysitaborsis dans unissime Myer; car, in' r connaltrait pactoutes ces liaisons, s'iis provenalent de sidccin qui n'avraientias eu desrapporta et d'enseimement et de tradition te uns avec te auum poni' uouverat pasnon plus des notes diconsues et de moremii sans redactio viritabie, si Thessalus
Dracon, Hippocrate III Hippocrate IV et les autres les avalent composesiouries publier; et illa' guere hi possibie ' inscrire te nomis grand ippocrate , que parce que lespiωes qui sontrasi noues de tout redactio elatent des apter conservis sans nomo'auisur Ces ainst que les extraita duclivi e de Polybe Ont He ardes tuis Ont Mi publict mme apparienant a Rippocrate, te livre lui eme ne s'ltant conserve nusse pari pasmeme dans I bibliothequela'Aristote on est dono tonjour sorc d'en reveniris celoint, fauoi quela publicissi des vres hippocratiques, a pari sans dout quelque trestes, a ossi excessissement restreinis avant la sondation des bibliothhques, et querae Motare primitis ou s'est trouule eetis collectioidhsae temps de plus anciens critiques, annonce bienplutot une minion deiures et de papiere qui, tantis in Ion temps dansatis Ud'uno famille , noni eia plus ou molns abinos, vareillis et mutilas . que la inanion, dans
a bibliothequora Alexandris, de traiies qui, vani est publita a sur et a mesum de laur
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eomposition se servient alnsi trouves enire Iecmain de possesse s divers. 8ilon avait, aeune pari, a liste exacte de Ilures hippocratique compris dans rexemplaire decla collection qui, vivant Apollonius Biblas, se uouvat dans la bibliotheque myalo dAlexandrie, et d'autre pari, lacliste exacte des iures hippocratique apportes paris Navires, On murrat avec probabiliteς considerer ceu ci comme representant les imites qui avalent joui d'une certaine publieitsi, et ceu la comme repr&entant les livem venus dictetomen de lauamille des hippocratiques. Endhfinitive, laute qui de la coIlectio hippocratique se uouve authentiquementeo acre par Iesarauaux des anciens eritiques, minit unae ensemble de condition qu Iest difficile d'en concevola a publication autrement que 'une manter analogue celledon Strabon nous a conserv&le reeitiourda collection aristotelique. Prosper artia dit, dans la pressace de son commentatre su Hippocrater u si laus es. ivres appete hippocratiques ne soni pa d'Rippoerate, par quel hasard onNils recu son nomynci'en assignerat deux causes la premiere, qu'apessa morti'Rippocrate , laus Iesivres, qui ont εω tro es dans sa bibliotheque sans nom 'auteur, ont εω publies ave Ie sim; Iaseeonde, que te nomχ'Hippoerate eui avola ete applique justemen a des euises de divere minurs, attendu'u'il eu plusleur rippocrate n ercuriali suppos que les livres hippoeratiques Onisu, commmceux 'Aristote, rester ineonnus pendant quesque temps 8a remisque Oile volt, est urate; mais it en abuse parce M'il prolonge, ee se te cetis ignorance jusqu'a temps de Galien te delaut de publiciton' durique juriu'autemps mimphile et detrasistrate J'aimul rapporter ces opinions de Mercuriali et do Prosper sarum, mur monuer queriei'ai uere fati que developper et appuye de raim ementa et de Meuves rid ramise, ou ainst dire en passant, parem deo savant mωecins. res satissaica out des conditio tau problem que j'ai num/rees en ut de e cha- pium et Sest parceque e me les suis posees . que 'aii essayer de te refoudre. insice lique Ia presene de fragment tronques, de Ilures sans commmcementi sancta de notes sans Mison. insi 'explique rintroduction , dans Ia collectio hippocratique, de plasteum trestes qui ne soni certainementias Rippocrate , et qui cependant ne sontpas ducam sa mire Apres ippocrate les msidecini, se successeur . erivent, et augmentent te lan qui leur alia legue Nais, d'un aure coia, es causes de destructionagissent destiis doni ili'existest qu'unisu deux exemplaires disparuissent sans reisur et, quand la publication sitiaraim est sollicit tarda formation des bibliotheques et Ia murutiplication defaecisura les demier detenteum reunissent laut ceriu'ilconi, bon o ma vais mures enuere et fragmenta, trestes satis ave minit notes tete iove un sage e sonnel et iis publient cetis masse so de nom communis grandiomme doni Platon avest vania la science et te genie.
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ia premiere prend wn autoriia dans les Minoimages directa Ees adire dans eo qui preeedent Ia formation des bibliotheque publiques d'Alexandrie. La seconde est tire du consentemen des anciens eritiques se consentement alas quo te ratisit voir, tant d'un grandioid a cause des documents aeus possedatent, merito Maumumd'attention decla eari des critique modernes. La troisieme derive dea'application de certain minis dea'hisinire de laildecine, minis qui me paraissent offri une date, et par consequent une dἡtermination positive. La quatrieme resulte decla concordane qu'ovent des doctrines, de is similitude quo presentent les ecrita, et ducaractere du style. J'ai range ces quatre regies 'apres importanemque te leur attribue is premiere depasse laute les autres en aulariti ci' subordonne les trois dernieres ces regles ainsi posem -χ'est plus mon propre jugement caeson esses qui decident si uilivre doli etro eonsiderε mine apparisnant a Hippocrate Monaout particulieri'a plus rien a salae dans cetis ditedimination mon choix est contraint vj a te eerit quo volonuere 'aurais attribue ami
Pocrate, par exemple , te trait duraesime en imis iures' mais to des ortuquesanciens ruant riete, te me suis, oblige, par Ia regis meme que i, posω, de lordete ausia. de partagerious Ieceerit de la collection hippocratique emonae classes. I Assa. periis qui soni verit lament d'Rippocrate. II c sis. Acriis de Polybe. III cruam.-Acriis anterie si Eippocrate. IV eLAME. - rit qui, epourvus Fune autoriae inaesante Murque attribues halin pocrate, portent te caehet dea'Mole a laquesse ii apparienest. V o ME.-Livres qui ne soni qu'un reeueil de notes, d'extralis. VI AMA.-Livres qui etant inusta'un meme aute , sorment uno serie partieulierodans la collection hippocratique Cet auisuri'estias connu. VII AMR.-s seu traith auquePun temoimage σAristote capplique Mutis re. VIII AMR.-Trailes posterieum a ippocrate, composes vere te temps,'Aristote et de Praxagore. IX OLAME.-Serie de trestes , de agments de compilations, qui coni et cites paraumne critique de rantiquite. X OLAssE.-Notice des crita que nous axons perdus, et qui salinient partie, dansala triuite dea collectio hippocratique.
BELANcIENNA EDMINE. Quoique, par inuice qui precede, j'Me prepare decresso e mura discussio de chaeun decreriis deda milectio hippocratique en particulier, e pendant i me reste quesque question epineuses a uester; e commene immediatementPara plus laborieuse de lautes ta solution que j'en donne estis des resultat nouueaux de mon trauaud introduction, et u de ceu qui on vivement excite mon interet car, nant retrouver ici ce que Platon aves admire dans Hippocrate, te me suis complura recterisera trace,'une communication entre es deo grand espriis, resque con-
La Hupart des critique modernes, sere tali, Gruner, 'aceordent a regatae I tralis de raneienne Edeeine comme4'apparinnantias a flippocrate, et comme4tant posteri r e medecin Au contraire, Lotien, armi es eritique de 'antiquite, attribues tierit . Hippocrate lui-mtine Mais son temoignage est is plus a te que nous Pomedions, et Nard et 4'assertioni,n .erivatiqui a vocu pius de quatre siecies apres le medeein
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de Cos ne summitias, emi'absence de lavi autre, mur entralne la conviction Aussi. manquant de renseignement qui depassent 'simque d'grotien , et ismnisi par les objections descritique modernes qui reieitent du canon hippocratique tetralia de raneienne medeeine j'linis longiemps est dans te cute et, quoiqifune lecture attentive et repειε me prouuat quem traiia rense ait une doctrine identique a celle dea cole de Cos , et tenait par ne Mule de minis a plusteum autres erit veritablement hippocratiques, quoique j, retrouvasse te precepte les plus dignes Sadmiratio sura,rid'Observe e medecine et les principaux traiis du systἡme 'Hippocrate lui-mδme je 'Osais, fur de paresstes pr&omptions, memetire auinessus dera'avis de mes prω essuurs, ni prende , sans une plus ample certitude, uniarii qui aurait inuiour puratre tax de conjectum hasardhe. I 'ailleur , il enue dans les rhoes de critique querae me suis saltes , de hercher d'autres preuves d'authenticite que celles qui rhsultent de Lexamen d style, ou meme deI'examendes pensies et des doctrines , et d'etre surisu satissait loreque j'at rencontre quelque Minoi- mage qui se rapproche ditemps msime o a vecu Hippocrate. or j'ai simuveri, e pense, en savev d trait de Aneienne medeeine , u de ea isenoignages decisis qui, unedois reconnus, ne laissent plus de place our aucundoutere' ocelui de Platon . e philosophe cite, a disserentes reprises et toriours Vec eloge, Hippocrate nominativement et te solii meme qu'il a 'invoque l'autorit du εdeein docos , montre qu'il ait familier avec ses sicrita. o lit dans te Phedre Soc ATE.-Pense η tu quχ puisse comprendre, jusqu'. un certain potnt, a nature de rame, sans tudier Ia nature deI'ensemble des choses' a M. Sicl'o en crest Hippocrate, te sis des
silementa et laire, Our cham de ces lementa, e qui avait et lait our 'οχει simple χ'es, dire , retudier a resa aetis et a sita passis ii J, transerit e long morrea de Platon parce qu'il est indispensabie mur juge ladiscussion dans laquelle je,ais enirer Pesons crabord exactemen tes eicinent de la question, et ποnsimque comportent lecterines donos'est servi te philosophe athenien Platon ne nou donne pacle utre Sun criti'ssippocrate es ne ditis ne sat entencte queson allusion soli time de quesque livre qui ait et intitule sur a Nature de honime G seMrne a rappeter qu'ssippocrateis exprime 'opinio qu'on ne eulite eludier se corps sans embrasser I'einde decla nature dans in generalite. t ne laut doncisa chei cher, dansle passage de Platon indieation d uitiire disuuram. Jene connias , fur celoint liuisaire, que deux opinions celle de alien, qui assumque Platon a uouliciter te traiia de la Nature de homine, et cesse de quelque modernes qui pensent que te livre d'Hippocrate anquel Ie philosophe athenien laicallusion , est perdu, et l'est depulsine epoque anserieure a Galien Cette discussion est de a plus haut im- mane dansa'histoire litteratre d'Hippocrate; en esset, ii s'agit, dans la liste sort restreinio des 4eriis authentique , de retrouveris trait doni Platonis inuoque 'autoriiε. Galienis pretendmque te passage du Ph/dre se rapportat auaratia de la Nature de hom- me , et 'est son gran argument mur mutent rauthenticite de cet crit si Tous es mω ins diNil excepte, peii nombre, crotent que te traiti de la Nature de rhomme est d'Hippocrate Platon lubmome a connu eo traite Caeson lit dans te Phὸdre Penae η tu qu'o pulsae eonnaειre queιque euua nature de ante sana eonnaιιre eelle de Puni seriaιit. des ehosea si faut eroire Hippoerate uiti des Aselepiade , o ne peu
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vime Gnnaιιre is eorps sana eeιι -thode. Apres e passage, ceu qui parient au hasam, dolvent rechercher dans uel livre d'Hippocrate est consigne la,sithode que lovellaini; et iis verroni qu'elle ne se reneontre dans aucun aure livre que dans celui surda Nature de homme. in volt quel est I'argument de Galiendi a methode attribu par Platonis Hippocrate ne se trouve dans aucullivre decla collectio , excepia ce traiiε; donesil est celui auque Platon laicallusion B, es remamuοns , ins que e ratida dit plus aut, qu'il ne cagitias dans te passage du Phὸdre d'un utre de line Par consequenti importeie quod trait o Galien croi retrouver I'allusion de Platon , oit intitula surra Naιure de Phomme. Ἀεdeei de Pergame aiout que la -hode Iove par Platon est observω dans cetraita cela est ura jusqu' uicertain mini; mais, n'en dεplaise a Gallem cela est naiaussi pou d'autres imites , ouu'auteur numere les element constitutis du corps humain. Et 'ailleura, ii ne flagitia uniquement dans te passage d PMdre de cetis methode mais it 'agit aussi de I'opinion 'Hippocrate surra necessit d'embrasse la gen/ralitide la nature mur iudie convenablement te corps or rien de cela ne se lit dans te traiisique Galien avait pris fous a protectiom; et la seule phraseimpeu sinsirale que ce traiterensem est celle oura'auteur dii ii Ceu qui soni habituis Dentenere surri nature do I'homme des misonnemenis qui Φpassent les relations de cetis trude avec laissidecine, ne seront pas satissatis de mon dismum cor, illa' a rie la qui rappelle, meme deIoin, te passage de Platon. Parmi les critique modernes, ceu qui ne fulvantias aveuglement Galien, n Voviueomparer eu momes le PMdre et tetraite dela Mιure humaine , se soni convaincus quem passage et Maraitela'on rien de commvn. Mais iis n'Ontias etendi plus tot leum in cherches, et iis on admis que te livre FHippocrate auque Platon salsait allusion avait pεri ἡ avant Galien Nais ceti consεquenc es elle juste 'cie ne te pense pas et ovais emayer de te dimoniser auraecisur. ii volt que , depuis alien, e minod'hisinire litteraire n' mini sεrieusemen occupedes critiques; c'est uno raison de plus pou que j'en discute minutiensement laus es silementa et peut ire en Multera-Nil la pretive γ'uno istude attentius des texies eu encore meme apias Ies excellenta travaux de nos dεvanciere, jeter undour inattendisu des question qui avalent ete abandonnsies. Ilos, dans la colleetio hippocratique, deux passages relatis ara nature de rhomme et ad nature des choses χ'est avectes deo passages qu'il saut confrontercle texi de Platon. En esset, te philosophe athlnien camin cissiles propres parolesta Hippocrate maiciis'est inspiralatine pens 'u'il aves rencontrω dans Ies crit du-ωecin qui 1'avait Dappo, et qu'il avait retenne Cest done uniquement de cette pense qu'it 'agit; 'est esse qu'ilfaut retrouver; et, s'iij a des passages dans la collectio hippocratique qui rensementineidee analogue, c'est a Mulement qu'ο peu espere de reconnatue I'allusion de Platon taceret de laute rechercheo est strictement limite, Le premier de ces passages est dans te traiia surae Regime ona lit: Telui qui eut lcrire convena Iemen surde regimo 'it, avant tout connalire et discerner a nature de lauta' mme c'estdinire connatue de queis vimenta4'otre humain ali&forme d'abord, et discerne quesses parties, dominent Lar cili'apprendias la compositio primordialeis dicorps et les parties quio dominent, ille pourra pas donne de directions utiles Apres
avoir approlandi es connaissances, recrivatietudieracles proprisites, tant naturelles quo, produites par lasore dea'ari, des alimenta et de boissons. . . . Cela ait, e solide lais ante de rhommeis'est pas encore complet card'homme ne peu pas, en angeant, se hie porter, s'ilijs'exerce en meme temps Latourriture et rexercice Ont des proprietes opposεes Cela'estias laut i saut apprendreae appor exae des exercices averta quantite des alimenta, avec la nature dea'individu ave I'age, avec Ia sesson, aveccles, changementa des venis, ave la situation des localites, aveo la constitution dea'annsie. On observera aussi te leve et te couche des constellations asin de fauoi se prεmunir contre les mutations et les influences queiquelais excessive decla nourriture, de l'eae
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cim des venis et dimonde eniter mutations et influenees qui' endrent les maladies. 4'at diti penitus haut, mais sans en apporter immsidialement latreuve queda mεthodo attribue par Platono Hippocrate, o Galienis, v que retude des o eis dans leurarat menta et quIl dit ne se trouver que dans te traiia surda Nature de rhomme se reneontrait dans Fautres crit decla collection hippocratique L passage que te viens de transerire dulture dii Regime en offrein exemple entre Husteum utres et ainsi, en cela meme rargument de Galien,'estias concluant. L'austu de e morcea ex se des deles onisales furta nature de rhommo sura rapportariu'elle a aveccles substances exterieures et aveccles inssuences dumonde eniter; et en celarii est consorme alae qui en est dit dans te Phὸdre malioni ruouve pas sinoncle Iaishcessita 'etudes donicia sinsiralit atticur terme Ι'situde duino s. Jour erubιirae risime, dita'auisur hippocratique, it laut connalire rhomme les Mement qui te compos sent et les innuences quil subit., ais, vivant Platon, Hippocrate a dii uisur eo η nastre Phommes, it faut embrasse I'universalit des choses qui renisurent.. gesta lameιhode attribuee par Phωreis Hippocrate, et cetis method ne se trouve pactans lata sage du tralia duraegime Bans e passage 1'idis est juste elle exprime que ritude duregime ne peut se separe dea connaissance dea'homme et des choses exserieures. Or, sui-vant Platon, Hippocrate a dii quo retude de Phomme ne peut se passer dea connaissanee disruniversalit des ehoses pense laute disserente et plus prosonde La esse lance enim Ie passage destralia dumegime et Ia citation de Platon est done plus dans las mota que danale sens; DI'abandonne completement. Le secondiassage qui me reste a mnisonis avec te Phὸdre, se uouis dansae traiia doraneienne mἡdeeine. M voici textuellement traduit: unuelques-uns disent, sophistes et decins 'u'illa'estias possibie de invol la med ine sanismoir ω'u'est 'homine, et que celui qui eut pratique avec habileia llari de merir, doli possεde cetis connaissanes. Mais leves discourconcla direction philosophique des livreid'm docto et des aurem qui on eerit surcia nature, et expost dans te principe ceriu'est rhomme comment illa lin som&ffabord, et d'on provient m composition primordiale. Our moi, e pense que inut e que sophistes ou medecincon dico ecri surcia nature est molns relatis a rari de Ia mωecine qu'aes'artra dessin Ie pense en re que c'est parda mωecine Mule quea'on arrivera a quelques connaissances positives surda nature; mali conditioni'embrasser Ic decine meme dans sa viritable gentraliti sans cela it me se te qu'on est hien Ioin de tenes connaissanees cie veux dire de fauoi e qu'est I'homme par quelles causes u subsiste, et te reste exactement. insi, e crois sermement que inutisldeein dolositudior, a nature, et rechercher soigneusement 8'it,eut pratique son arceomen lement, quela sont les apporta dea'homme avec ses alimenta, avec ses Missons, avertout son genro de vie, et quelles influences chaque chose exerce fur chacun.